14 juillet 2017

Tour de France

Le Tour, les Pyrénées, l'Ariège, le Vélo, le 14 Juillet, la Fête.

Etape ultra courte 101 km. Concentrée exclusivement en Ariège, c'est une petite liaison montagneuse pour aller de Saint Girons à Foix.

► Strava - Tour de France

3 cols au programme. Le Col de Latrape, le Col d'Agnès et le Mur de Péguerre. 
Le premier ça compte pas même si ça monte, le deuxième c'est costaud et beau, le troisième c'est court mais c'est une véritable tuerie.

Voir passer le Tour c'est assez fastidieux, et même si on aime le vélo et cette immense course, ça en vaut tout juste la peine. Il faut perdre sa journée complète, pour voir des coureurs pendant un quart d'heure environ. 
Donc autant l'agrémenter et le rendre intéressant. 
On fait comme plein de cyclistes. On prend la route pour faire en parallèle, une petite balade festive autour de cet événement, et se caler dans une des trois bosses pour les voir au mieux.

On arrive vers 8h00 à Saint Lizier. Un petit crachin pluvieux vient nous pourrir la vie sur la fin de trajet. La météo devrait s'améliorer en milieu de matinée.
On est quatre pour pédaler. Christophe, J Luc, Jérôme et moi. 
Stéphane, Muriel et Ana sont partis bien plus tôt avant l'aube pour aller monter un ravito sur les premières pentes du col d'Agnès.
Patrick et Marie quant à eux viennent pédaler aussi, mais sur une quarantaine de km pour relier directement Saint Girons et le bas du col.



La région Saint Girons - Foix est bien cadenassé pour la course. 
Très difficile de circuler en voiture sur les alentours de l'étape. Les routes d'accès sont fermées depuis la veille au soir.
Le Mur de Péguère est interdit au public pour des raisons de place et de sécurité. Ce qui est normal on va dire, mais dommage de pas y laisser malgré tout un peu de public.


Notre plan de route c'est 70 km environ.

8h20 on démarre. Route à peine humide.
On passe Saint Girons et on file tranquillement pour remonter la vallée des fromages vers Castillon en Couserans.

Une vingtaine de km pour atteindre le pied du Col de la Core, à Bordes Sur Lez.
14 km d'ascension avec des pentes pas très difficiles.
Et quelques petits bourgs ou lieux-dits aux noms amusants, tels que Arrien, Ayet, ou encore Aret.
La première partie du col est très facile jusqu'au dessus de Bethmale, avec des pentes douces. Sur la deuxième moitié c'est plus rude, et en plus on est dans le nuage qui déverse un peu de bruine assez dense. La température est bonne, donc ça passe bien.
Pour les paysages qui sont superbes par beau temps, on repassera. La brume estompe tout.

En haut du col, ça se dégage un chouïa, et plus de crachin.
On attaque la descente vers Seix, et là encore quelques km plus bas, on revient dans les nuages pour ramasser une autre petite averse de pluie. Route humide c'est pas terrible et bien casse gueule si on fait pas gaffe.
A partir de Sentenac d'Oust, on est revenu sur des parties sèches et le temps s'améliore un peu.



Au village de Seix, on tente pas l'option col de Latrape, car on n'est pas certain de pouvoir passer puisque les routes de l'étape sont fermées aux voitures, ce qui est logique, mais aussi aux vélos et aux piétons. 
On se demande bien comment un truc pareil est concevable. 
Déjà que l'intérêt du Tour sur un plan sportif est discutable depuis quinze ans avec une domination quasi sans partage de deux énormes teams américains et anglais pétés de tunes, voilà que maintenant les vélos et les piétons ne peuvent plus emprunter les routes de l'étape, plus de quatre ou cinq heures avant le passage des coureurs ??!!!

Donc de peur d'être bloqué, on laisse de côté le col de Latrape, et on file direct vers Oust, et la remontée de la vallée vers Ercé et Aulus les Bains.
Le ciel commence à se dégager, ça sent bon tout ça !

A Aulus, comme dans tous les cols, tout est bloqué depuis la veille. 
Plus aucune bagnoles, vélos ou piétons, ne peuvent accéder au col. Pour les bagnoles ça se conçoit aisément. Mais les piétons et cyclistes.
Vers 10h00 du mat toutefois, les piétons sont autorisés à monter dans le col d'Agnès. 
Et nous en vélo on est marrons. Les forces de l'ordre nous obligent à monter à pied à côté du vélo. 
Quel est la finalité d'une telle connerie ?!! 
Bon on n'est pas du genre rebelles transgressifs, ou à prôner la désobéissance, mais devant une telle bêtise dès qu'on a fait cinquante mètres à pied on se remet en selle, et basta. 
Ce que tous les cyclistes font du reste. 
Et quand vous croisez le flic suivant, vous prenez un coup de sifflet, vous passez à pied en disant oui monsieur, et le manège débile continue je suppose autant de fois que nécessaire pour grimper le col.
Et à côté de ça, on voit monter les bagnoles officielles à grande vitesse (50 ou 60 à l'heure au moins), avec plein de spectateurs, des piétons, et des gosses qui progressent au bord de la route. 
On marche sur la tête en France ! Ah non pardon maintenant c'est en marche sur la tête 😊



Bon alors, place à la fiesta.
Vers 11h30 le groupe est au complet. On peut se consacrer à l'apéro, au ravito géant et à l'ambiance qu'on a pu mettre en place.
Durant la longue attente, c'est que du bon temps qui passe. Entre temps le soleil s'est enfin montré gaillard. 
L'enthousiasme faiblit pas. En bon gaulois on disperse une belle agitation contagieuse, tout en restant raisonnable. 

Plus tard, la caravane passe. Ça constitue un moment agréable à voir, avec un paquet de chars décorés et bien habillés. 
Si vous voulez des casquettes, des porte clés, des madeleines et tout un tas d'autres gadgets inutiles, y a qu'à demander.
Une paire d'heure passe à peine et on entend le ronflement des hélicos. Ça chauffe !
Les voitures ouvreuses arrivent, des motards en pagaille, et les furieux tardent pas à apparaître ensuite, pour disparaître aussi sec. C'est des gens pressés sans doute.
Sur des pentes à 10 % ou plus là où on était, l'allure doit approcher les 20 km/h pour les coureurs. 
Ça laisse le temps de les voir, et d'en identifier quelques uns, mais ça va vite quand même !



Derrière les coureurs, c'est le défilé des voitures des équipes, avec les galeries surchargés de bike, et le grupeto n'est pas très loin sur cette étape courte.
Au bout de dix minutes à peine, tout le monde est passé.
Y a plus qu'à finir quelques sucreries et ranger le boxon.
La voiture balai arrive et on peut redescendre tranquillement. 

On reprend le vélo pour faire une liaison rapide Aulus Les Bains - Saint Lizier. 40 km à profil descendant, ça passe bien.
Mine de rien on aura un bon 110 km aujourd'hui. Plus que les pros tiens. 
Arrivé à la voiture, il reste encore quelques bières au frais, pour la route. Santé !

Bon ben le bilan du jour, c'est une belle journée encore. 
Une petite balade, un gros pique nique, voir passer le Tour, et déconner sérieusement. 

Merci à Stéphane, Muriel et Ana pour le transport du ravito et la mise en place de cette belle fiesta.
RDV en 2018, je sais pas où, mais on y sera. 
Et tant qu'on y est aussi, faudrait être plus nombreux.

Vive le vélo !



L'Ariège aime et fête le vélo





J Luc - Jérôme




Christophe - J Luc




Installation du matos pour de nombreux suiveurs




Merci aux ravitailleuses qui sont en place de bonne heure




La journée continue, y fait toujours soif après le vélo




La nouvelle tendance chaussettes et chaussures de vélo




Système D




Muriel - Stéphane




J Luc




Une belle fiesta




On a aussi notre stand !
Un peu maigrichon, mais efficace




Jérôme - Patrick - Yves - Stéphane - J Luc - Christophe




Muriel - Ana - Marie Pierre




Maya - Chienne portugaise des montagnes Serra da Estrela




Ça chauffe, ils arrivent




Contador - Landa




Pente au dessus de 10% - 20 km/h environ
Je suis péniblement à dix quand j'y passe




Caravane du Tour




Té sert moi une bière plutôt 😊




Dernière photo du jour - Saint Lizier



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