J'ai participé à mon premier en 96 (à Ramatuelle à
l'époque) et ensuite j'en ai enchaîné un paquet jusqu'en 2002.
Puis j'ai fait le break jusqu'en 2012, où je l'ai
redécouvert dix ans après, avec de nouveau un immense plaisir.
La machine a encore grossit pour devenir gigantesque maintenant. Ça fait trente ans que ça dure l'histoire.
► Srava - Roc d'Azur Marathon
La machine a encore grossit pour devenir gigantesque maintenant. Ça fait trente ans que ça dure l'histoire.
C'est une excellente fête de fin de saison, qui réunit
beaucoup de monde autour du vtt.
Je suppose que la plupart des vététistes y vont en
groupe. C'est de loin la meilleure formule et l'occasion de passer un weekend
extra entres potes.
Au club, on descend à une quinzaine sur Fréjus. Arrivé le
jeudi pour la plupart, on a le temps de s'installer au camping et de faire un
tour de chauffe au salon, pour voir du monde, zieuter du beau matos, saluer des
copains et respirer déjà l'ambiance qui se dégage, sur le terrain de cette
ancienne base militaire.
Beaucoup d'animations sur les différents sites, des
stands d'expositions à l'extérieur et à l'intérieur, vous avez de quoi passer
plusieurs heures et même une journée pourquoi pas à déambuler dans ce grand
parc attractif.
Heureusement qu'il y a aussi de quoi se désaltérer...
Et bien sûr, du matos partout pour se faire plaisir dans
le futur, et de quoi faire faire une attaque à son banquier si on devait se
lâcher sur certains de ces petits bijoux.
Avant de partir vers le campement, on passe chercher le
pack inscription pour le lendemain.
Les soirées au restau sont bienvenues pour passer de
délicieux moments.
Le jeudi soir on fait sérieux car le lendemain on va
devoir mouliner un bon moments sur les massifs du coin.
Vendredi 11 octobre, pour nous c'est le Roc Marathon.
C'est peut-être pas l'épreuve mythique de l’événement,
mais pour moi c'est la meilleure.
De par la distance déjà, et surtout moins de monde aussi
quand même.
Un point positif cette année, l'organisation a attribué
les dossards non plus en fonction de la date d'inscription, mais par rapport au
classement de l'année passée ou de résultats acquis durant l'année.
Du coup on se retrouve trois en première ligne derrière
les furieux qu'on ne verra que 50 mètres au départ et qui finiront assez tôt
pour se doucher et arriver à l'heure, à l'apéro avant midi.
Le programme est connu, 83 km pour 2700 m de D+ annoncé.
Les chiffres n'étant pas toujours exact, en 2012 pour la même distance
annoncée, à l'arrivée j'avais 77 km seulement pour seulement 2100 m de D+.
8h00, après s'être bien pelé au vent pendant la demi-heure d'attente,
pan c'est parti.
Rassurez vous, quand ça démarre vous n'avez plus le temps
de sentir le froid.
La traversée de la prairie est rapide, avant de
s'emballer dans les chemins pour sortir de la base, passer la rivière et
débouler sur la partie roulante. À peine une minute de bouchon sous la route et après vous avez le champ libre pour faire votre place.
Les cinq ou six premiers km sont à bloc, jusqu'à la
première montée. Là déjà chacun commence à prendre son rythme et on peut
commencer à respirer un peu mieux.
J'ai fait le départ au max comme d'habitude, mais je
trouve que ça va plus vite sur le début cette année. Le niveau doit être
meilleur certainement, en tous cas je me fais pas mal doubler sur ces premières
parties très roulantes.
Dans la bosse, y a du monde mais ça monte bien sur le
vtt. Personne ne bouchonne et tout le monde peut passer.
Dans la descente, on n'est pas seul non plus. Et là faut
doubler un paquet si on peut. La dernière partie plus technique et un peu plus
large permet de passer en vitesse.
Ça permet aussi aux copains de venir vous encourager dans
cette partie.
En bas, petit sentier pour ressortir plus loin sous la
route, au bord du ruisseau du Fournel.
Y a un premier ravito il me semble, je sais plus mais je
zappe, pas le temps.
Il faut maintenant galoper vers la bosse de la Flûte Aaargh ! Bordel, elle fait toujours mal aux jambes celle-là !
Plusieurs paliers bien raidasses à franchir.
Développement tout à gauche.
En haut la descente est super, tout en single tortueux.
On roule avec des gars de son niveau généralement et ça bouchonne pas trop. De
plus on arrive à doubler en demandant le passage et la plupart des gars te
facilitent le mouvement.
Tiens au passage, faut que je fasse une petite parenthèse
sur les deux dernières éditions.
L'an dernier, j'ai finit la deuxième partie du parcours
et surtout la fin avec une nana dont j'ai oublié le nom, mais qui pédalait volontaire.
Et cette année, depuis le début je me fais déposer dans
les bosses par une autre nana, plutôt mignonette et sexy encore. Et dans chaque
descente, hop je la repasse. Ça a duré trois ou quatre fois tout le long du
raid. Je saurais en fait à l'arrivée que c'est la championne de Hongrie, Eszter
Dosa. Elle avance mieux sur les parties montantes, et dans le négatif en descente je
reviens vite dessus et je prends de l'avance jusqu'au prochain épisode. Bon
voilà, c'est une petite anecdote de roulage plutôt amusante avec le recul.
Bon mais on s'amuse pas quand même au Roc Marathon. Dans
une course on n'est pas là pour conter fleurette.
Le parcours que je pensais identique à l'an dernier est
en fait plus long et plus rude cette fois. Mais il est aussi meilleur, et plus
technique je trouve. Encore un bon point.
Ça fait 25 bornes environ qu'on est parti, et les
sensations de roulage deviennent meilleure.
La température est idéale avec le grand bleu et le soleil
qui chauffe juste ce qu'il faut.
La veille au soir, un énorme orage à arrosé un peu le
parcours et le grip est très bon sur un terrain plutôt souple.
Une fois terminé la descente de la Flûte, au lieu de tirer droit jusqu'à Roquebrune, on s'en remet une couche vers le haut. Une bosse de plus un peu piquante, et une belle descente derrière.
Roquebrune km 27. On repart sur du sentier technique avec
quelques petits portages. Terrain accidenté typique du massif des Maures, c'est
super à rouler. On doit croiser par là le ravito deux. Je prends juste un verre
ou deux de bleu, la boisson Powerade. Je sais pas si c'est efficace, mais ça
désaltère et ça fait quelques secondes bien employées.
Quelques pistes pour suivre la trace et les balises sur
une partie du GR51, qui grimpe vers le col de Valdingarde.
Le balisage est bon au passage de chaque changement de
direction. Des panneaux violets Roc Marathon et beaucoup de rubalise pour
confirmer. Rien à signaler de ce côté-là.
Avant d'arriver au col, bien avant d'ailleurs, sur un
croisement du circuit, on pique à gauche pour une petite boucle sensass dans la
première partie et on a droit à un petit bijou de descente.
Une trace qui dévale toute en virolos extra joueurs.
Quelques petites marches au début et ensuite c'est grisant dans les enfilades. Les
quelques gars qu'on doit doubler se serrent direct et y a plus qu'à laisser
aller et en prendre une super dose. Splendide ! La meilleure de toute probablement.
Ensuite, ben faut baisser la tête un peu et en baver
maintenant. Sept ou huit bornes pour rejoindre Valdingarde, t'as le temps de
manger et de boire. Montée sur piste la plupart du temps.
La madame Dosa, elle m'a encore fait des misères dans la
fin de la montée.
En haut, un arrêt très bref au ravito pour remettre du
liquide. On est un peu après la mi course, il reste 35 bornes.
C'est reparti plein gaz sur la route, je pense que c'est
sur cette partie bitume en descente qu'on atteint la vitesse max de 46 km/h
pour moi. C'est pas utile de chercher à aller vite ici, autant récupérer un
peu.
C'est à partir de là je crois qu'on commence à voir la mer.
Jusqu'ici de toute façon y a de quoi admirer les paysages
provençaux, et faire des photos pour peu qu'on prenne le temps. J'essaie de
lever au max le nez, mais je suis pas dans la contemplation absolue de ces
beaux sites sauvages.
La suite je m'en souviens, puisque faite l'an dernier. Une super
descente rapide et technique et qui plus est, a été allongé encore cette année.
Cinq km à se régaler jusqu'en bas. Y pas de pièges ou de difficultés
particulièrement épaisses, c'est sensass.
Je me suis laissé allé à un peu trop d'euphorie dans
celle là et j'ai du sauter une marche un peu par surprise et me rétablir aussi
un peu par surprise. Bilan de l'histoire, un peu d'air échappé sur le pneu arrière sur la réception
hasardeuse. Le semi rigide c'est pas bon sur les sauts. Mais sinon rien, et ça
peut continuer de plus belle.
Il me semble que c'est dans la dernière partie bien
accidentée qu'un gars de l'organisation nous prévient qu'il y a trois cents
mètres très dangereux à venir.
On ne perçoit bien évidement pas le danger de la même
façon selon les individus et j'ai toujours tendance à penser que les
organisateurs en général mettent parfois trop l'accent sur les dangers des
parcours.
Chaque concurrent, surtout sur ce genre d'épreuve qui
reste plutôt difficile physiquement en mode course, est très certainement capable de voir le danger
et de l'apprécier selon sa pratique. Et même s'il est clair que sur la sur la
masse de vététistes, il y en a vraiment qui ne sont pas habitué à faire de
telles descentes, ça n'a rien d'insurmontable et ça reste plutôt faciles les dévalades.
Tiens au fait, au passage de la descente, je me refait
tranquillement le dédoublement avec la madame Dosa. Je parle pas le hongrois,
mais en même temps j'ai pas besoin de lui demander le passage, elle laisse la
place instantanément.
En bas de cette très bonne et longue partie descendante,
on retombe sur le ruisseau du Fournel.
Il va falloir remonter tout ça, sur des sentiers et des
pistes. Et aussi quelques petits portages rugueux.
Il a fallu que je m'arrête deux minutes pour regonfler car
j'ai plus assez de pression en roulant. J'en profite pour un petit graissage de chaîne bienvenu. C'est la que je m'aperçoit d'une bonne pinfle sur la jante
arrière où l'air s'est échappé plus haut. Ça tiendra bien mais la jante fait la
gueule maintenant.
Au plus haut la trace replonge rapidement pour fermer une
petite boucle habituelle et revenir vers la Vallon du Bougnon et du petit col
qui suivra.
Une approche toujours superbe et agréable dans ces petits
sentiers.
La montée du Bougnon, au milieu de la foule est un passage
obligé et fort sympathique à vivre avec les encouragements de tous. Ça fait mal
aux jambes aussi, c'est clair.
Je suis bien dans l'effort encore, je gère mon truc et
les sensations sont bonnes, même si globalement je le trouve plus rude déjà que
l'an passé, et au niveau du temps de passage je suis déjà bien en retard.
Passé le gros monticule, l'an dernier on continuait à
grimper à droite. Cette fois c'est la trace de gauche qu'on enquille. Elle
reste de niveau un petit moment avant de redescendre direct vers le
lotissement.
Sauf que avant le bas, on arrive plein gaz sur un bagnole
en travers, de la rubalise, des barrières et tout le bazar pour pas tirer tout
droit.
Le type me fait signe de prendre à droite. Bon j'obéie
sans discuter, il a pas trop d'humour on dirait 😀.
On s'engouffre dans un sentier qui regrimpe fort. Faut
appuyer copieux sur certains passages. C'est pas très long mais c'est rude.
Gaillard le Marathon 2013 !
Quand ça bascule, je découvre une nouvelle petite
descente excellente. Amusement garanti jusqu'en bas dans ce monotrace. Je
suis seul en plus, donc je me prive pas de dévaler au plus rapide.
Sur les parties hautes,
la vue est splendide tout le long, sur la baie de Fréjus.
La mer s'étale à perte de vue, il fait grand bleu,
température idéale pour le vtt, paysages magnifiques, mais on en bave quand
même.
Y a de la fatigue certes, mais j'ai encore la bonne
pêche. Et dans ces parties escarpées, où il faut avoir des jambes encore pour
passer, je m'en sors bien.
Et je reviens même sur ma hongroise préférée qui m'avait
repassé je sais plus où sur une piste avant le Bougnon certainement. On est sur
le même rythme maintenant. Par contre, je me souvenais pas que cette partie
était aussi longue et donc rude sur une fin de raid.
On passe au dernier ravito sur la hauteur (je m'arrête
pas) avant d'entamer la redescente sur la partie finale vers la plage. Ma
compagne de roulage me laisse encore gentiment passer.
On rejoint presto le pont flottant sous la route, le
terrain de camping de Saint-Aygulf et enfin la plage apparaît.
Dur dur de rester sur le vélo, mais ça passe presque,
sauf avant le pied des marches pour remonter dans le village.
Je me refait doubler ensuite par la dame qui décidément
ne lâche jamais l'affaire. Sur les parties roulantes je suis un peu largué même
si elle me motive à pas lâcher non plus. Difficile de rester dans la roue.
On attaque le sentier des Douaniers et je repasse devant
après les marches. Trop fort ce Roc.
J'ai de bonnes jambes et une meilleure technique.
Y a deux touristes en vtt et en galère sur ce passage.
Ils ont du en entendre de belles siffler dans les oreilles. Bon je ne suis pas gêné par leur promenade, mais y a pas trop de place pour passer s'ils
s'arrêtent pas.
Je sors sur la plage où on a carrément les roues dans
l'eau cette année. Ça roule mieux sur ce deuxième passage et on peut rester sur
le vtt. Les encouragements vont bon train encore.
On grimpe sur la piste cyclable et ensuite c'est à bloc
jusqu'à l'arrivée.
Je roule à trente à l'heure tout le long quasiment. Je
suis seul c'est bien dommage par contre. Je m'attendais à ce que la petite
Eszter revienne, mais je l'ai pas revu.
Pour terminer après la piste cyclable, on repasse la
passerelle sur l'Argens, avant de filer traverser le petit canal artificiel et
de mettre les dernières forces dans le joli sentier qui borde la base.
On retrouve la prairie là où on l'avait laissé au début
pour le sprint final entre les barrières.
Je passe la ligne après 5 heures et 29 minutes. Je me
suis arrêté six minutes en tout.
Les chiffres sont nettement plus précis et conforme cette
année. Quasiment 83 km pour presque 2500 m de D+.
Pour ma part, je finis 287ème du scratch et 78
de ma catégorie.
Une épreuve plus rude et plus longue qu'en 2012, mais
bien meilleure encore au niveau du parcours, plus joueur, plus technique.
Je
pense que j'étais sur une forme identique.
Restauration basique en attendant les copains qui
terminent.
On était six Maillons à faire le Marathon, Guillaume,
Alban, Christophe, Jacques, J Luc et moi. Fred et Ludo de Gagnac étaient sur le
Master et le Roc d'Azur. Les deux Stéphane, JeanMi et Christian, étaient là en
accompagnants supporters, ainsi que les dames qui nous supportent aussi beaucoup faut
bien le dire 😀.
Une fois que la troupe est rentrée, direction la tireuse
à bière au milieu de la foule, avant de regagner le camping et partir faire la
fête en ville avec des prolongements nocturnes très très longs jusqu'au bout de
la nuit pour certains.
Le samedi, on consacre la matinée à aller voir le Roc
Tandem et le Roc d'Azur Dames. La descente du Fournel est toujours un premier
passage spectaculaire au Roc, et ensuite direction la plage pour se faire une
idée plus précise des classements.
L'après midi c'est la visite complète et en détail du
salon.
C'est plutôt fourni en vélos et matos en tout genre. Y a
de quoi y passer quatre heures ou plus à reluquer tout ça et taper la causette.
On passe saluer le stand Caminade bien exposé au regard
cette fois, François au rayon TopWheels qui peut vous monter des roues aux
petits oignons, et juste à coté, les copains de Band Of Riders qui proposent de
superbes maillots ou tee-shirt au design original et stylé.
Et puis ça y est au
fait, j'ai mon maillot BOR qui va arriver sous peu.
Modèle Templier avec la
Croix Occitane. Ça va aller pile poil pour s'habiller à la fin des longues
croisades en vtt.
Enfin, on retrouve tout au long des allées et venues, plusieurs
connaissances de la région toulousaine ou d'ailleurs, comme Jean-Yves en visite
ce jour là ou des copains de la Meije.
Malgré qu'on soit au salon du vtt, un stand vélo de route
ne passe pas inaperçu à l'intérieur. C'est celui de CKT.
Le look, l'habillage, le profilé, le débattement et la
présentation de certains de leurs cadres ne laissent pas indifférents 😀.
Sinon côté vélos, le 29 pouces est bien présent un peu partout. C'est tentant
un semi rigide léger dans cette taille.
Le 27,5 arrive et montre déjà pas mal de versions, et le 26 peine déjà à se débattre au milieu de tout ça.
Bon on verra ce que tout ça donnera par la suite.
La soirée du samedi débute ensuite au Roc Ruelles de
Roquebrune pour se finir au bout de la nuit dans une boite de Saint Raphaël
plutôt sélect, mais autour d'une très bonne ambiance. Je vous la conseille,
c'est la Réserve. On a refait le plein avant d'aller roupiller un peu.
Le dimanche matin direction le Fournel à nouveau pour
voir passer les avions.
Tempier et Martinez en tête dans la descente. On peut pas
dire qu'ils mataient le paysage ou les charmantes dames qui les
encourageaient.
Ça fait pas semblant les premiers dans les descentes,
dans les bosses aussi je suppose.
Et c'est le vieux qui gagne. Bravo !
Le départ retour sur Toulouse se fait en fin de matinée.
Alors le Roc, y a les pour, y a les contres et on aime
ou pas.
Trop cher, machine à fric, ravitos pouraves, c'est ce qu'on entend le
plus souvent, mais faut faire avec si on y va.
On y trouve pleins de défaut si on la ramène à sa petite
personne, mais pour ma part je me suis régalé à chaque édition, et plus encore
maintenant, je le trouve meilleur et quoi qu'on en dise, on y revient quand
même. Le succès est grandissant.
Une épreuve de grande, très grande masse comme celle là,
ne peut pas vraiment être parfaite et régler les moindres détails, même si
certains points doivent s'améliorer.
Les déchets jetés par de nombreux gorets sont une plaie
permanente, mais heureusement que l'immense majorité des pratiquants n'est pas
comme ça. Et beaucoup de bidons tombés.
La MBF et le Syndicat Mixte du Var œuvre pour nettoyer
les sentiers de tous ces détritus.
Le Roc d'Azur du dimanche est devenu énorme et à moins de
partir dans la vague une ou la deux à la limite, il est toujours aussi
difficile d'exploiter sa forme. C'est même scandaleux que ceux qui jouent la
gagne devant soient obligés de doubler des coureurs d'une autre épreuve sur la
fin.
Enfin sur les manifestations d'une telle envergure, les
bouchons sont inévitables. Mais le Roc reste ouvert à chacun et c'est ce qui a
fait son succès. On peut pester contre ceux qui montent pas où qui descendent
encore moins, mais chacun à sa place.
Et pour limiter les bouchons, il faut être affûté et partir devant.
C'était le trentième anniversaire du Roc d'Azur.
C'était
surtout superbe et complet comme weekend.
4 jours de courses avec de plus en plus d'épreuves, c'est
un sacré événement.
J'y reviendrait avec plaisir, pas en 2014 je pense, mais
dans le futur c'est certain.
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