15 novembre 2015

Les Collines de Laurabuc

Merveilles de l'automne; la fête continue.
Téléthon de Trausse annulé et reporté, on improvise une solution de remplacement pour occuper la journée dominicale.
On sort la boussole magique qui pointe aussitôt un petit coin dans le sud du Lauragais.

► Strava - Laurabuc - Des Collines de Plaisir

Le temps est décidément du côté des sports natures en ce mois de novembre.
Grand beau annoncé avec des températures d'un bon printemps.

On démarre de Toulouse dans une épaisse purée de brume. Trois quart d'heure plus tard à hauteur de Castelnaudary, le soleil transperce littéralement le pare brise en quelques secondes. Contraste aussi soudain qu'éblouissant. Fantastique !
Et au bout d'une petite heure de route à peine, le gps nous pose directement sur le village de Laurabuc.


Je connais pas du tout cette région en vtt.
Notre trace prévisionnelle est dessinée à partir d'un circuit de la Rando des Coustous organisée dans le coin par le club local Lous Poumpils.
On trouve très vite une place dans ce sympathique petit village.

La planification de cette sortie s'est faite dans l'urgence la veille, mais malgré ça on se retrouve pile une douzaine pour ce petit ride dans les collines du Lauragais.
Bon groupe et bonne humeur !!
Arrivés placés et dans le désordre, on a Karine, Jean Luc, Raphaël, David, Momoye, Jacques, David encore, Benjamin, Yannick, Nico, Jérôme. J'ai oublié personne je pense, à part moi.


Oubliez les tenues hiver, on roule léger aujourd'hui encore.
Grand beau temps, ciel limpide, on est chouchouté par une météo au top de bon matin.

Les découvertes de nouveaux parcours c'est toujours excellents, et celui là est très bon pour s'amuser sur une distance pas très longue, mais qui demande quand même un minimum de physique car c'est très casse patte le relief.



Bon allez trêve de bavardage, 8h30 par là, on se met en mouvement.
Petit chemin bord de ruisseau sympa pour débuter, et on se plante joyeusement un peu plus loin en grimpant une première colline non prévue.
Pas grave, on redescend, c'est bon pour les jambes.
Le bon chemin c'est sur la route. On poursuit un peu avant la première grimpette. Pas très violent au début, sur les chemins ou bords de champs, mais ensuite c'est du talus coriace pour finir d'arriver dans le petit bois de chênes. Ouf soufflez c'est finit pour celle là.


Le petit single qui suit je vous en parle même pas tellement c'est une pure merveille. Une entrée en matière simplement splendide et passionnément tourbillonnante entre les arbres. Long monotrace qui carbure au super tout le long et qui offre des ondulations parfaites. Top single !

Ajoutez à ça un terrain impec, bien sec, tapissé de feuilles par endroits, et le tableau côté visuel n'est pas en reste quand on sort la tête du bois, puisqu'on domine la plaine avec une vue splendide. Comme si ça suffisait pas, au milieu de tout ça, le soleil enflamme les couleurs. Géant !


Bon la suite vite !
Enfin pas trop vite, sur un rythme de croisière qui s'amuse. On cause, on manque un croisement, on rigole, le plan habituel quoi.
Le circuit visite le meilleur du coin très certainement.

Dans l'ensemble, les montées sont très courtes pour la plupart, mais avec des pourcentages gaillards qui agacent les cuisses et raidissent les jarrets. 


Sur les vingt premiers km, la trace serpente beaucoup dans les bois, et sur une multitude de petites collines à gravir. Avec pour seul objectif comme toujours, c'est d'aller chercher la sente sauvage, ou la petite descente sensass, qui va régaler toute la troupe ensuite.
Le petit Mont Carrière en est un bel exemple.
Une super approche tous en sentiers ludiques, et passé la montée finale il nous dépose tout au début d'un énorme plongeon dans une friche hyper pentue.


Pour la géographie qui s'étend à perte de vue sur les Pyrénées, il y a la table d'orientation, et pour les sensations vibrantes, il y a plus qu'à baisser la selle et se mettre en position.
Chaud la descente dans les petites ornières.
Ça penche fort et les plaquettes s’effritent. Vaut mieux éviter de prendre de la vitesse, sinon c'est la grosse buche assuré je pense.
Et en plein milieu, le top avec une cassure aveugle qui surgit. On voit que dalle ce qu'il y a derrière, avant d'être dessus et puis y a plus qu'à lâcher tout ensuite.
Trop bon et sans problème la grosse marche toboggan, faut juste laisser aller le vtt, la sensation est extra.





Regroupement en bas avant la reprise.
Quelques bouts de chemins, et hop on rentre dans les sous-bois où il nous manque rien côté plaisir pour dérouler ces sentiers hyper joueurs.
Idéal pour la balade ludique ce parcours, quelque soit le niveau, mais tout aussi bon pour se faire un petit circuit d'entrainement en travaillant le fractionné.
Par contre faut que ce soit sec, car avec un terrain détrempé, ça va coller pas mal.

Au fil de la progression, il y a de nombreux raidars monstrueux et ultra pentus à grimper. Ils se passent tous sur la selle si on a les cuisses pour appuyer très très fort, et qu'il n'y ait pas devant vous quelqu'un en vrac bien sur 😀.
Faut parfois s'y reprendre deux fois, mais ça se fait.


Depuis les petites hauteurs, pleins de villages s'éparpillent dans la plaine en contre bas.
Le vtt se régale et les mirettes aussi.

On aperçoit depuis un bon moment le village perché de Fanjeaux. Pour le rejoindre sur le final c'est avec quelques chemins roulants, qui rappellent parfois un peu le Quercy Blanc lotois. Faciles à rouler, un peu vallonnés, on avance bien et sans trop de dépenses énergétiques.


Arrivé sur les premières habitations, il faut contourne le bourg par un bon petit sentier et finir de remonter de l'autre côté.
Le centre ville est plutôt animé avec de nombreuses personnes rassemblées.
Pour refaire le plein de liquide, le cimetière est à proximité.
On est à mi parcours par ici.

Après le village, une petite montée zigzag et un pâturage paisible. 
De l'autre côté de la clôture, un gros paquet de brebis en troupeau, un âne en solo au centre, et un clebs pas inquiet pour surveiller tout ça.
Ça broute de bon cœur, ce qui nous rappellent certainement que pour nous aussi c'est l'heure de se caler la panse.


D'ailleurs c'est midi à quelque chose près.
On fait la pause repas sur une petite parcelle de prairie. C'est inondé de soleil, plein de bonne humeur et tapissé de vtt affalés en pagaille. Plus quelques aliments divers qui sortent des musettes. On est bien quoi !


Allez zou on repart.
Super et top, ça descend et c'est du très bon en continuant dans un petit bois ravissant. Ça descend, ça monte, on s'y éclate sur ces matelas de feuilles.

La suite du programme à venir est une trace plus roulante et moins accidentée que la première partie. Il y a encore pas mal de bosses à passer, mais c'est nettement plus facile.

Des bons petits passages en crêtes encore, ou sur de tout petits mamelons. Des petites traces qui filent tout en glissades dans quelques travers de collines, on déguste encore de bien bonnes choses.
De petites bosses parfois, encore gaillardes, donnent du fil à retordre jusqu'au bout.


Un peu avant la fin, on traverse le petit hameau de Laurac.
Il nous reste environ sept bornes, et une dernière vraie bosse à passer qui demande encore une bonne dose d'énergie, d'autant que ça dure un gros km avec de la pente raide.
Le final est sur profil descendant et facile.

Après un passage en single sur sommet de crête, on est face à une des parties descendantes la plus rapide du parcours. Ultra rapide même, sur un chemin herbeux entre deux champs.
Je suppose que c'est là où on a fait la pointe de vitesse max.


C'est rectiligne, large et très pentu. Pas de piège apparemment, pas de trous ni d'ornières et une super visibilité. Le truc qui titille l'instinct joueur, c'est pas touche au frein jusqu'en bas, et ça donne soixante cinq km/h en vitesse max. Waouh ! Ça décoiffe épais en vtt ces vitesses. Très impressionnant sur un chemin.
Et je pense qu'il y a moyen de faire un peu mieux 😀.

On termine en balade sur les chemins et sur le final, après une ultime petite bosse, il ne faut surtout pas oublier de descendre le Chemin de Croix du Calvaire.
Très sympathique et tournoyant pour finir.

Au final, on a un très bon circuit de 47 km avec environ un dénivelé de 1500 m positif selon les données de la trace, car avec Strava et Garmin Connect, je n'ai que 1000 m, avec Training Center 1300 m et avec BaseCamp 1500 m. Va comprendre !
En tous cas, on s'est régalé pendant un peu plus de cinq heures de temps total et quatre heures environ de roulage.


Très bon ce parcours dans le Lauragais. Plutôt physique, très joueur et sur une distance qui va bien en cette saison encore.
A refaire tant qu'on a des beaux jours. C'est un plaisir de découvrir de nouveaux parcours.

Quand le vtt est finit, un bon petit graillou champêtre s'impose. Ça aussi on sait faire.
Sur les marches de la mairie, le ravitaillement est vite installé.
On passe en revue toutes les saveurs disponibles.


Parmi les produits naturels conseillés pour la bonne santé et la récup active et sereine du vététiste, la bière et le vin occupent encore abondamment l'espace, avec modération.

Le bouquet final nous vient de Karine, qui apporte un peu de douceur chocolatée et qui assure de mieux en mieux avec son tout nouveau tout beau vélo blanc. 

Cherchez pas, il ne reste plus de gâteau.


Bon voilà une petite sortie découverte splendide et chaleureuse.
C'était encore une fois un vrai joie de partager tout ça et un pur régal comme d'hab.








David - Jérôme - Yannick



Raphaël



Yannick - Nico - Patrick (Momoye)



Karine



Jacques



Jean Luc



Nico



De bon matin



David



Mode pause activé








Benjamin



Incognito au milieu du troupeau



Arrivé à Fanjeaux



Dans les sous-bois du Lauragais









Villasavary



A la queue leu leu 😀








Bonne mine pour tous




Chemin faisant 




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