26 mars 2017

Raid des Chapelles

Et voilà le travail ! Un 3000 de plus !
Bon quand je dis trois mille, c'est pour faire un compte rond qui sonne bien.
En fait, c'est pas un trois mille ce sommet catalan, mais une montagne encore plus haute sur le plan du dénivelé positif.

► Strava - Raid des Chapelles


Le Raid des Chapelles est passé en vitesse ultra sur sa quatrième année.
Ultra rude en montant, ultra bon et généreux en descente, et cette fois une météo euh nec plus ultra, au moins.
Grande réussite encore !

Bravo au Cami Calent Catala pour cet épisode IV.

Chaque année au mois de mars, le rendez-vous est calé pour un paquet de vététistes. Environ 400 cette fois. Raid'Hard ou Raid'illon, chacun aura son compte de bornes, de D+, de D-, de sensations fortes, d'émotions et d'aventure en grand certainement.
Pour ceux qui aime les vadrouilles vtt hardos, c'est une destination qui colle parfaitement aux chasseurs de grosses traces qui vous tourmentent les guibolles dans un sens et vous harcèlent de plaisir dans l'autre sens.
On aurait même tendance à devenir accro à celui là. Va comprendre ! Et c'est du genre drogue dure !

En 2017, on vient pour explorer la suite de ce gros raid catalan, pyrénéen et même occitan si on veut maintenant 😊
C'est aussi l'occasion de venir passer un bon weekend festif autour du vtt.



Après Maureillas au début et Saint Jean Pla de Corts ensuite, l'organisation délocalise le point central du raid à Arles Sur Tech, en plein cœur du Vallespir.
Autant dire qu'on s'attend pas à ce que ce soit très tendre d'entrée, comme par le passé où on pouvait profiter d'une dizaine de km pour se mettre en jambes.
C'est parfait ce lieu au cœur de la trace !
Ce sera cap vers les hauteurs direct pour aller chercher les formidables descentes qu'on savoure déjà.

Au sud dans cette région, il y fait toujours (ou presque), un temps superbe.
Sauf que au fil des années, quand vient le temps des Chapelles, la météo se fait plus ou moins capricieuse.
Cette fois comme les autres, on a eu droit à des prévisions de fin du monde une semaine avant, et puis ça s'est amélioré au fil des jours,
Sur ce raid, la règle semble tracé depuis le début. Il flotte grave la veille ou l'avant veille, et le jour J, nada, que dalle, niet. Cette fois encore, on est passé après l'orage.
Ultra déluge le vendredi ! 
On est arrivé en fin d'aprem avec la grosse décharge des nuages, puis toute la nuit jusqu'au matin en plein sous l'orage et les trombes d'eau.
Ensuite terminé. Samedi matin 6h00 du mat, la pluie s'arrête d'un coup.
Et dimanche, le top avec le soleil qui illumine les montagnes.
Bravo les mecs, pour avoir fait la pluie et le beau temps. Chapeau !
En plus de nous tracer une grande aventure, vous savez aussi distiller le suspense météo !



Le weekend commence de bonne heure le vendredi après midi pour approcher les montagnes.
On n'est pas très loin cela dit depuis Toulouse. Y en a qui mettent la journée ou presque pour arriver.
Camping du Vallespir, y a tout ce qu'il faut. Et à 1 km à peine du départ, on est bien installé.
Un premier wagon de 11 personnes en famille le vendredi, et le reste de la troupe arrive le lendemain.

Samedi faut faire un petit déblocage musculaire.
Une heure de voiture un poil plus, et nous voilà à retrouver les copains du CPRS juste de l'autre côté en Espagne.
C'est surtout pour aller au restau à midi qu'on prend le vélo !
Rosas - Cadaquès en vtt, c'est un programme de 30 km, avec quelques mille mètres de positif.
Super journée !
Et première sortie du nouveau vélo. Merci à François TopWheels pour le prêt des roues, en attendant les définitives. C'est bon d'avoir pu sortir le Yeti pour ce grand weekend de roulage, avec des grosses descentes à se mettre sous les roues.
Bon ce vtt est juste merveilleux ! C'est surement valable pour tous les vtt, mais allez, celui là un peu plus encore 😊. Un top baptême, et une première cabriole aussi. Oups !
Toujours bon au pédalage, mais alors quand ça descend, c'est du bonheur en grand.
Sensass !

Photos de Rosas par ici                                  ► Strava -  Rosas - Cadaqués

En fin de journée, retour à Arles pour la restauration du soir. Entre temps on a récupéré la plaque de cadre (N°66 pour moi 😊).
Le Centre Pleine Nature Sud Canigou où aura lieu le départ du Raid, propose un repas commun à tous les participants, pour être déjà dans l'ambiance. Très bien cette formule partage !
Fin de repas, un petit mot du Président et des organisateurs de ce club bien dynamique.



Au plumard une nuit tranquille. Le temps passe plus vite cette nuit. Changement d'heure oblige.
6h00 du mat ça bouge pour se préparer.
7h15 on approche du départ.
JeanMi, Arnaud, Adrien, Jacques, Thierry, Jean Marc, Mary, Jérôme, Jean Luc, JeanBa, Stéphane, et moi.
Une belle petite troupe pour un grand raid.
Sur place quelques vieilles connaissances (y sont jeunes en fait 😀). Benoit, Thomas, Yohan et d'autres collègues en recherche de sensations fortes.

Départ libre quand on veut. Les premiers démarrent vers 7h00 7h15.
Grand parcours 70 km 3200 m de positif. Circuit au gps.
On discute un poil et on engage la trace vers 7h30.
Température un peu fraîche, mais le soleil est déjà en train de se réveiller. Ce sera top météo !

Un petit km gentil aux abords du village et c'est parti pour gagner de l'altitude sur une longue piste.
6 km pour la bosse 1.
Les copains sont partis quelques minutes avant nous, et du coup on a tendance à vouloir revenir dessus, ce qui fait qu'on monte un peu trop vite à mon goût. Vu le programme, c'est pas le mieux, mais bon enfin on s'amuse déjà !
Ça se passe bien cette grimpette. Pas très dure, elle est impec au début.
Belle lumière, du soleil, de la neige sur les sommets, on peut jeter un œil un peu partout.



La piste s'étire en lacets un bon moment. La pente est plus tranquille sur le haut.
Première descente.
Gaz à droite dans un monotrace. Le bonheur c'est maintenant !
Une pure sente de montagne bien technique, parfaitement sèche, ça se fait sans problème sur des parties plutôt rapides la plupart du temps, c'est parfois un peu chaud dans les blocs rocheux, mais ça passe très bien avec un peu de technique. Sauf un passage énorme qui semble infaisable sans connaitre je pense. Enfin à pied ça passe bien !
Un peu découvert au tout début, et sous la végétation ensuite, c'est très bon de laisser filer là-dedans.
Un peu après la moitié je retrouve JeanBa et on peut finir la descente.
Quelques épingles sur la bas sont difficiles.
Sensass depuis en haut. Bravo pour la première !

Et on a Franck il me semble en mode photographe, qui shoote les passages dans la descente.
Sur le parcours Miguel est présent aussi pour filmer et faire de la photo. Le lien FaceBook de sa top vidéo https://www.facebook.com/RaidDesChapelles/videos/1876172032649341/
Superbe !

En bas on se retrouve quelques uns à rouler ensemble. Benoit, Thierry, JeanBa, Thomas, et quelques autres dont Julien de Nantes.
On traverse le village d'Amélie les Bains.



Pas de temps mort, pas de parties plates, on se remet en position pour attaquer la bosse numéro deux.
On était prévenu que ça allait être rude.
Avant de sortir du bourg, une échelle cimentée à passer. Une centaine de mètres à peine, mais ça penche très fort.
Et sans tarder derrière on se met dans les sentiers de rocaille avec la bonne pierre mobile sous les roues. On va en avoir toute la bosse presque comme ça, sur 5 km au moins.
Le point le plus haut est à 900 m d'altitude.
Sous les roues faut se bagarrer pas mal pour essayer de rester en selle. Ça passe selon la forme qu'on a et la gestion qu'on se donne de l'effort, avec beaucoup beaucoup d'énergie quand même. De bonnes sections on fait du poussage ou du portage.
Il faut globalement rester raisonnable, pas trop en faire même si c'est tentant d'essayer de rouler un max, choisir entre pousser ou pédaler. c'est encore le début de parcours.
Un ou deux secteurs en portage intégral.
Durant cette montée, on passe au ravito 1 vers le km 13. Une petite pause c'est pas de refus.

La progression est lente de l'ordre de cinq km/h tout juste, à peine plus qu'en pédestre.
Un bon gros sentier de montagne qui fait mal. On n'a pas de récup sur les quatre premiers km. Une bonne heure pour arriver au point le plus haut certainement. Et sur la fin on attrape le sentier du GR10.
La trace continue et ondule un peu dans les sentiers. C'est superbe, avec quelques passages souples en travers dans les bois, des passages de ruisseaux bien chargés. Du pur vtt par là !
En haut, c'est pas encore le moment de descendre. On passe le Col de Paracolls,
Cette bosse est longue en timing, et très rude depuis en bas. Mais c'est le deal dans les purs raids montagnards, et une spécialité des Chapelles. Y a du lourd annoncé et c'est conforme.



Ça commence à sentir la descente, la sente s'accélère on a droit à un bon monotrace qui plonge sur la Ribera Del Terme.
Depuis Amélie on avait pas encore touché les poignées de freins. Tu m'étonnes ! Donc là on relâche la pression dans les jambes et on va la mettre dans les durites.
Les descentes y a que ça de vrai ! Superbe ce premier morceau.

Pour ceux qui ont trop chaud, la baignade arrive. JeanBa par exemple s'est laissé immerger sans résistance sur le passage Koh Lanta. Je l'ai un peu aidé certes. Désolé !
Un tronc d'arbre glissant, une corde tendue un mètre au dessus, et allez y messieurs, il faut traverser.
Y a du courant, un peu ou beaucoup de profondeur, et on est pas en plein été.
En passant un par un, c'est bon. Deux en même temps c'est la baille assuré 😊.

Dans le gros ruisseau suivant, bien plus loin sur le parcours, y aura pas de tronc d'arbre, mais des bottes pour ceux qui veulent traverser sans se mouiller.
Bon là il a fallu qu'on se mouille, en bottes ils avaient pas ma taille 😊.

On poursuit sur un bout de route avant de se mettre dans un nouveau sentier. Un petit portage d'entrée, on continue de progresser à sept ou huit ensemble. avec quelques passages délicats à passer en mini portage because trop techniques.
Il y a toujours un ou deux ruisseaux bien irrigués depuis vendredi, pour refroidir les petons si on en a envie..



Ça file en suivant sur le GR qui est toujours bien bon dans le sens de la descente.
km 23 nous voilà à Montalba où nous attend le ravito numéro deux.
Le salé est très appréciable. Et pour refaire le plein de sucre, on tape dans la coca.
Les deux premiers ravito arrivent de bonne heure, mais sont bien placés, vu les efforts que ça représente à chaque fois.

A suivre, une régalade de plus.
Descente copieuse, sur une série de virages serrés. Un poil humide il me semble celle là, mais c'est pas grave, c'est tout bon.
Plus bas on longe un bon moment le ruisseau Montdony.

Un bout de route pour passer quelques minutes tranquille, et on repart à droite dans les singles pour monter encore. On se situe toujours au dessus d'Amélie.
Y a du portage par là. Pas très long à chaque fois, mais ça compte. On achève de gravir la trace jusqu'au lieu dit Puig Nou avant de basculer dans la dernière partie descendante qui revient tout proche d'Amélie Les Bains.
La partie la plus longue avec trois bornes de négatif pour s'éclater. On se gène pas pour en prendre une belle dose.
Et le vélo, eh ben il en veut de la descente, c'est clair. Il s'éclate partout. Toujours précis, maniable, bien agrippé au sol, et ultra moelleux en plus.
C'est le pied les descentes.

Une partie tranquillou en bas permet de dérouler un peu sur un gros km.
Juste au dessus perché sur la colline, le village de Palalba.
Bord de route, bord du Tech, c'est paisible, on voit une troupe un peu plus loin.
Ravito 3. Refaire le plein de tous les niveaux ça s'impose ici. On est juste à mi parcours. Ça fait plus de quatre heures qu'on est parti. 35 bornes au compteur.
Bah y en a autant les amis ! C'est pas finit l'histoire.




On resterait bien encore, à manger et à boire, mais ça avance pas tout seul.
Comme un con je me fais tomber le vtt en voulant mettre de l'huile sur la chaîne. Pfff !!!
Premiers tatouages sur le cadre. Ça commence !
Avec la boue ça se voit pas, mais quand il est propre put... c'est marqué. Je m'en veux déjà, mais y en aura d'autres.

Remise en selle.
Un bout de route, puis un chemin qui monte.
Après la pause, faut remettre les muscles en marche, et ça tire un peu.
On retrouve à partir d'ici le parcours commun au 60 et 70 km. Et on voit un peu plus de monde du coup.

Petit portage soudain, pour couper court à la route. Deux cents mètres à peine avec le vtt à côté ou sur les épaules. Le Yeti ça se porte bien.
On poursuit la petite bosse avant de faire une petite merveille de plongeon sur Mas Nialguer. Délicieux monotraces !

Km 41, ça ne descend plus. Pas bon ça généralement !
J'écoute et je retiens pas trop mal les infos de la veille au repas. Oscar nous avait dit que la deuxième bosse allait faire mal. Bon... c'est vrai on a vu ça ! Et Miguel avait ajouté, attention à la troisième bosse ou un truc dans ce genre là.
Arf alors les gars, on va charger encore !
Miguel sait manier un vtt en montant et en descendant, et particulièrement sur ce terrain qu'il connait par cœur surement. Et s'il vous dit que ça va piquer, c'est que ce devra être le cas.



Alors c'est parti pour la troisième côte.
Rassurez vous y en a que quatre.
C'est d'ailleurs assez simple à piger les Chapelles. 4 bosses 4 descentes.
Pourquoi faire compliqué ??!!
On va endurer dix bornes au moins de grimpette velue.

On est toujours plus ou moins cinq ou six à rider ensemble. Thierry, JeanBa, Thomas qu'on a revu sur la boucle 60, Julien et deux ou trois autres personnes, dont un gars grandasse (Pierre) avec un Specialized habillé en rouge.
Une dinguerie ! Y passe tout sur le vélo, quasiment jamais en portage. Plus haut sur la bosse après un franchissement de ruisseau je l'ai vu enquiller un truc où même à pied je passe juste ! Hallucinant ! Il a souvent roulé un peu devant nous depuis le début.

Bon la bosse 3, kes ça donne ?
Le premier km RAS, sur la route on déroule peinard, c'est quasiment plat
Le sentier arrive sur la gauche. Superbe !
Cette fois la trace est lisse, pas de caillasse ou de misère sous les roues. Ça se monte bien si on a géré, et qu'on soit pas trop entamé encore. C'est plutôt régulier et tout se fait sur le vélo.
Au bout de trois km on sort le nez sur un bout de piste ou de route je sais plus, qui descend un peu, et puis ça repart vers les hostilités.
Une autre couche de trois km en supplément, plus ou moins rude. Les efforts augmentent, l'énergie diminue. Les poussages ou portages reviennent. Dans certains passages, on grimpe sur des petites ornières gorgées de flotte qui dégouline un peu partout.
Sur le final, après avoir passé un bon gros morceau, on retrouve une route pour dérouler jusqu'à Montbolo.
Km 48 - Quatrième ravitaillement.
Sympa cette endroit assez haut perché. On y était déjà venu par le passé.
Temps toujours magnifique, et la montagne toujours aussi belle sous la lumière.



Le restau c'est terminé, on repart.
Petit demi tour pour aller chercher les cinq ou six marches en bord de route, et on se remet à la partie de manivelles sérieusement. Le sentier est très bon, il est aussi très physique maintenant. Il faudra encore pousser quelques secteurs, taper dans les ressources, faire avancer avec la tête plus qu'avec les jambes.
J'ai les crampes qui cherchent à venir accentuer les misères par ici après cette reprise, faut que je gère cette fin de bosse.
Le single reste coriace dans ce sens, alors que dans l'autre on serait aux anges.
Parfois un peu de piste, ça va mieux mais la pente y est toujours. Un petit portage par là tient, pour couper court à la piste. Y sont joueurs les traceurs !

Sacrée bosse que la numéro trois. Certainement plus rude que la deux avec l'accumulation de fatigue et la grande longueur.
Bien vu le ravito au deux tiers !
Depuis le ravito d'ailleurs, c'est trois km de mieux, enfin de mieux j'me comprends 😊, avec du lourd encore pour gagner le Col de la Reducta.

Après le col, c'est mieux là oui. Une piste profil un peu montant, ça permet de se détendre un peu avant les grandes manœuvres de la descente qui se pointent pour oublier vite fait le raidillon qu'on vient de déguster.



Descente du Col d'En Gros. On l'avait faite y a deux ans déjà.
Eh oh... là sans déconner, le must du jour ! Quatre bornes, moins six cents mètres non stop, une folie furieuse !
En plus je me retrouve devant, champ libre, c'est de l'ultra bon tout le long.
Un ou deux chaos rocheux au début, où on passe à pied, et ensuite débranchez tout, ça va tout seul.
La première partie file en s'enroulant autour des arbres sur un monotrace terreux, tout en rippe dans les virages, c'est soft, onctueux, quelques passages un peu tendus, mais on s'en fout ça trace bien et le bike en demande tout le temps plus.
Ensuite plus bas la deuxième partie est plus rocailleuse dans les granits, mais c'est toujours aussi fun, avec une belle trace technique qui se laisse bien dompter.
Je retrouve des top sensations là dedans, et vu la longueur, c'est tout un chapelet de bonheur qu'on a le temps d'apprécier.
C'est énorme encore celle là !

An bas ça relâche sur la route.
Tiens je retrouve Philippe là justement avec ses collègues. Un rider local lui aussi, habitué de ces montagnes et des grosses sorties natures, en endurigide bien entendu.

Une petite pause et on se replonge dans le moulinage.
Km 56 - Encore 15 en gros.
Dernière ascension. Huit km et un peu plus de 500 m de positif. Ça fait des pourcentages bien plus confortables que les précédentes.
Merci aux traceurs de l'avoir mise sur piste celle là. Personne leur en voudra je pense.
Ça se monte pas trop mal, si on est pas encore tout a fait éteint. Il y a parfois tout de même des pentes assez coriaces, mais en contre partie aussi, des portions plus cool pour faire un peu de récup.
On y a trouvé quelques concurrents un peu en difficulté sur le haut, mais tout le monde pédale globalement.
Elle est longue, faut tenir bon et on finit par passer.



En haut ou presque, sur une bifurcation on pense y être, mais il en reste un tout petit morceau de grimpette sous la ligne de pylônes. C'est jamais terminé les bosses aux Chapelles !
Enfin, on atteint réellement le point haut juste après. Altitude 900 m. Les trois points les plus haut étaient sur cette altitude cette année.

Dernière descente des wagonnets.
Il y a deux ans, en découverte, ça avait été top, avec de supers sensations tout le long. C'est toujours aussi bon sur certaines parties, mais j'y ai un peu plus "galéré" il me semble.
Le début est bien défoncé et raviné, je me souvenais pas que ce soit comme ça. C'est pas évident de bien passer. Ça se fait mais c'est plus brouillon peut-être.
Je me suis mis une boite d'entrée d'ailleurs. J'ai manqué mon coup sur quelques pierres entre les arbres, et c'est parti pour la cabriole en avant. Rien à signaler, ça repart aussitôt.

On retraverse la piste plus bas, et ça repart mieux tout de même. Toujours très technique celle là, il faut bagarrer avec le cintre et bouger le vélo.



On manque aussi de jus un peu peut-être maintenant pour conduire plus souple et avec une meilleure vista.
Presque 7h30 qu'on se fait promener dans les montagnes, on est un peu sur la réserve.
Je saisi pas toujours la bonne trace en plus, avec quelques petites erreurs d'aiguillage, car y a plusieurs possibilités de passage.

C'est la partie dit des wagonnets je suppose. C'est super à enchaîner, mais très technique et difficile quand même. Faut être bien physiquement c'est indéniable.
La roche granitique accroche bien sous la roue, pas de glissade, ou de roue qui se barre sans crier gare, ça tiens bon.
Il faut passer avec un peu de vitesse et avec le bon timing sur les toboggans.
Sur un ou deux passages, c'est trop tendu pour y aller. Il faudrait bûcher avant, mais à part ça tout va bien quand on aime.

On quitte la partie technique pour passer en sur vitesse dans la forêt de pins. Ça décoiffe soudain, on est pas habitué à des vitesses comme ça sur les sentiers depuis le début.
Superbe ce passage bien lisse qui se jette sur la route !
Trente mètres de goudron et on repart en piqué avec le petit dessert du jour. Une belle sente bien raide et ultra ludique pour compléter parfaitement la dégringolade finale.

2 km à faire pour descendre au village et c'est finit.
Juste en arrivant dans Arles, y a un bistrot ouvert avec des gars en terrasse qui sirote une mousse. C'est tentant de faire la pause 😊.
Mais bon, allons plutôt la déguster avec les copains sur l'aire d'arrivée.
Il faudra tout de même mettre une dernière fois les pieds dans la flotte pour passer le dernier ruisseau, à deux cents mètres de la ligne à peine.


T'as raison JeanBa, c'est top ! Deux fois top !!

Fin du raid des Chapelles.
Wahou ! Celui là on s'en rappellera encore.
Le plus rude des quatre !
71 km - 3200 m de D+. C'était annoncé comme ça, c'est conforme.
8h20 de temps total et 7h40 de roulage.
Je tablais sur 8h00 au départ, donc ça correspond bien à peu près, de prendre son temps tout en le faisant sportif, de gérer en montant pour ensuite se régaler en descente, sans être trop épuisé.

Sur l'arrivée, le soleil inonde le pré encore. Les tables en terrasse, la machine à bière (merci Patricia) et le stand repas chaud vous attendent.
A table !
Alors la mousse là c'est excellent pour une belle descente supplémentaire. 
Un repas chaud, c'est pareil pour des estomacs bien vides. 
Et petit à petit les tables se remplissent. Fatigué certes, mais avec la banane d'une bien belle aventure marquante. Les copains s'installent, on en retrouve d'autres, ainsi va le vtt...
On prend du bon temps encore !

En soirée c'est le moment de faire le plein de mots clés avec retour, camping, copains, bière, route, nocturne, maison, fatigué, dormir, images, souvenirs, heureux...

Juste quelques mots sur le Yeti tout nouveau.
C'est un régal ! 
Y aurait surement tant à dire sur ce très bon vtt. Mais ce sont des choses qu'on sait déjà, et on en reparlera quand on se verra 😊.
Le semi rigide c'est bien, mais quand même on s'amuse follement quand on ajoute un amorto.
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4 bosses - 4 descentes et c'est finit 😊 !

Le Raid des Chapelles fait sensations. La version 2017 le confirme.
Gros parcours comme à chaque fois, mais avec une difficulté un peu plus affirmée encore.
Ça me convient bien ces raids un peu ultra.
La première partie jusqu'à la moitié, c'est le plus technique et cassant, ensuite au delà à partir du ravito 3 en dessous de Palalba, on peut dire que c'est un chouïa plus "roulant", mais gare la troisième bosse à venir. Et les descentes restent toujours techniques, en même temps que superbes.
Avec une météo splendide, un paysage toujours captivant, et un terrain sec à 98% au moins, c'était géant encore.
Rude en montant certes, mais quand ça bascule, mamma mia woouhh !

Il faut être prêt pour du lourd à tous les étages, sur un parcours guerrier et sans concessions.
On peut le trouver trop dur parfois, peut-être j'en sais rien c'est pas mon cas en tout cas, mais ce qui est sûr c'est que ce genre d'épreuve vous fait passer des caps, physiquement et surtout mentalement, car il faut tenir.

Malgré le très dur parfois où on charge, je m'y régale et j'aime bien me préparer pour faire en sorte d'y prendre le plus de plaisir possible, ce qui est le toujours le cas.
Bon faire plus rude ça va être difficile si on peut dire 😊. Et on a là quand même du puissant en matière de physique, technique, ludique, engagé, avec un timing long sur la selle (sous la selle aussi oui c'est vrai), etc.
Pour moi ceux qui bouclent 60 ou 70 bornes sur un tel parcours, ils sont prêts pour une TransV ou une Shimano Epic (Radon Epic maintenant). Sans parler de les faire en mode course, mais juste pour les boucler dans le timing imparti.
Un gros raid montagne le RDC !



Salut à tous les potes d'ici, d'ailleurs et de partout. C'est un plaisir de partager en vtt.
Un grand merci à l'organisation du Cami Calent Catala. C'est toujours le top de descendre par chez vous. De l'extra très costaud !
Tiens j'ai dans l'idée que l'an prochain à la même date environ, on sera encore dans le sud à tous les coups. On va se reposer un peu en attendant car le lundi, j'étais quand même un peu naze 😊.

Bravo le Raid des Chapelles !
J'ai peu de certitudes dans la vie au fond, mais là je n'ai plus aucun doute sur le sujet. 
Les Chapelles ça envoie, c'est certain ! 
En fait je le savais en plus, avant de démarrer.


Un bon numéro... de département pour faire du vtt 





Repas commun au Centre Sud Canigou à Arles




Les organisateurs, qui vous occupent une bonne journée durant
On aime ça !




On y va ou quoi ?!!!




Thomas - Benoit




Bientôt les bonnes roues François 😊
Celles là vont bien déjà !



Au départ avec Thierry





Première bosse gentil profitez bien !




Jean Luc




Jacques




Jérôme




Stéphane




Deux Jeffsy. Ah non pas encore, mais ça va pas tarder




Mary toujours au top !




On monte, on monte, on monte




Jean Marc - Adepte des belles aventures et des CR aussi




La deuxième bosse va faire mal y parait - Ah bon ??!!!




Géant comme le Raid !




Virage à la corde dans un ruisseau




Thierry - Julien - JeanBa




Au ravito 2 de Montalba



Top photo - Merci Miguel - Un bon résumé du RDC 😊




Des sentiers au top !




Pierre (le grandasse 😊) Lui c'est un furieux ! Y passait tout ou presque sur la selle.




Avant la méga descente du Col d'En Gros après une loooongue grimpette




Philippe et ses collègues en bas de la descente caviar du jour




Dernière bosse plus gentille - C'est mieux maintenant la piste




C'est rude les Chapelles, mais c'est bon !




Dernière DH dans les Wagonnets
Merci Cedric pour la photo




Superbe !





La machine indispensable




C'est pas qu'on vienne que pour ça, mais ça compte quand même 😊 




Le top ! Avec Thierry, Julien, Laurent, Benoit, JeanBa




Thomas - Thierry - moi et Louis Marc




5 commentaires:

  1. Faudrait bien que j'y vienne un jour !

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    1. C'est tous les ans Gaël :-)
      Et le Jeffsy serait en plein dans son élément là-bas !

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  2. Bravo Yves on s'y croirait ... ça donne envie de retrouver la forme pour vivre des aventures comme celle-là !!
    piR2

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    1. Quand t'as bien passé la Pyr'Epic Pierre tu peux aller aux Chapelles 😊
      C'est un top raid !

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  3. Excellent CR comme d'habitude, ça m'a fait remonter les émotions �� ��

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