1 mars 2015

Garoutade - TransBiking - Gravel

Quoi de neuf dans les PO ? 
Ben tu vois en parlant de neuf, ça fait justement neuf Garoutade que j'enquille de suite. Je vous laisse compter le cumulé D+ D-, les bornes, les tours de manivelles, etc. Ça reste des données quantifiables tout ça.

◙  Bonus photos de Patrick Momoye

Mais il est possible que le seul truc qu'on ne puisse pas compter, c'est le plaisir par là-bas. 
On en a prit encore une surdose pendant deux jours.


La Garoutade, c'est une des vraies premières de la saison vtt pour un paquet de monde, et je me vois pas trop faire l'impasse en début d'année. Je suis pas le seul d'ailleurs.
A chaque édition, c'est l'occasion de retrouver un super terrain de jeu, un paquet de potes venus d'à côté ou de très loin, de faire des connaissances toujours enrichissantes, de faire un peu la fête aussi, et tout ça plus le reste, nous offre un max de plaisir autour du vtt. 
Quand on y est tombé dedans une fois... c'est comme le vtt et tant d'autres choses, on devient accro et c'est incurable.

Autre chose au rayon des nouveautés cette année, en plus des 3 parcours vtt, une trace Gravel qui a déjà trouvé de nombreux adeptes, et je suis certain que ce mode de roulage hybride qui mélange la route et les pistes, sur des cyclos cross optimisés, va me plaire.
Au club y a déjà des mordus. 
Plus d'infos Gravel sur le blog de Jean Denis qui était présent pour cette première.
Dans ce département, le tarif kilométrique obligé pour une première Gravel, c'est 66 bornes bien sûr.

Pour le vtt, on avait le choix des parcours avec des distances d'environ 50 km pour la Caminade, 60 km pour la Garoutade et 70 ou un poil de plus pour la TransBiking. Un D+ de 2000 à 2500 m environ selon les boucles.
La Caminade servant de base aux autres parcours vtt. Les traces supérieures sont complétées par des trois boucles supplémentaires au choix, qui se greffent sur la partie commune. Parcours à la carte, c'est un bon plan, avec un gps qui marche bien sûr.

Le décor est planté, on peut démarrer le weekend.
Direction Ille-Sur-Têt, et plus précisément Nefiach d'abord.

Dans le convoi de départ vers le camping, une douzaine de partants. JeanMi, JeanBa, Patrick, Jacques, Jérôme, 2 Stéphane, Marc, 2 Thierry, Jean Luc, et moi.
Petit village tout proche du départ avec un camping idéalement placé.
Vers midi tout le monde s'installe.


Le temps est bon, il fait beau, le vent souffle et ça sent bon les retrouvailles.
L'après midi, un petit roulage en groupe est prévu du côté de Rodès. 35 km environ et à peine 900 m D+.
Sauf pour les trois plus faibles qui s'en vont faire la Caminade. JeanMi, JeanBa, qui feront la Gravel le dimanche et Thierry (Titi) qui lui fera juste la TB le lendemain. 
Tranquillou, comme ça pour s'échauffer un peu. 

Le reste du groupe s'échappe à travers les sentiers vers Ille-Sur-Têt, pour retirer la plaque de cadre, le gobelet et les vitamines pour le programme du dimanche.
Fidèle au poste le team TransBiking est aux manettes, et tout autour un peu toutes les déclinaisons des vtt Caminade.

Sur place on retrouve Miguel venu faire un petit roulage avec nous.
Après les formalités d'usage, on file faire notre petite boucle.
Direction Rodès en parcourant les bords du ruisseau de Thuir, jusqu'à se jeter dans la Têt. Attention de pas y aller direct d'ailleurs sur le splendide passage artificiel collé à la roche. Deux planches et une corde en main courante sur vingt ou trente mètres.
Un peu plus loin, faut de nouveau enjamber les ruisseau plus ou moins en petits portages.
Enfin après un bout de piste, on entre dans les Gorges de la Guillère. Superbe !


Tout le long du petit canal c'est un plaisir de mouliner et de profiter du paysage abrupt de chaque côté.
Superbe tout ce défilé depuis le début.
En sortant de cette passe, on bifurque sur le pont pour garder la route qui défile au dessus du village et commence à grimper vers le barrage de Vinça.
Une première bosse un peu rude sur la première moitié.
Par là haut, on enquille la descente en faisant la variante Miguel 😊. C'était comment dire un peu piquant !
Les sentiers qui étaient bien propres il y a quatre ou cinq ans, sont surchargés en épineux maintenant et c'est un vrai bonheur pour les mollets.
Toute la première partie de la descente est délicate à cause de ces buissons. 
Quand on en sort enfin, il faut remonter un peu sur le plateau pour accéder à la deuxième partie qui revient jusqu'en bas. Là c'est nettement mieux et on retrouve les sensations qui vont bien sur ces descentes techniques et rapides. 

Marc - Stéphane
Allez on remonte. 
La bosse est animée puisqu'on y trouve du monde qui tourne sur cette bosse facile sur piste où on débutera le lendemain. Thierry et Rémy du club de Gagnac sont là parmi d'autres rouleurs. Levens commence déjà à mettre des coups de gaz en montant.

Le sommet est vite atteint. 
On discute un brin sur la hauteur avant de filer sur le sentier qui retourne sur Ille. Très bonne descente un peu plus loin. Un avant goût du lendemain et déjà de bonnes vibrations.

La fin de la descente est bien esquintée et les bords de la Têt en bas ont visiblement ramassés un gros déluge cet hiver, car la route goudronnée n'est plus qu'une large piste plus ou moins sablonneuse. 
On repasse au départ avant de gagner les mobil home.


Le soir c'est restau à Ille. On avait l'habitude de l'Entre Mers, mais c'est fermé. On a opté pour la Vie en Rose. 
Sympa en fin de compte, mais le stock de bière était épuisé déjà avant qu'on arrive. Dommage et curieux pour un restau où tout le monde avait réservé visiblement. 
Y avait du vin de pays 😀.

La nuit dans le chalet, tout va bien. Au petit matin, pareil, tout va bien, vers 5h00 il pleut. Cool 😮! Bon faut y aller quand même.

En partant du camping vers 7h00, la pluie s'est calmé, et en arrivant au départ quinze minutes après, il pleut presque plus.
On retrouve quelques connaissances à saluer.
La pluie s'arrête tout va bien, mon gps démarre pas. Pfff ! C'est bon ça ! Pile poil juste sur le raid où c'est bien fléché 😀, où il faut pas trop que ça déconne à ce niveau là.
Bon pas grave, je la fais en aveugle on va dire. Les copains sont là. 

Selon la forme et l'envie de chacun, on peut pas tous rouler ensemble (c'est bien dommage), mais les deux Thierry (Levens et Titi) ont un appétit féroce. Y plus qu'à les suivre.
Et mon Edge 305 a rien voulu savoir de la journée. Alors que depuis 2007, ça m'est jamais arrivé ce genre de plan rideau. Bon depuis j'ai trouvé une manip pour le relancer et il est reparti. A suivre pour voir.


7h30 par là, on enclenche. 
Parcours au choix dans le groupe, mais la tendance est à la TransBiking et à la Garoutade.

Débuts communs au bords de la rivière et on s'élève vite sur la première bosse. C'est fluide cette année. Y a un peu de monde, mais rien comparé à 2014. En haut le panneau nous envoie à droite pour la première boucle TB. Quatre km composé au début d'un bon monotrace filant, et ensuite on part sur de l'inédit avec d'une petite descente plongeon bien raide et glissante, suivi d'une grimpette tout aussi raide par moment. Petit portage léger, et reprise de la piste pour terminer la boucle.
Pas de souci pour doubler ou rouler à son rythme. 
On pensait d'ailleurs qu'on aller être un peu bouchonné par la suite dans les descentes, du fait que les deux circuits les plus courts allaient éviter d'entrée cette boucle et les autres ensuite, mais en fait on a toujours pu rouler sans retenue, malgré le nombre d'inscrits (400 environ je suppose) et chaque fois qu'on revenait sur d'autres concurrents, comme d'hab ça ouvre la porte direct tout au long du raid.

Suite à la première boucle, la liaison vers Bosc Nègre, c'est des pistes communes jusqu'à se retrouver au dessus de Rodès pour se faire la très bonne descente sur la carrière. C'est dans ces parties qu'on trouve tout ce qui fait le bonheur en vtt. 
On y recroise aussi les copains qui sont sur la Garoutade. Jean Luc, Jérôme, Jacques entre autres.

Descente très remuante dans ses enchaînements. C'est du bon tout simplement.
Au milieu avant le bord de carrière, un gros passage enduro qui se fait bien malgré l'humidité. Bon pardi faut pas se manquer. Le SR 29 pouces est à l'aise, manque juste la tige de selle spongieuse, mais les grandes roues ça va mieux partout. 
Oui oui ça secoue épais aussi le bourrin, mais je peux pas dire que ça me déplaît 😀.
Le final de la descente est très rapide sur les bords des gorges. En passant salut à François de Top Wheels, et Laurent un peu à la bourre pour installer la mitrailleuse à méga pixels. Tout en bas c'est Athanaël qui clôture la descente.


Levens fait le guidage, et Titi galère dans chaque descente avec sa roue avant qui laisse échapper de l'air. Mais vu la forme qu'il a et la petite sortie de la veille, il recolle dans chaque bosse suivante.

Village de Rodès pour une traversée peinard, sans oublier de grailler. Depuis le début on alimente la machine régulièrement.
Liaison pistes et chemins habituels pour s'engouffrer sous la nationale. Les bords du Lac de Conillac, les bords de vignes, le Canigou nous surveille bien sûr, quelques sentiers élargis par le temps qui passe, une rivière pour nettoyer les roues, et quelques raidars nous ramènent rapidement vers la deuxième boucle TB.
Brice est par là en train de bûcheronner pour installer la fin de la descente et éviter de recouper la piste de montée.



Allez gaz vers là-haut sur la piste vibrante jusqu'au Mas de L'Escape. Deux kilomètres pas très difficiles mais qui présentent quand même un bon pourcentage régulier et un sol rocailleux énergivore.
On retrouve Momoye en montant qui navigue plus ou moins solo. On fera ainsi un bout de route commune jusqu'en bas ensuite.
La piste se change en sentier pour finir la grimpette. Y a un bon morceau encore, mais c'est top maintenant. Du pur ride dans la forêt de chênes lièges. Quels petits portages obligés et dans l'ensemble ça passe presque sur la selle.
On débouche sur le final tout proche de ce qu'on appelle communément le CH3. Merci de pas y être monté par la classique infernale, ce sera pour la prochaine fois sans doute.

Bon alors Chef c'est où la trace ? A gauche s'il vous plait, cap en bas et en vitesse.
On engage, ça glisse fort sur les rocailles du début.
Un rider espagnol (Josep) revient dans la descente, J'ai déjà roulé avec lui un peu sur une TransBiking 09 il me semble. On laisse passer et pan y se met une boite direct sur les dalles humides. Rien de grave heureusement, mais spectaculaire en visuel.

On termine la descente excellente. Les parties sèches dans le bois sont extra, et jusqu'en bas c'est top encore. Pas possible de s'en lasser de ces dénivelés plongeants. Il est par contre possible de s'enlacer sur un arbre ou d'embrasser une pavasse.
Je me régale, le Lyti aussi, il est parfait là.
Petit final aménagé entre les arbres pour terminer en beauté. Bravo ! C'est validé maintenant.
Et fin de la boucle deux. Super !


En piste pour la longue du jour. Notre ami espagnol qui termine la descente et son collègue embrayent joyeusement en bas 😀.
Levens ça lui pique aux jambes aussi, faut qu'il irrigue les vaisseaux, alors on grimpe sans trop chômer.
Neuf bornes quasiment pour rejoindre le Prieuré de Serrabonne.
On a le temps de voir venir le paysage, les Orgues d'Ille sur la gauche, les villages de la vallée, les versants en face de l'autre côté où on sera plus tard sur le raid.
On rejoint les deux compères espagnols pour un bout de roulage. Ils avançaient fort apparemment depuis le départ. J'ai retrouvé sa trace sur Strava. Y a des KOM partout et ils ont bouclé en 5h30 de roulage.

En montant au Prieuré, on recoupe une descente déjà emprunté par le passé, mais ce sera pas celle-là cette fois.
Arrivé au bout de la piste, c'est un morceau de route bien lisse et tout neuf qui rejoint le monument.
Lieu idéal pour le ravito central. Bien vu ! C'est superbe par ici.
40 km au compteur qui marche toujours pas.
Sylvain est là entouré de charcutailles, de fromage, (oui moi c'est surtout le salé qui me plait), et d'autres denrées en tout genre. Y a ce qu'il faut pour refaire le plein.
Petite photo souvenir, le plein du camel qui est quasi vide, un peu de coca englouti pour le sucre pur et on est prêt à s'y remettre.


Serrabonne c'est le nom de l'endroit, ce sera aussi le qualificatif de cette descente inédite. Encore que... même si elle sera bonne, je l'ai trouvé bien mieux que ça.
Quand on découvre une nouveauté en plus, c'est toujours un régal supplémentaire.
En tous cas c'est un splendide monotrace taillé pour le plaisir tout le long. C'est sensass.

En bas, c'est reposant de revenir au calme vers Minestrol. La bosse à suivre très roulante vers Casefabre et plus haut un bon sentier à gravir pour le final qui se poursuit un long moment après Sainte-Marguerite jusqu'au Col de la Llosa.
Dès qu'on quitte les pistes pour gravir de beaux monotraces, ça devient plus corsé mais aussi plus intéressant et cette partie est impec pour le vtt. Bien sèche en plus.

Le temps du jour alterne entre couvert et éclaircies. Pas de pluie, des apparitions du soleil parfois, tout va bien pour rouler à bonne température.

Passé le petit col, ça descend. Très bon de nouveau, bien technique aussi. Un ou deux franchissements pas évidents en SR, vaut mieux assurer.
Pour avoir pratiquer toutes ces descentes plusieurs fois, quelques rares passages deviennent plus ardus au fil des années. L'érosion, les pluies copieuses, les multiples passages probablement, produisent leurs effets.

Pour suivre le guide, on file vers Mas D'En Mestres. Une belle liaison boisée avant de descendre tout droit et sans ménagement vers Saint Michel de Llotes. Descente tapageuse et agitée. On est bien là aussi !
Sur le bas, la route nous relie à l'entrée du village qui est fermée. Un éboulement peut-être, des travaux, ou autre chose.
On contourne un peu et on arrive sur un point ravitaillement liquide.
55 km, il en reste un peu moins de 20.

Une petite pause avant la partie finale.
On est toujours trois, Titi faisant l'accordéon dans les descentes avec ses pertes de pression quasi systématiques à l'avant.


Ça mouline deux minutes sur la route et le bout de piste qu'on laisse de côté pour le petit sentier éprouvant qui grignote encore un wagon de watts pour tenter de passer sur la selle. C'est presque faisable mais un passage est trop rude pour les cuisses à ce stade du raid.
On ressort rapidement sur la route, c'est pas long la petite trace cassante.
Ensuite c'est du bitume jusqu'en haut. On peut y aller tranquillou mais pas trop tout en discutant. 
La route est bonne, il fait pas froid, pas de vent, du soleil parfois, tout va bien. On double un Gravel qui termine la bosse.

Au bout de la route, le Col de la Croix de la Falibe. On retrouve Marc qui gravèle un peu plus haut sur la piste. 
Vite fait bien fait on se rapproche du dolmen caché dans la forêt de chêne. 


Très bon sentier pour y parvenir. Mais le top c'est de suite après, sur le monotrace qui sillonne la forêt sur un espace temps qui devrait durer des années lumières tellement c'est bon à l'infini.
Un caviar naturel et intense, bien propre et lisse, très loin du remue ménage des autres descentes agitées. Là, ça va tout seul, tout en virevolte entre les arbres. 
Levens taille la trace devant, et on laisse glisser derrière. Un pur régal de faire défiler jusqu'en bas. Splendide comme à chaque fois cette sente sauvage.

Sur le final, on se jette sur la piste. François (Top Wheels) est là en suiveur du raid.
Une petite bosse encore. Deux bons km de piste rapide, mais qu'on sent quand même passer dans les jambes à chaque reprise d'altitude.
Progression jusqu'à la citerne et on s'immerge à nouveau en monotrace. 
C'est très agréable et commun même bien souvent, lorsqu'on quitte une piste pour se mettre dans un beau single, de retrouver de suite des bonnes sensations. Sur la piste c'est laborieux et lancinant, mais dès qu'on touche la petite trajectoire étroite, hop ça va mieux. Et ce même s'il faut encore appuyer sur quelques petits rampaillous bien raides.


Descente sur Saint Michel encore, mais sur l'autre versant. Une belle trace technique. Tout se fait impeccable, à part deux gros passages monstrueux causé par les ravinements. D'habitude ça passait intégral, mais là pas de risque inutile, je le sens pas. C'est bien défoncé et y a un gros risque de taule monumentale. Dix mètres de pédestre et ça repart de plus belle derrière.
On descend pas tout à fait jusqu'en bas. En recoupant la piste, faut reprendre un peu de hauteur. Mais c'est la dernière fois promis 😀.

Allez, une paire de km pour détendre les jambes.
Levens trouve sûrement que Nice c'est encore loin, alors ça démarre en trombe. Faut dire aussi que y avait deux gars sur la Garoutade qui montait depuis le bas, gentiment mais surement. Ils passent alors que je laisser filer un trop plein de pression. 
Donc ensuite, il a fallu boucher le trou. alors que c'est si simple de respirer un peu et de laisser filer, mais on se refait pas faut croire !
Gaz sans sommation, on y met les dernières cartouches et c'est monté vite en gros. 

Au bout, faut pas manquer le dernier plongeon. Barre à gauche pour disparaître furtivement dans la profondeur du sentier. Un toboggan final excellent. Ouvert il y a quelques années, il a pas pris une ride, au contraire il est bien lisse. Ultime régal plein d'émotions.

Le reste du circuit c'est une formalité de trois km pour traverser la plaine et rejoindre l'arrivée à bonne allure. Les gravels ont du envoyer sur ce final ! 

Bon pour les données gps du parcours, je me base sur les reports Strava des deux Thierry qui ont pointés tout ça. Mais en gros, on a fait 72 km. Temps total de 6h20 environ et demi heure d'arrêt divers. 
Pour le D+ cumulé, c'est difficile de connaitre le véritable chiffre. Ça va de 2200 m à plus de 3000 m selon les gps, les sources, les logiciels de cartographie, les différents sites d'export de trace type Strava ou Garmin Connect etc. 


Sur l'arrivée, je retrouve quelques connaissances encore.
Jean Paul Routens qui a laissé le ski de côté pour venir tester une première Garoutade.
Philippe11 qui lui a troqué les crampons du vtt contre des pneus bien plus fins pour taquiner la trace 66.

Dans la salle, c'est l'heure du repas et il fait faim.
Bière et plateau repas bien complet nous attendent comme de coutume. Parfait pour récupérer tranquillement.
Bon l'ambiance est comme d'habitude orientée au beau fixe.

Côté club, qu'est ce que ça donne, y sont où ?
Les graveleurs sont déjà là, à peine fatigué pour certains. 
Marc ravi de sa première Garoutade avec un entrainement plus que minime, et JeanMi, JeanBa qui auraient pu faire deux tours surement vu leur appétit ce weekend 😀.
Momoye se l'ai fait tranquille sur un parcours à la carte.

Le reste de la troupe rentrent au fur et à mesure. 
Jacques et Jean Luc bienheureux ensemble (c'est des hétéros vous méprenez pas 😀) 
Un peu plus tard, Jérôme qui se recharge à coups de chalumeau électronique à chaque ravito, accompagné par Stéphane qui en est à son troisième raid catalan et à chaque fois le grand parcours sinon rien. Y sont guerriers ces routards et aussi bons sur la selle qu'ils sont excellents pour faire la bringue.


Des nouvelles d'un autre Stéphane (A-Kill) qui a passé le séjour avec nous. Il s'est un peu amoché un mollet et est allé se faire poser quelques points par un véto de Prades. Y a pas de toubib selon Levens là-bas 😀.
Bon mais il va bien et ça va vite passer.

Allez, c'est pas qu'on s'ennuie, tout au contraire même, on poursuivrait la discussion encore longtemps, mais faut terminer tout ça pour que ça recommence ensuite de plus belle.
Le temps de se remettre sur la selle (argh ! pas cool l'assise) et de refaire quelques km pour tourner les jambes vers le camping. 
Ça passe vite, trop vite, un bon weekend de vtt.

Une Garoutade de plus dans les jambes. 
Fidèle à la plupart des autres auxquelles j'ai pu participer, roulante en montant et excellente en descendant. Ça a toujours été un peu ça depuis 2007 quand j'ai commencé. Quelques années le positif était plus rude à passer, mais dans l'ensemble on a bien profité des pistes pour grimper.
Un bon sentier est bien mieux certes pour prendre de la hauteur, et c'est d'ailleurs plus proche de l'état d'esprit de l'organisation qui nous proposait les TB 66 et 09, mais sur les Garoutade autour d'Ille-Sur-Têt, c'est un excellent moyen de faire passer le D+ plus facilement pour tout le monde, chacun naviguant à son rythme et selon ses envies.
Et ensuite une fois au bout de la piste, on peut se plonger dans le vif du D- et pouvoir être fin prêt pour les grosses descentes proposées en ayant un max de fraîcheur pour s'éclater. Et d'ailleurs les descentes sont plutôt coriaces et longues, faut pas trop être rôti pour les apprécier.


Les enchaînements de pistes ont permis aussi de mélanger les différents parcours, et d'ajouter le Gravel qui chemine beaucoup sur les parties communes au vtt et ainsi faire que plein de personnes avec du matos différent peuvent se retrouver parfois, pour discuter, échanger, se tirer la bourre ou mettre des coups de gaz un peu partout. 
C'est une belle réussite d'ensemble là encore.

Voilà la Garoutade en bref, c'est de bas en haut très bon pour travailler la forme, et de haut en bas, alors là c'est le top pour se gaver de plaisir. 
Bon moi ce raid m'a toujours plu, c'est pas nouveau. J'ai passé un super weekend avec les copains, revu du monde, rencontré d'autres riders, et tout ça autour du vtt. Trop bon !
Merci à tous.

Bravo encore et merci au team Caminade pour la mise en scène.
Salut.
L'an prochain, même heure même endroit 😉. 



Thierry (Levens) - Miguel


Thierry & Thierry - Mes deux guides du jour 😀


Jean Denis et Marc - Graveleurs


Caminade Gravel - C'est le vélo gravel qui m'irait bien dans la futur


Bombasse & pack de bière - Le cocktail idéal en vtt !




Au dessus de Rodès - Jean Luc


Patrick Momoye


Jérôme (Fefe)


Les bords du Rec de Thuir



Jacques


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