7 octobre 2016

Roc d'Azur - Marathon

Fin de saison estivale au Roc d'Azur avec grand soleil quasiment tout le temps. Le weekend à rallonge permet de faire la bringue autour du vtt, et aussi de finir un peu la saison avec une petite course au passage.

► Strava - Roc d'Azur - Marathon


La grosse machinerie événement de masse se met en marche chaque année en octobre, et les records de fréquentation sont battus à tous les coups.

La multiplication des courses et des formats durant quatre jours non stop, est là pour attirer un max de monde, et ça marche bien.
Pour ceux qui veulent courir plusieurs jours de suite, vous pouvez enchaîner une course par jour, ou encore en suivre un max en temps que spectateur sans trop avoir le temps de souffler.

Plus de vingt mille participants c'est pas rien comme rassemblement.
En plus de trente ans, le rythme faiblit pas.
Salon, animations, démos, et autres soirées festives permettent de faire un séjour ultra complet.
Ensuite on apprécie ou pas, selon ce qu'on recherche, mais le Roc ça reste une belle et grande fête.

Depuis 2012, j'y refais un passage chaque année quasiment.

Toujours bien accompagnés par quelques joyeux lurons du club. Le but étant de s'amuser autant qu'on peut, et ça marche à tous les coups là aussi.



En 2016 on est 7 pour la partie de manivelles varoise.

JeanBa, Jérôme, Christophe, J Luc, Patrick, Stéphane et moi.
Une seule épreuve nous intéresse c'est le Marathon du vendredi.
Un peu plus de quatre vingt km et des bosses pour passer 2300 de positif environ.

Pour la piaule c'est camping comme d'hab. De là on peut organiser les journées facilement.

La base nature de Fréjus étant tout proche à quelques km.

Jeudi matin en faisant un petit tour de chauffe, j'ai assisté au départ des Masters qui font un bon quarante km. Sur la piste poussiéreuse des étangs, ça déboulait à bloc pour les premiers. Impressionnant l'allure !


Un peu de tourisme pour finir la matinée et l'après midi est consacré au salon.

Pas mal de matos sur les divers stands extérieurs ou intérieurs. Le VAE s'affiche un peu partout, mais il reste encore des vrais vtt 😊.
Pour faire le tour des expos, une petite demi journée c'est pas mal.
On retire notre dossard au passage, avec un dispositif amélioré cette année. Il n'y a plus de longue file d'attente pour ce qu'on a pu constater.
Et à l'entrée de la base les bistros permettent de pas se déshydrater avant la course.



Le soir un petit restau sérieux sans trop d'excès et une nuit de sommeil tranquille.

Il est tombé trois gouttes de pluie en début de soirée. Même pas de quoi mouiller la poussière.

Vendredi 7h15, on s'empile contre les grilles pour la première vague de départ.

Les sas s'ouvrent pour aller se mettre en place.
L'organisation du Roc nous sort un petit coup fumant et fort apprécié des quelques 300 qu'on était.
Alors qu'on doit logiquement aller se positionner juste derrière les 100 Élites qui sont prioritaires devant, les portes s'ouvrent pour laisser rentrer une vague de 200 participants qui font le Roc Trophy (4 courses en quatre jours).
C'est pas top comme dispositif ça. Y a du monde à doubler ensuite sur les premiers km. Mélanger les courses sur un départ, c'est du jamais vu je pense.
Une vague juste derrière à quelques minutes aurait été beaucoup plus judicieuse.
Bon enfin, faut faire avec.



Une fois tout le monde derrière le portique, le départ est donné un peu après 8h00.

Tout le monde au sprint, c'est bon pour les cadors, mais pas trop pour les types normaux.
Bon tant pis, pris dans le jeu de cette furia, on tente de s'accrocher un peu pour aller se positionner au mieux avant que les traces ne se resserrent.
Le départ ayant été un peu modifié avec une nouvelle passerelle sur la rivière (bien vu ça), c'est bien plus fluide. Parfois il y a juste quelques ralentissements, qui font du bien du reste.
Cette nouvelle option aménagée en pont flottant, évite la remontée sur la route qui créait des bouchons avant.

Le Marathon rassemble environ 2000 participants engagés sur cette épreuve.

La plus longue et la plus intéressante je trouve pour profiter au maximum du site du Massif des Maures.

Le temps est parfait et pas très chaud. Un beau soleil inonde les collines, et le terrain ultra sec est submergé par la poussière. On va en manger toute la journée.

Cherchez pas les flaques, la seule et unique dans le coin, c'est la Méditerranée.

Les parties roulantes du début sont très vites passées. Le passage en montée dans le camping permet d'attaquer le dénivelé et de s'approcher rapidement de la montée du Fournel.

Piste billard très large, ça grimpe un bon moment plus ou moins raide.



La descente qui suit est classique et bien bonne. Sur le dernier secteur le plus accidenté, il y a généralement pas mal de monde sur la bonne trace à gauche, mais on peut passer tout à droite sur les parties cassantes pour doubler quelques gars.


Le circuit est quasiment le même que les précédents. On enchaîne les bosses sur piste la plupart du temps. Parcours toujours rude en mode course. 

J'avance pas trop mal, mais les pistes ça me saoule vite. Faut toujours emmener du braquet, pas mal de monde me passe.
Y a que quand on choppe une descente ou un sentier que je retrouve du bon plaisir.
Jusqu'à Roquebrune, on passe par les Clapiers et la Flûte.
Les deux ou trois descentes sont très bien.
Pas ou peu de bouchons, c'est assez fluide. Seuls les passages très techniques obligent rapidement certains à quelques brefs arrêts. Pour doubler, on passe où on peut 😀.

Sept ou huit ravitos en tout pour refaire le plein de flotte ou de produit, Je m'arrête pas sur les quatre ou cinq premiers. Sur certains je prends juste un verre au passage.


On navigue un peu au dessus du village de Roquebrune avec quelques très bons sentiers, avant d'attaquer une remontée du genre longuette vers les hauteurs, pour aller chercher la boucle classique de Campos.

Très sympa cette partie ! Une fois terminé la piste, le monotrace est sensass pour redescendre.
Sur certaines parties, on reprend des tronçons de spéciales d'enduro.



A mi parcours pas tout à fait, on se cogne la très longue bosse vers Valdingarde, qui passe au bord du Lac du Clos.

Sept ou huit km environ. Chemins ou pistes pour la plupart du roulage par là, mais aussi de petits secteurs très bons, en monotrace rocailleux avec quelques passages plutôt techniques parfois.

La piste pour terminer la bosse arrive au col. Km 52.

Je picole vite fait un verre ou deux de flotte et je m'escape par la route pour aller chercher la descente.
C'est toujours top celle-là. Rapide et technique à la fois, on y trouve de supers sensations tout le long.
A ce stade de la course, y a pas grand monde dans les sentiers.
On roule depuis pas mal de temps avec plus ou moins les mêmes personnes qui sont sur un rythme similaire.
Dès qu'on revient sur un gars, ça passe sans problème pour doubler.



Ce dernier tiers de parcours est pour moi le meilleur.

C'est là où on y trouve le plus d'amusement dans de nombreux monotraces.
Si les deux premiers tiers du circuit sont plutôt riches en pistes ou chemins, que je trouve chaque année un peu trop roulant, mais qui permettent de bien fluidifier les concurrents du coup, cette dernière longue partie est top pour s'amuser.
De plus le visuel sur la mer est de toute beauté à quelques endroits hauts perchés. Le ciel du jour est limpide, c'est splendide avec le bleu azur !

Joli ça fait pas tout ! Faut encore appuyer partout. Alors qu'on serait si bien en mode balade pique nique.

Je roule au mieux bien sûr. Pas de temps morts ou de coups de barre, même si souvent j'ai l'impression de pas avoir de sensations optimales il me semble. Côté cardio ça va, mais les guibolles sont pas hyper fringantes.
J'ai doublé un petit peu tout le long, mais je vois surtout que je me fais passer par beaucoup de monde surtout. Le rythme de la plupart est un peu plus élevé c'est net.



Plus on progresse, plus on se retrouve seul sur les 25 derniers km.

Suite à la bonne et longue descente de Valdingarde, c'est les petites bosses vers le Car Brulé.
Je fais une petite pause recharge de liquide au ravito.
Ensuite ça ondule encore avec l'approche du Bougnon, pour finir par le passage très raide, qui fait le plein de spectateurs chaque fois.
Ça continue de grimper encore un peu derrière sur les chemins et sentiers qui domine la mer.

Pour la descente. le monotrace est bien bon encore.

Je me trouve le moyen de me mettre une belle gamelle au début. Un secteur rapide et joueur, je roule sur un bidon perdu un peu embusqué sur la trace de passage. Pas possible à éviter. La roue avant se barre vers le buisson, le vélo et le bourrin dessus obligés de suivre bien sûr ! 
Allez pim, une valdingue au tas pour le compte. Une envolée avec élan surement très belle au ralenti, pour se mettre en vrac très vite. Réception plongeante, sauve qui peut sur le côté.
Plus de peur que de mal encore heureux !

Je me ramasse pronto, et je repars après une lecture des dégâts. Bof y a rien, à part un peu de muscles froissés je pense. Tout juste quelques rayures.
Les pompiers et signaleurs (très nombreux sur le parcours), ont zieutés la scène cents mètres plus bas. Ils prennent des nouvelles au passage mais je leur signale que tout semble ok.
Quelques secondes pour se remettre dans le trip et j'y pense même plus pour achever la bonne descente.
J'ai par contre voilé un poil la roue arrière. C'est pas gênant.



La descente se poursuit avec un petit passage qui remonte au milieu. Ça tire sur les cannes pour passer la bosselette. 

Derrière on cavale fort jusqu'au passage en bas du lotissement.
Invariablement chaque année, la montée suivante fait toujours aussi mal. Si vous avez encore un peu de condition physique ça va, bien que ce soit rude et pas rapide, mais si vous êtes cramé, là c'est du lourd très long.
Je passe pas trop mal encore, en tous cas mieux que l'an dernier où j'avais eu du mal à rester en selle en haut pour la grosse pente finale.

La suite est top dans les sentiers. 

Toute la crête au dessus de Saint Aygulf est idéale pour se régaler. 
En plus du visuel ravissant, les monotraces permettent de bien s'amuser pour peu qu'on soit encore gaillard. Plein de relances techniques dans quelques jolis toboggans.

Plus loin avant d'entamer la dégringolade finale, on a toujours des talus très costauds à grimper avec des rampes pas longues, mais très pentues. 
Ça passe partout et j'en profite pour tester et valider ma transmission 1x12. 
Avec un 30 devant, je pense avoir trouvé le développement qui va me permettre de tout faire quel que soit le relief ou la difficulté, de ce que je fais habituellement.
De la plaine à la montagne, on peut rouler suffisamment vite ou grimper de fortes pentes avec l'énorme cassette arrière.



Dernière descente en mode rapide. Sur le Roc tout passe impec. 

Pour rejoindre le bord de mer, on passe le pont flottant, le bord du camping et les chemins herbeux des bords de plages.

Le premier passage dans le sable se fait presque sur le vtt, sauf les derniers mètres à côté du bistrot.

Un km plus loin même pas, le sentier des Douaniers est le dernier top passage technico ludique. 
Quelques mètres au dessus de l'eau, c'est tout bon !
On repasse ensuite sur du sable bien roulant. Le petit ressac des vagues vient tout juste lécher les pneus.

Dernière ligne droite, pour boucler ce grand tour. C'est pas le plus facile et j'ai plus trop de force. Les jambes sont lourdes. 

Cette partie se fait au dessus de trente à l'heure généralement. Je suis péniblement à 27/28. En solo avec vent de face, c'est long ces deux km, même si ça passe vite. 
Au bout de la piste cyclable, le final modifié est plus rapide et meilleur qu'avant.
On retraverse les passerelles flottantes et la fin arrive vite avec un morceau de sentier très bref qui nous emmène rapidement sur la base d'arrivée.



Passage de la ligne après un petit tour le long des barrières.

Fin du Roc Marathon. Ça c'est fait !
J'en termine en 5h35 pour 84 km avec 2400 m de positif. 15 de moyenne, et deux minutes d'arrêt.
Sur les trois dernières éditions, je suis à peu près toujours dans le même timing à quatre ou cinq minutes d'écarts, selon les parcours et les années. Je pensais faire mieux cette fois, mais non en fait, je reste dans les mêmes temps au fil des ans.
Le circuit évolue un peu chaque année, au gré des éditions, en ajoutant des morceaux ou en faisant quelques variantes.

Au classement, 406 ème ! Gloups ! 😀

Certes vu comment ça roule et comment je me suis fait doubler, on voit que le niveau augmente.
Etre dans les 200 comme en 2012, ça n'est plus jouable maintenant. 
Mais on va pas lâcher le morceau pour le futur. 
Le Roc c'est une course et à le faire, autant faire au mieux.



C'est aussi une belle fête complète, qui me plait chaque année.

Le parcours du Marathon est idéal et suffisamment long pour s'y régaler. Dur dur aussi de par sa longueur et son dénivelé de bonne proportion. La difficulté globale est elle très abordable.
Je le trouve plutôt très roulant sur la première moitié, mais c'est dû aux nombreuses pistes plutôt larges qui ne sont pas des terrains habituels qu'on pratique toute l'année par ailleurs. 
De toute façon un parcours composé uniquement de sentiers serait infaisable avec les milliers de participants inscrits sur les 3 ou 4 courses les plus importantes de cette énorme manifestation. 

Sur le côté organisation, c'est bien maîtrisé et fluide pour l'ensemble. Le nombre de bénévoles est toujours très impressionnant. Merci à eux. 


Sur l'aire d'arrivée, y a du peuple. 

Au ravito, on peut se restaurer. C'est moins garni que d'habitude il me semble. Des fruits, quelques sandwichs vite épuisés, de l'eau, des barres de gâteaux quatre quarts, de l'isostar et quelques autres bricoles certainement.
On attend que les copains terminent, avant de passer à l'épisode bière, juste avant de sortir de la zone d'arrivée. Ça c'est top !
On nous remet au passage le maillot officiel de ce 33 ème Roc d'Azur.


Avant


Après

Traversée du salon avec les bikes, et cap vers le camping pour enlever les surcouches de poussière.

Mais quand même après une telle journée bien belle, on fait d'abord un pit-stop supplémentaire au bistrot juste en face à côté du podium.
La pinte est bonne, y a de la frite aussi qui circule. Tout le monde retrouve la patate !

Retour dans nos bases un peu plus tard, pour un brin de toilette.

La soirée s'entame au restau avec les copains niçois Thierry et Paulo, avant de passer dans un troquet de Saint Raphaël pour débuter la nuit.
Pas loin de là, une discothèque permet de finir tranquillement une bonne partie de la nuit avant d'aller un peu roupiller.

Samedi matin de bonne heure, mode spectateur activé sur le Roc Tandem. Toujours impressionnant de les voir évoluer dans la descente du Fournel !


Pour la suite, après un dernier passage sur la base pour manger un morceau, cap vers Marseille l'après midi pour finir encore plus fort ce super weekend chez des amis. 

Cassis, les Calanques, les parfums et les marchés de Provence, c'est que du bon partout.
Délicieux tout ça !

Le Roc c'est top !

Y aura une suite forcément.
A la prochaine donc.


2300 de Dénivelé - C'est quand même costaud le Marathon




Jeudi veille de course




Vendredi fin de course




Après l'arrivée




Restau Saint Aygulf - Une petite soirée sympa avec les copains
La nuit ne fait que commencer



Poursuite de la soirée en boite - Récup active





Le CCC (Cami Calent Catala) en tandem sur le Roc
En attendant le RDC 2017




Nouveau partenariat Peugeot Mavic
Ça a de la gueule quand même !




Un splendide Gravel




Un modèle de fourche de plus




D'abord on avait le plateau rond, puis on a l'ovale, et maintenant l'ogival
Faut toujours pédaler... rassurez vous ! 😀





Dur sur la fin ! Ravi de terminer




Un petit tour sur Cassis pour terminer le WE

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Bonus photos
















7 commentaires:

  1. Yves.
    très sympas de découvrir de l intérieur cette usine à gaz .
    vous avez la caisse .enchaîner une soirée discothèque après plus de 5h.de bike en mode énervé.
    respect !!!

    A++.

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    1. Une petite fête c'est bon pour la récup ! :-) C'est comme quand on attaque la charcutaille à la fin d'une balade !
      Mais y en qui pionce en boite parfois :-)

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    2. je veux bien le croire !!! (lol).

      A++.

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    3. je veux bien le croire !!! (lol).

      A++.

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    4. J'ai les noms de ceux qui pioncent en boite, les types ils ronflent tellement que l'on entend même plus la zik dans la boite ;-)
      Furious

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    5. Les noms c'est bien, mais les photos c'est mieux !! :-)

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  2. Harg, pas de photos, ce qui ce passe au roc, reste au roc.
    Ou alors faut voir avec les paparazzis de la soirée.
    Furious

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