11 juin 2006

Côtes Gasconnes

Il est parfois dommage de n'avoir que deux mains pour applaudir. 
Rappel des faits.
Dimanche 11 juin 8h du mat on arrive à six à Fontenilles, p
our les Côtes Gasconnes. Un raid près de chez nous organisé par le club local qu'on connaît bien.

Salut tu vas bien, tout ça tout ça, on avale la chocolatine, on met la plaque (sur le cintre) et on y va piano pour le grand circuit. 
On connaît plus ou moins la région, le relief et le type de terrain qu'on va parcourir.

Premier constat, on tourne à l'envers. On progresse sur des chemins, sentiers et pistes roulantes. Quelques bosses gentilles pour chauffer suivies des descentes rapides, le tout bien enchaîné, sans temps morts avec ce qu'il faut de route quand on peut faire autrement. 
A peine une petite vingtaine de bornes plus loin, se présente le premier ravito bien charmant. 
Quand on arrive parmi les premiers on a une belle impression d'ordre, les assiettes sont bien disposées, les tables sont nettes et puis les affamés n'ont pas encore mis le souk. 
Faut dire aussi que c'était tenu par des dames qui sont encore meilleures que les mecs quand même pour la déco et le rangement (enfin normalement)
Question victuailles, pas d'inquiétude y a plus qu'assez de choix et on s'est d'emblée concentré sur les crêpes. 



Reprise de la cadence sans faiblir pour ce qui va être un moment de plaisir intense. Je pourrais dire une éternité presque, tellement ça a duré. Une monotrace sensass dans un bois que j'ai pas le souvenir d'avoir déjà parcouru. Non seulement c'était extra mais surtout c'est incessant, ça n'arrête quasiment jamais en 10 ou 15 bornes. 
Des enchaînements permanents entre les arbres, à n'importe quelle vitesse on se régale. Tantôt technique, tantôt rapide. On monte un peu sèchement et on se lâche derrière. On traverse à peine une route et hop ça recommence de plus belle. 
Heureusement qu'on sait qu'on est proche de Toulouse, car par moments dans les pins on peut imaginer pédaler dans de superbes sous-bois montagnards. 
Avoir pu mettre de tels passages aussi longs, c'est tout simplement fabuleux. Il faut le vivre pour s'en rendre compte. 
Les quelques racines ou branches piégeuses étaient taguées pour un parfait signalement. Le balisage au passage était bien, pas de souci majeur. C'est des vététistes qui là encore on fait le parcours. On ne peut ressentir les choses qu'en vtt et savoir que les types que tu vas faire passer là vont se régaler. On arrive au ravito deux sans s'en rendre compte avec une impression d'avoir fait quelque chose de prodigieux.



On refait le plein pour la dernière moitié du parcours plus classique mais toujours plaisante et variée. C'est fouillé, joli travail de reconnaissance pour essayer d'enchaîner au mieux les kilomètres. Encore des passages très joueurs et des bosses qui commencent à peser. Jamais bien longues mais éprouvantes sous la chaleur. 

Un super souvenir que la dernière descente qu'on ne dévale jamais d'habitude que ce soit pour la Salvetat ou Fontenilles. Une monotrace toute droite, bien lisse et d'une rapidité étourdissante. A fond à fond à fond et en bas un petit fossé pas méchant mais à cette allure Woooouuuuh c'est chaud. 
Deux derniers sentiers amusants, le passage des palettes et on y est.

72 km pour 1600m de dénivelé annoncé. Faut se le gagner ! Une superbe édition. 
Bravo !








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