6 octobre 2017

Roc d'Azur Marathon

Allez hop 4 jours de bronzette.
La fin de saison se passe dans le sud-est comme chaque année ou presque.
Le soleil, le mer, la foule en surnombre, le marathon vtt bon et dur, le salon surchargé de matos, le bar à l'entrée, les copains, la bringue.

► Strava - Roc d'Azur Marathon

El Camino dé Cuba pour les spéciales nocturnes, les tarifs d'inscriptions qui atteignent des sommets, la poussière qui tapisse les singles, les bouchons du début, les crampes de la fin, le joli paysage méditerranéen et l'ambiance effervescente, c'est tout ça et bien plus encore le Roc d'Azur.
Et toujours autant de monde on dirait, années après années !

Gros WE sportif.
On roule fort tous les jours. Le jeudi en bagnole, le vendredi en vtt, le samedi du salon au bar et en nocturne, et le dimanche pareil pour le retour.

Comme d'habitude, la version 2017 du Roc remplit les sentiers varois pendant 4 jours.
On y trouve presque tous les types d'épreuves vtt pour satisfaire et attirer le plus grand nombre.
Si vous voulez faire des balades tranquilles et bucoliques dans les monotraces, c'est pas trop le bon weekend. La foule est dense, et les singles sont gorgés de vététistes. 
Et la plupart des épreuves étant des courses, c'est pas non plus bien conseillé si on veut rouler en mode touriste.



Fin de matinée le jeudi, on se pose au camping Riviera d'Azur à Fréjus.
Bien situé pas très loin de la base nature, on est bien installé au bord de la rivière. De plus la ligne de départ est pas loin, et facile d'accès par les pistes et les voies cyclables.

Les coursiers club cette année sont au nombre de 6. Christophe , J Luc, Stéphane, Patrick, Jérôme et moi.
L'après midi on fait un petit passage sur les stands tout en récupérant le package aux inscriptions. Avant que la nuit se ramène, une petite hydratation sérieuse est de rigueur au bistrot. Je dirais que pour des "sportifs", on a assuré un max 😀!

La soirée arrive vite. Repas au restau du camping, derniers préparatifs et on s'éclipse dans les plumards.
5h30 du mat - Une alarme se déclenche. Put... de réveil !
6h45 - On plante devant les grilles sur l'aire de départ. Départ en nocturne bientôt si ça continue. Demi heure plus tôt que d'habitude.
7h25 - Plus de 700 gugusses empilés dans la première vague. Le mélange entre le Roc Trophy et le Roc Marathon est pas top. Une vague spécifique au Trophy serait plus judicieux.
7h30 - Ça déboule plein pot dans la prairie.
C'est parti pour le Roc Marathon. 86 km 2300 m de positif, 2500 participants et selon le niveau, de quatre à dix heures d'efforts pour boucler ce parcours.



L'an dernier j'avais mis les gaz un poil trop fort d'entrée pour éviter au mieux les bouchons, et sur la fin j'étais un peu à la ramasse. Cette fois, on va faire plus prudent. Je roule un peu moins fort sur les cinq ou six premiers km et même durant la première heure en gros.
Le début du parcours à la sortie de la base, est à l'envers par rapport aux autres années et je trouve ça bien mieux et plus fluide. Au début de la première vague, aucun bouchon sur les six premiers km, juste quelques ralentissements sur les ponts flottants, mais ça reste fluide et sans perte de temps.

Passé les portions roulantes, on entame la première bosse. Ça monte sec dans le village vacances, et par la suite les pistes s'élargissent pour grimper la longue bosse. Et là ça double fort. Je monte pas trop mal en gérant, mais j'ai pas doublé beaucoup de monde.
La mer en visuel par l'arrière c'est toujours agréable côté paysage, mais pour la partie physique, ça reste rude en mode course.

En haut on bascule dans la descente du Fournel.
Archi connue, c'est toujours à peu près pareil avec beaucoup de monde plus ou moins habile quand on se met à descendre. C'est assez étonnant de trouver en première vague, et plutôt dans les trois ou quatre cent premiers, quasiment que des gars qui sont en difficulté.
Sans parler de descendre comme les élites, mais au moins avoir une allure rapide sur des parties qui restent peu techniques.
Sur la partie finale de la descente qui est très chaotique, là c'est pire. Des gars en vrac, en perdition, au ralenti, et en tous cas pas du tout à l'aise.
Bon ça permet d'en redoubler pas mal du coup.



Km 13 on se met à grimper vers le sommet de la Flûte, sans passer par les Clapiers comme à l'accoutumée.
Alors si les bouchons ont été éliminés au début, tout en haut de la bosse, une variante bien sympa avec un petit portage met tout le monde le pied à terre pour franchir un gros pierrier. Ça bouge pas pendant quelques minutes, et une fois qu'on est passé au compte goutte, la belle descente derrière se fait quasiment au ralenti.
Ça m'a un peu pété le moral tout ça ! Ça roulait bien jusqu'à là, et puis d'un coup c'est un peu la misère.
Le passage globalement est extra, et c'est même bien d'avoir permis de passer par cette variante, mais sur une course de 2500 bonhommes, c'est de gros bouchons direct et ça saoule vite.
Et encore, j'étais pas trop mal placé je suppose, donc c'est quatre ou cinq minutes de perdues au max avec ce ralentissement, mais ceux qui vont arriver derrière (trois ou quatre vagues de 500 encore), bon courage !

La descente se fait au ralenti la plupart du temps, à part sur la fin. C'est encore bien dommage, mais faut faire avec.
Passé le petit portage final pour sortir du ruisseau, c'est de la piste qui poursuit en descente et quelques parties plates ensuite avant de remonter dans les collines.
Sur les larges pistes ou chemins, j'ai toujours l'impression de me traîner, surtout que ça double pas mal. alors que dès qu'on repasse en sentiers ça va beaucoup mieux.
Les sensations sont pas trop mal. C'est toujours dur le mode course et je manque de pratique c'est clair, mais mon cardio me dit que ça tourne rond.



Dans la bonne descente joueuse vers Roquebrune, je me régale entre les ornières et les passages un peu tendus.
Pas de problème pour suivre le balisage avec des grands panneaux indicateurs.

Côté ravito, ça va bien pour ceux qui veulent en profiter. Il y en a huit ou neuf sur le parcours. Pas possible de faire de fringale. 
Certains ravitos ont manqué de flotte y parait ?!!! Euh... c'est sérieux les mecs ?!! La machine à pognon d'ASO est pas foutu de mettre suffisamment d'eau sur les ravitaillements ? On est en plein délire là ! Et clairement dans le foutage de gueule.
On comprend mieux qu'il y ait eu des coups de gueules sur ce point ainsi que sur d'autres problèmes plus ou moins récurrents qui se sont accumulés cette année. 

Par contre, grand merci aux bénévoles toujours sympas et accueillants, qui assurent la plus grosse part du taf à fournir pour assurer le bon déroulement des courses. Et carton rouge en passant, aux quelques demeurés, qui les rendent parfois responsables des couacs de l'organisation. Faut être con ou abruti (oui c'est vrai ça va de pair) pour aller rembarrer un bénévole.

Bon sinon, j'ai expérimenté une technique nouvelle cette année pour la boisson. Je pars avec deux litres et demi de produits sur le dos, et je fais un stop à chaque ravito sauf le premier et les deux derniers je crois. Je m'arrête quelques secondes, je siffle deux ou trois verres de flotte et je remets les gaz.
Ça m'a permis de passer la course sans recharger la fiole dans le dos, et les arrêts brefs, ça casse pas du tout le rythme.
Pour manger j'ai suffisamment de gels pour m'alimenter dans les parties calmes.
Il a fait chaud mais pas trop, et ça a bien marché comme ça jusqu'au bout.

De Roquebrune à Valdingarde, c'est une partie classique et inchangée chaque année. Malgré pas mal de pistes encore, on a tout de même de belles parties en monotraces.
Et puis ça va pas trop mal mon allure de roulage. Globalement je savais avant le départ que je serais un peu mieux que l'an dernier et c'est vérifié sur le terrain.
Mis à part le mal au dos, du à l'effort, au manque d'habitude du mode course, et à l'option vtt semi rigide plutôt que tout mou, je gère impec. Les crampes sont pas loin vers la mi parcours, mais je sais faire avec.



Km 47, Col de Valdingarde. Le point le plus haut du circuit.
Un petit bout de route nous envoie rapidement vers la descente. C'est du tout bon par là ce monotrace. Il n'y a plus grand monde, la voie est libre. Même si on rattrape parfois quelques concurrents, aucun problème pour passer.

Le parcours toujours bien roulant est meilleur sur la deuxième moitié, avec plus de variété et un peu moins de pistes.
Les petites bosses et descentes se succèdent en passant par la citerne du Car Brulé, pour arriver plus loin et plus bas, vers le passage du Bougnon. Km 58.
Grosse pente, on est déjà bien fatigué, plein de spectateurs, c'est toujours un bon moment bien animé.

Sur la pointe, on enquille une longue variante cette fois.
Exit la voie de droite, on zippe plutôt vers la gauche. Ça descend c'est cool ! Oups non en fait ! Cents mètres à peine et c'est reparti vers les hauteurs. Une pistasse large et usante pour le moral. On aperçoit les gonzes plus loin qui montent encore. Pff rude rude !

Bon par contre dès que c'est finit d'appuyer sur les manivelles, longue descente sur deux belles bornes jusqu'à un ruisseau. Y a pas de flotte soyez tranquille. Et d'ailleurs c'est hyper sec partout dans les massifs et on a mangé de la poussière toute la journée.
Top top cette descente rapide.



Allez on remonte les mecs. Ça pète un peu (beaucoup) les jambes tous c'est monticules.
Pour revenir chercher un superbe passage en crête, merci de remettre en mouvement toujours sur pistes.
Malgré la sensation d'être tout le temps dans le dur, je repasse des concurrents et c'est toujours encourageant. Le dénivelé s'accumule.

En haut, la vue est splendide. La mer en face au-delà de la baie de Saint-Aygulf s'impose au regard.
On continue un moment sur un très bon sentier ondulant dans les garrigues sauvages. Il se met parfois à la grimpette bien rude et même sur le final en portage sur quelques dizaines de mètres.
Ouf allez ça descend !
Je suis pas trop pourri encore, je fonce. Mais je me fais pas mal remuer par le vtt. L'an prochain, on va laisser au repos le Lyti pour emmener le Yeti faire sa première balade sur la Côte d'Azur. Ça va être de suite beaucoup plus fun les DH.

Retour à la civilisation dans la banlieue de Saint-Aygulf.
Le programme suivant est connu, et redouté. La montée dans le lotissement reste infernale.
La partie en béton c'est du lourd. Un peu mieux ensuite quand on attrape le petit chemin en terre, mais patience ça va être long encore pour passer cette ultime grosse difficulté. Le final achève de vous ruiner les guibolles sur un boulevard de rocailles, très pentu.



La partie suivante est toujours bien bonne mais il faut encore être frais un minimum pour s'y régaler. De nombreux sentiers s'enchaînent dans les massifs pour rejoindre le bord de mer. Je suis encore bien dans ces parties qui demandent pas mal de relances et encore des concurrents à doubler, c'est bon ça !
Par rapport aux autres années, ce secteur est un peu plus long. Une variante a été ajoutée pour prolonger un peu plus le plaisir (ou pas 😊).

La dernière petite descente remuante vers le village passe vite et plus bas on navigue du côté des étangs de Villepey.
Km 78, le classique pont flottant pour passer la petite rivière et on file vers la plage.

Du sable enfin !
Et des bars un peu partout, avec des bières en terrasse. Pfff pas le temps d'en siroter une ! Dommage.
Le premier bac à sable passe pas sur le vtt. Il faut se mettre à trottiner tant bien que mal.
Une demi douzaine de marches d'escaliers et hop c'est parti pour la boucle qui se termine par le sentier des douaniers.
Un passage incontournable du Roc. Très bon ce contour rocailleux en léger surplomb sur des mini criques. Ça passe pas partout sur le vtt. Quelques marches trop risquées, à moins de vouloir se foutre à la baille.



Et enfin on retourne sur la plage pour le deuxième passage. Tout au bord de l'eau cette fois ça passe bien jusqu'au bout.
Pour finir les quatre derniers km, on a ces deux bornes de pistes cyclables qui semblent très longues, surtout quand t'es seul à trimer. Y a bien un type qui me double, mais trop rapide pour prendre la roue.
Le final est rapide en traversant les deux ponts flottants, un dernier sentier dans la verdure aride et puis l'ultime km, c'est la rentrée sur la base nature pour rejoindre la ligne.

Le Roc Marathon 2017 est plié.
5h43 - 2500 m de positif - Classé 261 ème et 31 ème de la catégorie Master 3ème âge.
Ce parcours 2017 je l'ai trouvé mieux globalement avec les quelques améliorations et variantes par rapport aux autres éditions. Un peu plus dur aussi, ça la rendu plus intéressant certainement.
Niveau de forme bon on va dire. Je finis mieux que l'an dernier sur le plan physique.
Y a juste le bike à changer pour s'amuser beaucoup plus en descendant.

Avec les années qui passent le mode course est de plus en plus rude, pour essayer de rouler à bloc et au mieux pendant six heures environ, surtout sur ces parcours plutôt très roulants, qui peuvent sembler de moins en moins attractifs certainement quand on préfère le pur vtt un peu plus engagé. 
Mais je vais continuer encore un peu ce marathon, qui reste la meilleure épreuve sur ces quatre jours de course.



Pour patienter et attendre les potes, on a le stand de bière juste à côté. Bien fraîche, c'est délicieux. Bravo pour cette option mise en place depuis deux ou trois ans.
Il y a aussi de quoi manger sur un ravitaillement et des boisons sucrées de récup. Bof ! Le sucre on a donné 😊. Le mieux c'est la gueuse pour se refaire les niveaux.
On a pu s'installer au bistrot pendant quelques heures ensuite, pour une partie assidue de duo bières frites.

La soirée restau est excellente du côté de Saint-Aygulf. On y retrouve avec plaisir les copains de Nice venu partager la fiesta d'un soir.
La nuit est raisonnable cette année avec juste un petit tour sur un bar de plage. La fatigue accumulé sur les sentiers nous pousse plus vers le plumard que vers la discothèca.

Le samedi se passe tranquillement sur le salon pour faire le tour des exposants, et voir l'évolution du matos. Le VTTAE est clairement mis en avant chez toutes les marques. Mais rassurez vous, il reste encore des beaux et bons vtt 😊.
En soirée, à Roquebrune on se fait un petit spectacle de Roc Ruelle. 
Et comme on a bien récupéré, on pète la forme pour finir la soirée et une bonne parti de la nuit, dans un bar boite. 

Au petit matin, ça roupille bon train dans les bungalows. On a juste le temps d'aller voir passer les pros sur la course principale du Roc d'Azur.
Ensuite faut déjà penser au retour.

Fin d'un très bon séjour en bord de mer. 
Rdv en 2018 pour la suite.



Échauffement sérieux la veille de la course. C'est pas conseillé y parait !
Mais comme le Coach il est pas là, on sait pas quoi faire 😊




La veille encore, repas du soir gentil




Quelque part dans les massifs




Manque d'hydratation la veille, c'est clair !!




De bons sentiers entre les pistes




Fin de course et de saison, on se lâche




Le Chaudron Bleu à Saint-Aygulf, une belle adresse gourmande.
Belle soirée de groupe !




La quille de gin est dead, on continue sur des valeurs sures




En voilà un de beau ! Superbe !




Un WE au soleil


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