21 mai 2006

La Renardière + Bonus Ariège

Après une parenthèse moto sur La Rozière, retour sur le vélo dimanche dernier à l'occasion de la Renardière à St Antonin. 
Une rando raid bien située question vtt avec en prime cette année, le beau temps chaud et un parcours bien sec. 



Oublié les fortes pluies de 2005 et le terrain surhumide. Quatre Maillons à l'inscription pour tenter un des 5 circuits proposés de 25, 35, 55, 75 et 100 km et deux cents vététistes environ au départ. 

Passés les inscriptions, on démarre peinard dans les petites rues du village. A peine franchit le pont sur l'Aveyron, gros cafouillage dans le balisage, deux balises posées au mauvais endroit et un gros paquet de vtt cherchant la bonne route. 
Dommage, même si le balisage a été rectifié par la suite. Ne sachant pas trop ou aller on a continué et recoupé le circuit 6 ou 7 km plus haut. On aura quand même manqué la première partie en terre. 

La carte fournit au départ est quasiment illisible.
Le principe des panneaux indicateurs c'est bien mais ça ne vaut pas la bombe, surtout si des imbéciles s'amusent à les tourner ou les déplacer. Une fois sur la bonne trace, on a retrouvé les bonnes sensations de la terre et des cailloux propres à cette région. 



Pour ma part, j'avais décidé de faire le 75 dans une allure plutôt modérée. J'en aurais juste fait un cinquième du parcours, dans la première descente un peu rapide, une ornière rebelle m'a envoyé valser sans ménagement. 
Une grosse chaleur sans conséquence heureusement pour moi, mais fatale pour mon cintre (snif). Le côté droit n'a pas résisté au choc et ça tenait plus que par quelques lamelles de carbone  Faut bien se donner des handicaps un peu, mais là pas la peine, fin de la balade.


Restons zen, et analysons la chose. D'un côté, je m'étais pas fait mal et de l'autre côté y me restait quand même le morceau gauche du guidon qui tenait bon et j'ai pu regagner le départ par la première route rencontrée. La main gauche sur le demi cintre et la droite sur la potence c'est pas simple et plutôt fatiguant. Dommage, j'ai même pas pu arriver au premier ravito. Le parcours était sympa pour ceux qui l'ont fait en entier et dans le coin c'est pas étonnant.

Le point positif c'est que j'ai économisé mes pâtes de fruit, puis j'ai été le premier à manger la poitrine de porc grillée de l'arrivée. Un bon bout de gras comme maigre consolation. En attendant la troupe, j'ai pu lire l'Equipe du jour sans forcer l'allure. Stéphane arrivant peu après du 55 km. Restait plus qu'à attendre autour du fromage le retour du duo Monoc Lapierre papotant à tout va sur les sentiers. Un grand moment vécu par Rémy en compagnie de Patoche et sons sens aiguë de l'orientation. 



Globalement, une organisation convenable sans plus. Un point noir je trouve, c'est les tarifs pour les licenciés non FFCT. 12 euros soit quatre euros de plus, c'est cher payé et c'est l'organisation qui se sucre sur notre dos. Dommage.

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Du vélo en veux tu en voilà!
Nous partîmes cinq sans… trop savoir ce que nous allions faire et nous revenurent, voir même revinrent heureux. 

Passer un jeudi de l'Ascension en montagne sous un beau soleil et avec un sympathique "petit" parcours route, ça nous change du vtt et ça fait du bien. Même JLuc y a trouvé son compte. 

Lacourt
Partis à l'aube vers l'Ariège on se pose dans le petit bled de Lacourt au bord du Salat. Trajet rapide et fort agréable dans le Multivan de Didier et Nadine. Arrivé sur place, même pas cinq degré de température extérieure malgré le grand soleil. Bah ça ira mieux après quelques bornes. 

Petit déjeuner sur les banquettes canapé du motorhome. Charly ayant prévu le duo café croissants qui va bien. Enfilage des cuissards et c'est parti pour 90 km. Deux cols au programme, le Saraillé et l'Agnès. Le premier pour chauffer après une approche de quinze bornes environ. Cinq km à monter, des pentes gentilles et très joli à parcourir dans un décor forestier. On monte régulier et tout le monde est groupé en quelques centaines de mètres en haut de la bosse. Descente tranquille mais plus longue de ce côté jusqu'au village d'Ercé. 



Une petite dizaine de bornes pour relier la deuxième difficulté au pied du village d'Aulus. Faut plat montant plutôt vite avalé avec du vent dans le nez. Une pause ravito et faut y aller. Sommet du col 10 km, chacun prend son rythme. 
Une entame rude avec de longs bouts droits qui montent plutôt fort jusqu'aux premier lacets qui sont à mi-chemin du sommet. Les débuts de cols ça fait toujours mal aux jambes. 

Dépassement d'un cyclo un peu plus haut qui est loin d'être à la fête et puis les grands virages arrivent et permettent toujours un peu de récup avant ou après. Chaque km on peut se faire une idée du pourcentage moyen qui nous attend grâce aux panneaux et pour ma part, ça allait beaucoup mieux à ce niveau et la dernière moitié a été bien meilleure à grimper. Paysage sympathique comme toujours en montagne avec des névés pas très loin sur les hauteurs, de moins en moins de végétation à mesure que ça monte et enfin planqué derrière l'enchaînement rapide des derniers lacets, le panneau bienfaiteur. Col d'Agnès 1580m. 


Vers le Col D'Agnès
Quelques minutes pour se regrouper avant d'attaquer la première partie de descente. Un grand cirque magnifique qui s'ouvre au regard, avec des virages qu'on aperçoit depuis le col sur une route bien large. Superbe à descendre jusqu'à l'Etang de Lhers cinq km plus bas.
La deuxième partie vers Massat est moins charmante et plus technique. 
Avant le village faut s'employer avec la plaque sur les faux plats descendants. En bas, la voiture n'est plus qu'à une grosse vingtaine de km, engloutis à très vive allure par moments.


Un dernier mot tout là-haut sur la montagne qui résonnera longtemps. Euh...118?... Non allez, je voulais parler de ce qu'on vit d'habitude en vtt. On souffre tous et c'est peu dire, à suivre ou même essayer de suivre JLuc. J'ai déjà mal aux jambes en pensant à Millau. Eh bien pour cette fois on lui en a fait baver, n'est ce pas Charly? Profitons en tant que ça dure. Un jour où il lâchera le tracteur (vtt) pour un cintre tordu pas sûr qu'on soit à la fête. 

Fin de la promenade et début du graillou champêtre au bord de la rivière. 
Voilà pourquoi on vient au fond, le vélo ne serait qu'un prétexte. 
Le retour sur la ville s'achève comme il avait débuté dans le confort du camion salon et termine une bien belle journée de vécu, qui en appelle d'autres. 
Vite, vite ! 

Massat



Décor Ariégeois

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