18 mars 2007

Brive Rocamadour

Mouvement de troupes vers Brive dimanche dernier pour la onzième édition de Brive Rocamadour. 
On y avait passé une super journée l'an dernier, donc on l'avait programmé de nouveau en 2007.


12 Maillons au départ de Cornebarrieu. 
Et tous ravis de s'être levés si tôt. (enfin presque tous 😃). 
C'est de bonne heure certes 4h30 du mat pour aller pédaler et c'est assez inhabituel, mais il fallait ça pour être bien placé à 8h00 pour le départ, tout en ayant pris le temps de déjeuner après un périple autoroutier de deux grosses heures. 

Beaucoup de monde sur place comme chaque année, pour rouler sur l'un des deux parcours de 80 et 100 km. Le ciel gris annoncé pour la journée était bien présent et un petit crachin nous a accompagné tout le long du raid. Un peu de fraîcheur pas trop gênante mais qui vous humidifie tout de même.


Le monsieur du micro très sympathique sûrement, comme tous les ans aime bien causer.
Le vététiste c'est bien connu, préfère pédaler et lui suggère d'une douce clameur d'ouvrir les barrières. 
Ca marche bien comme méthode, et à 8h10 ça bouge. Ça remue bien même, deux mille quatre cent roues environ qui déboulent dans les rues de Brive, ça doit être assez impressionnant vu de dessus. On a pu partir devant mais il faut s'employer pour se trouver une place. Au bout d'une dizaine de minutes de bitume, c'est déjà bien décanté, et on peut enquiller le premier sentier de terre sans aucun problème. On est en trio et à partir de là on a pu rouler à notre rythme sans aucun problème jusqu'au bout. J'imagine que derrière, il y a eu inévitablement de bons bouchons par endroits. 

On peut constater aussi que bon nombre de personnes partent bien avant le départ, et bien souvent ce sont des gens qui sont à pied ensuite dès que ça monte un petit peu ou qu'il y a une racine à franchir en descente. Le vtt c'est pour tous on est bien d'accord mais faut pas abuser. C'est bien dommage un tel comportement et ça soûle.

Question parcours, là où en 2006 on avait eu droit à un circuit bien adapté et plaisant, cette année je me suis interrogé plus d'une fois sur la méthode employée pour le tracer. Les cartes routières ou le survol en avion de tourisme ?

Un circuit très roulant. Trop pour moi, beaucoup trop j'ai trouvé. Les cinquante premiers km à une moyenne hallucinante pour la région. D'autant plus que le relief est plutôt prononcé dans le coin avec une multitude de pistes, chemins et sentiers, qu'on peut apercevoir en roulant, ça semble étonnant de se retrouver sur un parcours comme celui là. 
Au compteur sur l'aire d'arrivée, j'avais 104 km en 5h15. On est à presque 20 km de moyenne.

Beaucoup de goudron tout le long, par moments ça abusait carrément. Je suis pas difficile question vtt mais là y avait de quoi être frustré. Un max de piste 4x4 bien large qui laissaient peu de place à la variété  Si c'est des vététistes qui ont tracés ce parcours c'est surprenant. A se demander s'ils l'ont testé avant. 
A la limite, c'est un bon circuit d'entraînement et l'impression générale qui en ressort pour moi, c'est que ça n'est pas un raid réussi cette année sur le plan du vtt. Ce n'est bien sûr pas une critique amère que je fais mais simplement un ressentiment par rapport à l'ensemble. 
Le parcours tient une place importante dans la satisfaction globale d'une rando ou d'un grand raid.

Tout n'est heureusement pas à changer, on y passe quand même de supers moments et la région est bien entendu magnifique. Le départ est identique à l'an dernier. Quelques km de goudron pour s'enfuir de la ville et le premier monotrace arrive sous les roues. En suivant, on se lâche un peu sur une première petite descente fort sympathique. Parmi les bonnes choses, on a droit plus tard à une autre trace montante puis plongeante dans un sous bois.
La traversée du village de Martel avec le méga ravito sous la halle. 
Plus loin comme l'an dernier depuis le site de parapente, une bonne descente en deux temps qui bouge bien.
Le bord de la Dordogne dominée par des falaises géantes est agréable à suivre bien que sur une route. Après la bifurcation des 100 km, un petit bijou de descente à savourer pour rejoindre la voie ferrée. C'est pas très long, mais ça valait le détour. Très technique et frétillante comme une anguille. Des virages tantôt secs tantôt rapides et une bonne pente. Un peu de piment qui relève l'ensemble, c'est bon à prendre.
Mais le plus beau du raid restera pour beaucoup peut-être la vision du petit sentier montant qu'on aperçoit en sortant d'un petit hameau. Un superbe serpentin bordé par deux petites murailles reconstruites avec la pierre du Lot. Splendide !
L'arrivée par le haut de Rocamadour cette année nous évite l'ultime côte violente de l'an dernier. Tant mieux, je vais pas m'en plaindre car les crampes m'ont pourries les trois derniers km.
Le gros plus encore cette année pour nous, c'était les supporters présent sur le parcours. Oh pas nombreux, deux seulement mais efficace. Patoche et JRené, qui nous suivaient à la trace pour quelques encouragements appréciables tout le long du parcours et qui nous ont bien facilité la journée en ramenant les véhicules sur l'aire d'arrivée. Et puis, la petite voix frêle et menue de Patoche au fond des bois, c'est quelque chose convenez-en. 

On n'a pas non plus échappé au méga graillou de fin d'aventure. 
Plein de saveurs et de bons mots. La garniture du gâteau du jour, dattes, noix, épices. Cherchez pas y en a plus, mais on en veut bien encore la prochaine fois. On taira le nom de l'auteur pour éviter qu'elle ne soit recrutée par d'autres gourmands.

Que dire de plus sur ce Brive Rocamadour, à part le loupé sur le parcours cette année, il y a quand même sur ce raid une grosse organisation avec beaucoup de bénévoles, ça a l'air bien calé pour tout le monde.
Les ravitos sont bien présents, on s'y est pas attardé mais celui de Martel était grandement fourni. Le fléchage grand panneaux est très confortable.

Pour le club, une bonne sortie comme d'habitude et une belle journée pour le groupe.



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