29 mars 2015

2000 de Bruniquel

Le réveil sonne vers 5h30. Eh ben debout ! 
On pédale vers 8h30. Et bains de boue !
Bon voilà le décor est planté à Bruniquel. Et les types sont heureux, comme quoi on n'est pas toujours à se plaindre en France !!

Alors, la météo de mars aura été moisie jusqu'au dernier weekend du mois.
Mais il en faut plus pour contraindre le vététiste à rester chez lui.

► Strava - Les 2000 de Bruniquel

Bon ok... y sortent pas tous, mais quand même, il y en a toujours un bon nombre qui prennent le temps comme il vient.
Les 2000 de Bruniquel auront été marquées cette fois encore par un climat hostile descendu du ciel.

Vingt trois éditions depuis le début, j'ai été de toutes sauf deux, et j'ai connu un peu tout les temps.

Ce qui change pas trop à chaque fois, c'est qu'on y trouve les ingrédients habituels pour s'amuser.
Le temps on fait avec dès lors qu'on y va.
Il a pas mal plu la semaine avant et la veille, donc on sait qu'on va devoir composer avec la boue, les glissades, le pilotage fin sur la caillasse et les dalles de roches.

On devait être un bon nombre au club sans cette grisaille pas terrible. On se retrouve neuf malgré tout sur la ligne.
J Louis, la doublette de Fred, Nico, Patrick, JeanBa, Yohan, Jérôme et moi.
Sur place, pas grand monde sur le parking en arrivant de bonne heure, mais ça se remplit bon train ensuite.
Au final un peu plus de 400 participants seront venus. Plutôt bon vu les conditions météo.


Salut aux copains, on retrouve un paquet d'abonnés sur cette épreuve historiquement connue dans la région.
C'est assez incontournable Bruniquel.

On déjeune et on s'inscrit autour des causeries habituelles.
Depuis l'aube, on a un léger crachin qui nous accompagne.

Vers 8h30, pour les premiers, le départ est groupé au centre du village.
C'est loin d'être la grosse chaleur côté température.
Le mode de roulage du jour pour ma part c'est Single Speed. Et je suis pas le seul, puisqu'on est trois pour le coup, avec JeanBa et Patrick qui s'est converti y a peu. On aurait pu en avoir d'autres car il y a des adeptes au club qui sont équipés.
J'ai ressorti le Moots Titane. Super vtt !

Allez gaz vers ce parcours 2015.
Trois distances, de 30, 40 et 63 km.
Je savais pas trop lequel choisir pour une fois. A priori je pars sur le 63, mais selon les conditions et la forme, je verrais un peu plus loin.
J'ai vite vu dès la première bosse, que je ferais certainement pas le grand, surtout en solo.


On descend un peu du village, par le chemin sentier classique pour passer l'Aveyron. C'est mollasson déjà sous les roues et les premières projections arrivent.
Un bout de route en douceur jusqu'au lieu dit Pagès (ben ouais, y en a partout des Pagès). Par contre ensuite, oubliez la douceur, ça va grimper sec sur le grassouillet.
Dur dur avec un plateau et un pignon. Mais ça galère aussi chez les multi. Tout le monde est plus ou moins à pince pour débuter la bosse.
Quelques petits poussages obligés. J'ai pas la pêche je le sens, donc on va la jouer prudent et faire le 40 km qui suffira amplement.
Le sentier est bon tout le long jusqu'en haut malgré le patinage pas toujours artistique dans la bouillasse.
Petite descente tout en glisse ensuite. C'est bon on est dans l'ambiance !

Après un petit tour sur le GR, on se glisse dans une nouveau petit monotrace entre les arbres. Ma c'est souperbe par là !
Un passage qui semble être ré ouvert y a pas si longtemps on dirait.
Un peu plus loin, on revient en piste pour une portion liaison qui nous envoie sur un très bon sentier en crête. La vision sur la vallée reste bien sympa vu d'en haut, mais c'est pas mal bouché avec quelques brumes qui galopent un peu plus bas.
Pilotage fun et ludique par là, sur les caillasses mouillées et entre les racines.

La descente sur Cazals.
Voilà qui va bien dans ce sens. C'est très rapide et pas difficile, mais sans fourche, c'est pas toujours simple de maintenir la vitesse. On manque vite d'habitude dès qu'on perd le confort de la suspension avant et les bras se régalent.

Au village, ravito un. On est à quinze km.
Arrêt obligatoire pour un peu de sucré salé ou l'inverse plutôt.
Le nutella on a droit ? Ça abuse quand y en a !

Pour la suite, il faut choisir l'option parcours. Le long ou le moyen.
Je me sens pas de faire soixante bornes en single speed aujourd'hui. Les conditions sont difficiles, je vais galèrer et fatiguer, sans y trouver beaucoup de plaisir.
Du coup on reste en roulage à trois en single speed. C'est une belle occasion de poursuivre ensemble.
Et quarante bornes à Bruniquel, c'est déjà un bon kilométrage.
Yohan, Nico et Fred sont juste derrière et nous rejoignent sur les ravitos.


Reprise vers en bas. On achève d'arriver au bord de la rivière et passer le pont ultra glissant. Bon y a des rambardes de chaque côté c'est pas drôle 😀.
En face, respirez un bon coup et visez la carrière. Ensuite sauve qui peut dans la bosse. Un chemin piste un peu raviné de trois bornes jusqu'au bout, dont un passage bien velu sur la partie cimentée.
Pente de vingt cinq pour cent hors taxe, je suis en mode portage. Avec quelques dents de plus derrière ça passe sur la selle à condition d'appuyer épais sur les bielles.

Sur le plateau, c'est du roulant pour respirer. Quelques sentiers remuants sont bons à prendre.
Le roulage nous emmène vers une autre descente copieuse. La trace en haut commence par un tout petit passage marteau piqueur dans les genièvres pour ensuite filer en sentier rapide.


Alors maintenant faut descendre.
Sur Strava, le segment s'appelle le Soutif bleu. je sais pas pourquoi, mais ce qui est sur c'est que c'est tendu le bazar à enfiler.

Grosse descente bien connue des habitués. Sur le sec, c'est très bon et sans trop de problèmes, mais sur le bien mouillé du jour, c'est gare aux valdingues si on se manque.
Les dalles de pierre sont ultra savonnées et le grand gauche est du genre à pas se laisser faire sans vous mascagner un peu beaucoup.
Passé ce goulet très délicat, c'est pas finit et ça remue encore un max jusqu'en bas.
Corsé le soutif et très bien.

Pile poil sur la route en bas, on va se remettre dans la gadoue du petit sentier.
Ça passe bien à pied au début, ensuite ça redevient roulable malgré la colle. On sort sur un petit groupe de maison et la route nous emmène tranquillou vers un petit sentier plongeant avant de chopper la route de Penne. On aperçoit le village et le château haut perché en haut du rocher sur le versant en face.
Petite bosse gentille pour arriver au ravito deux dans le petit bourg.

Une pause de plus, quelques photos et quelques tartines. Les vtt sont nickels, tous de la même couleur 😀. Les types sont bien crottés dans l'ensemble.

Brochette au braquet unique

Trente km au compteur quand on repart. On a le choix de la route ou du single patinoire. Ce sera le sentier classique qu'on connait bien, même s'il n'est pas très praticable. On arrive à rouler pas trop mal, entre deux petits poussages. Un portage final et on revient sur la route pour achever de rejoindre la plaine.

Un bout de chemin à droite et en avant dans le sentier montant. Ça roule bien par là.
Au passage du petit hameau de Saint Paul de Mamiac, on se choppe une petite averse passagère. Un peu plus loin on enquille un chemin, avant le très bon final du parcours qui nous attend sur tout le sentier de crête en surplomb.
Toujours excellente à enrouler ce monotrace bien technique et pour le coup bien glissant en plus, ce qui ajoute encore de supers sensations question pilotage.
Faut juste faire un peu gaffe sur un ou deux passages exposés.
On s'y régale tout le long, mais ça demande d'avoir encore de l'énergie pour bien passer. Après quarante bornes ça va, mais après soixante pas sur que se soit aussi évident aujourd'hui.

La descente finale arrive pour parfaire ce monotrace. On l'a fait quelques fois par le passé, c'est du tout bon pour finir.
Sans fourche, c'est terrible pour les bras, les mains et les épaules. Ça me rappelle les premières éditions de ce raid début des années 90. Les vtt n'avaient pas de fourche non plus et il m'est arrivé de m'arrêter dans certaines descentes pour reposer les bras. Surtout avec les freins cantilevers 😃.



Avec les tous mous maintenant on sent plus rien là-dedans et ça se descend rapide.
Là on en bave pour tenir le cintre. Beaucoup de pierres, quelques marches, des passages de racines, ça tabasse copieux jusqu'en bas.
On a eu droit en descendant à un des seuls rayons de soleil de la journée pendant quelques secondes. D'un coup le village et le château de Bruniquel sont supers lumineux, mais pas eu le temps de stopper pour la photo.
La dernière partie ça devient même très difficile de freiner tellement ça vibre et c'est rude maintenant, à la limite de s'arrêter. J'entends JeanBa qui pousse quelques gueulantes de douleurs devant 😀.
Grosse descente qui fait mal. Vive les amortos !

La remontée au village par la route n'est qu'une petite formalité.
On termine ce parcours 2015 avec 40 km au compteur. 1200 m de D+ - 3h33 de temps total, avec demi-heure de pause.

Bon parcours de distance moyenne. Amplement suffisant aujourd'hui. Le grand est meilleur encore, et ce sera l'occasion de revenir sur le sec pour le faire.
Sur l'aire d'arrivée y a déjà du monde, et dès qu'on se pose, le stand de l'aligot est tout désigné pour aller déguster un plat chaud qui fait beaucoup de bien quand ça descend là aussi.


Bruniquel c'est toujours bon. On n'a pas eu les meilleures conditions de roulage, mais c'était toujours un plaisir de l'avoir fait.
Et puis en single speed pour ce roulage groupé, ça apporte un plus de nouveauté encore.

Merci et bravo au Stone Rider Team pour cette organisation. Charly et toute sa troupe, œuvrent chaque année pour faire au mieux. 
Moi ça me plait tel quel, pour passer simplement une belle journée.
A la prochaine donc.


Pat and Furious



De plus en plus de "mobylettes nucléaires"  sur les randos 😀



Gps filmé - Top protection bouillasse




Deux machines au top, surtout la petite 😀




Thalasso attitude




FELT en plastique ? Non non !! Sobre aciéré  Single speed 28x18 en 29 "
Argh!! Faut des cuisses !




Debout... et propre au départ

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