2 juin 2013

TransBiking66

Action – Réactions.
Guerrière et éprouvante, mais appréciable et séduisante pour les amateurs de vtt en montagne.
C'est l'idée qu'on peut se faire de cette TransBiking 66 qui nous a mis à l'épreuve pendant deux jours qui marquent les esprits. Et les corps aussi d'ailleurs !



deuxième édition de ce raid catalan qui propose un rendez-vous en terre connue maintenant.
Les contours du Canigou se prêtent parfaitement à cette aventure sortant beaucoup de l'ordinaire et servent superbement de camp de base à ce concept de partage festif autour du vtt.

Au programme, des traces sauvages, du dénivelé positif triple XL et des paysages imposants et splendides. Enfin, et c'est pour ça aussi qu'on y vient, n'oublions de mettre en avant les descentes à rallonge, engagées et ultra remuantes.

Le rassemblement se fait le vendredi en fin d'après midi au camping du Canigou.
On y retrouve bien entendu les habitués du genre venu d'un peu partout en France.
Limité à une soixantaine d'inscrits, beaucoup de participants se connaissent.
Les Maillons sont cinq en 2013 à faire le déplacement.
Avec JeanBa, on est les deux seuls à avoir connu la superbe version 2012, qui bien que fortement arrosée, elle avait déjà séduit les engagés.
Cette année on y emmène JeanMi (le Coach) , Julien, et Jacques un bleu au club, mais vieux routard du vtt qui retrouve une seconde jeunesse à vélo. 



Installation dans les bungalows, repas du soir en suivant et place au briefing pour le lendemain.
Brice nous explique en détail la sympathique planification du jour 1.
Sur le papier, ça dure quinze minutes environ. Sur le terrain faudra voir, mais bonne nouvelle, les jours sont longs au mois de juin, sait-on jamais 😀!
En tous cas, comme toujours sur une TB, le kilométrage n'est jamais important.
Juste 55 km le premier jour. Mais en ajoutant le dénivelé positif c'est un peu plus explicite puisque ça tourne autour de 3000 mètres.
Ouais quand même !
Une ou deux petites pressions au bar et y a plus qu'à aller roupiller un peu.

A l'aube, le temps est frais avec un bon gros nuage qui s'accroche à la montagne.
Bah, cette année on en est quasi sûr, y a pas de pluie au programme et le soleil devrait percer normalement.
Seul le vent plutôt froid est présent. avec des rafales attendues à 90 maxi.



Un bon petit déjeuner vers 7h00 avant de terminer la préparation pour la mise en grille.
Départ groupé relax et sympa à 8h00.
La troupe s'élance sur les premiers sentiers. Les gps sont tous bien calés, la trace défile sous les roues, devant les yeux et entre les arbres.
Roulage tranquille sur quelques deux km avant de passer en mode poussage ou portage
selon ce qui convient à chacun.
Respirez c'est que le début… 😉

Comme souvent sur les TransBiking (surtout sur celle-là), beaucoup de dénivelé positif se fait à côté du vtt ou dessous.
La première bosse donne le ton pour atteindre Pic Marbet.
Au bout de ces premiers efforts, une belle récompense avec la première descente sur Ballestavy. Un grand plaisir de la redécouvrir.

Pour la suite c'est une liaison à profil montant vers Valmanya. Très belle trace enfouie dans le décor en surplomb de la route.
On arrive à rouler à quelques reprises malgré la difficulté.
Pour terminer ce bon passage, un petit bout de descente abrupte qui délivre quelques sensations bien appréciables.
S'ensuit un bout de route idéal pour se reposer un peu, avant de relancer le compteur D+.



Cap vers le col de la Palomère. On descend d'abord vers le ruisseau pour entamer la progression lente.
Selon Bryce lors du briefing la veille, c'est roulage, portage, poussage, roulage, un peu de poussage, portage, roulage, "et voilà".
C'était ça en gros, mais je serais pas capable de dire si on a respecté les étapes dans l'ordre.
Le "et voilà" se fait désirer quand même. Sur le papier, ça paraissait plus court 😀.

Deuxième bosse en mode TB, mais le suivi de cette sente est encore magnifique.
En bas de cette côte, progression le long du ruisseau. Un endroit qui doit ravir les pêcheurs aussi. La trace permet de rouler un peu, avant d'attaquer les parties les plus raides qui se feront en pédestre.
Une fois passé les quelques épingles sur le haut, on peut finir la bosse en roulant.
Même si c'est rugueux parfois sous les roues, on arrive à mouliner.
Le vent frais et puissant est là pour nous filer un coup de main dès que le paysage se découvre.
Col de la Palomère à 1000 mètres et 17 km au compteur. Profitez de la vue sur la région.



Depuis le début, on roule à quatre avec JeanMi, JeanBa, Julien et moi.
On s'y tiendra pendant les deux jours quasiment. Notre condition physique étant similaire, c'est impeccable.
Et très agréable de rouler en groupe, ça ajoute au plaisir encore et c'est stimulant pour tous.
Jacques, moins en condition (pour l'instant) navigue vigoureusement un peu plus derrière.

Temps sec, tout comme le terrain, c'est une belle journée qui continue.

On engage une piste. C'est une denrée rare là-bas et pas trop le genre de la maison.
Mais ça fait du bien de se remettre en selle.
Les quelques km de piste nous emmènent tranquillement sur le ravito numéro 1.
On y retrouve Damien et Sylvain qui tiennent le buffet.
C'est complet, bio, appétissant, coloré. Ne pas manquer le nutella catalan.
On prend le temps de se restaurer, la journée est longue encore.

On emprunte l'ancienne voie ferrée pour rejoindre les Mines de fer de la Pinouze.
Traversée de petits tunnels avec un roulage facile et agréable pendant un bon moment.
Reprise idéale après le ravito. Bon ok, il y en a toujours un des quatre qui met un peu le feu parfois, et les autres bourrins qui suivent, mais ça reste raisonnable, on n'est pas au bout de nos efforts. 



Au bout du chemin, on retrouve les sentiers escarpés en forêt.
Alternance de poussages portages. Il y a tout de même quelques passages sur la selle.
Le périple se poursuit sans inquiétude, et loin de s'en faire, tout le monde à bonne mine.
Le décor est bon, le physique va bien et on est en groupe.
Laurent nous attend au passage des Mines.
On perd ensuite un tout petit peu d'altitude sur des petites steppes découvertes pour rejoindre la piste vers le GR10.
Cap maintenant vers le dernier gros (immense) morceau du jour.
On poursuit la piste jusqu'au premier chalet de L'Estanyol, avant d'engager les sentiers très techniques.

Jusqu'au refuge du Pinatell et bien au-delà sur les Balcons du Canigou, la progression est toute en nuance de poussage ou de roulage selon sa propre technique.
Des sentiers jonchés de pierres, rocailles, roches ou racines. Autant d'obstacles qui rendent le passage ardu.
On arrive malgré tout à passer un maximum sur la selle.
De gros efforts sont nécessaires certes pour maintenir la trajectoire et un peu de vitesse,
mais on est à vtt, donc il faut tenter au maximum d'y aller.
On n'a pas encore atteint les balcons, mais le décor attire les regards avec de biens belles images.
La température n'est pas de plus chaude, le vent puissant est bien présent, mais on souffre pas du froid. Faut dire qu'on se remue quand même pas mal.



Le refuge du Pinatell marque l'entrée dans les balcons.
La vue qui s'ouvre devant les yeux est splendide tout au long du contour de cette grande traversée.
On aperçoit vite l'autre face vers laquelle on se dirige.
Un long contournement visuellement splendide et techniquement costaud.
Il faut encore s'employer pour tenter de passer au mieux sur le vtt.
En contraste à la difficulté, l'attention du regard est toujours capté par les superbes paysages ambiants. Sur les sentes sauvages du Canigou on est sommés d'ouvrir les yeux car c'est du beau qui s'offre au regard.
Un peu plus loin, à l'abri du monde, se croyants isolés de tout, deux isards sont surpris par la troupe. Ils étaient en train de s'abreuver.
Autant vous dire qu'en matière de progression en montagne, on est plus que largués avec ou sans nos montures sur le dos.
Ils nous montrent clairement comment il faut faire dans les portages.
Le D+ pour eux c'est que dalle, et bien vite ils disparaissent au plus haut.

Tiens y a du monde au balcon !
Salut Bryce. Toi aussi t'es là ?
Au milieu d'une coulée de neige qui recouvre un ruisseau, il nous a emménagé un passage taillé dans la masse. Insolite et singulier cette passe montagneuse.
Depuis le début de la journée, on voit la neige.
Elle s'approche doucement tout au long de la progression. On sait pas si on aura l'occasion de la fouler.
Alors elle reste plus haute encore que ce qu'on doit faire, mais là pour le coup sur cette coulée, on y a droit. C'est encore un moment marquant de la TB66.
Petite escalade pour sortir de ce goulet naturel.
C'est d'ailleurs ce tournant de la montagne qui nous repositionne en face de ce qu'on a fait juste avant.
La vision sur la droite en arrière nous permet d'apprécier tout le long versant opposé.



La fréquentation des sentiers est en hausse.
Rien à voir avec le dénivelé non, mais on y retrouve Yann et son collègue à la vidéo.
Leurs objectifs étant de saisir les bons moments de tous ces riders.
Question altitude on est quelque part à 1600 / 1700 m environ.
La longue passe des balcons ne représente que très peu de positif. On a quasiment tout avalé avant d'y arriver.
On n'a pas tout digéré encore :-)

Le final toujours grandiose dans cet immense décor nous relâche sur Prat Cabrera.
36 km depuis le début avec un mélange de gros physique et de technique qui sont l'essence de cette épreuve.
Le visuel vient sublimer ce long périple.
On en sort avec de belles images et en attente de la descente du jour.
Elle se fait encore désirer pendant quelques moments qui paraissent bien longs parfois.
Il reste encore quelques portages poussages avant de basculer réellement.
Une sente splendide certes mais qui demandent des efforts fractionnés entre le pédestre et le roulage. Pas toujours simple.
Après le contournement d'un massif rocailleux, on commence à perdre de l'altitude.
La descente fait 1200 m de dénivelé négatif au total, sur environ 5 km.



Début de descente en milieu boisé, des pins partout, une trace en terre sur la première partie, pas toujours aisée à négocier, moins joueuse qu'à l'accoutumée.
Quelques passages raides et de gros pierriers peu commodes. Ca file rapidement sous la roue, faut rester vigilants.
Les épingles sont serrées. Un peu plus bas, ça devient plus technique avant de retrouver Helène. Je suppose qu'on est au Cortal de l'Orry.

À partir de là on se remet à plonger sur Ballestavy pour la deuxième partie qui est extra.
Du rapide et du technique comme on aime. Un peu trop d'optimisme aussi parfois et hop OTB de qualité.
Rien de grave, ça continue de plus belle, y a les jeunes qui poussent derrière.
On enchaine au plus rapide les virages et les plaisirs de la trace. Trop bonne celle-là. !
Si les bosses sont physiques, les descentes ne le sont pas moins pour peu qu'on y aille de bon cœur.
En bas, c'est un retour au calme pour traverser le ruisseau.

On n'a pas été bon sur la trace ensuite car on a zappé le petit km aller retour au dessus du village.
On s'est engagé sur la route vers en bas et sans faire gaffe on s'est retrouvé de nouveau sur la trace à l'entrée du village.
Bèèèèè comme dirait l'autre, j'ai suivi mes copains. Bon le bourrin devant, je crois que c'était moi.



Les traces gps, c'est un mode de roulage qu'on aime ou pas. Pour ma part, je trouve ça super.
Même s'il faut être vigilant, car c'est pas toujours instantané. Ça reste intuitif et on s'y habitue vite en fonction de son propre gps.
On a fait quelques erreurs ou jardinages, mais c'est surtout qu'on a manqué de vigilance ou qu'on était emporté par la fougue.

Ballestavy nous attend tout en bas. Franchissement de ruelles marbrées de pierres, virages ultra serrés entre les habitations, ça nous fait une petite variante technique.
Un vieux pont de pierres, un cordon de goudron et on retrouve les dames au ravito.
A la réflexion, y avait aussi des mecs peut-être.
Ravito repas qui tombe à pic. 45 km à la montagne, ça creuse.
On a de quoi manger sur nous mais le sucré ça va un moment. Vive le salé !
Y a tout ce qu'il faut et on a le temps. Je suis pas le dernier sur la pizza (et le reste) et pour terminer le repas, je suppose que personne n'a résisté à l'appel de la tarte aux pommes. Juste un délice.



Après la phase restauration, faut remettre le couvert sur la selle.
Le temps est bon, il fait pas trop chaud et la reprise se fait en grande douceur sur un bout de route le long de la Lentille.
4 compagnons dans le vent. On se dirige tout droit vers un final d'une douzaine de km qui reste en matière de pur vtt le meilleur du jour, ou le roulage ludique domine quasiment partout.
Simplement quelques petits portages très très brefs. Si on n'a pas trop laissé de force sur la montagne en face, c'est le moment de se lâcher un peu et d'en profiter un max.
C'est extra à faire sur le sec, un pure trace qui déroule du plaisir, avec ces passages techniques et joueurs.
On se perd parfois un peu de vue, JeanMi prend les devants sur les parties roulantes et quand le Coach est devant on doit s'employer derrière pour rester dans l'aspi des grandes roues.




À l'amorce de la ravissante descente sur Finestret, Julien se retrouve devant et c'est parti pour une partition enchantée.
Mode réjouissance activé, on s'y régale dans un tempo excellent.
Superbe et délicieuse, tout se passe sans problème, et on profite à fond de tous ces enchainements rapides.
Le bord du petit canal en bas, achève de fort belle manière ce très bon final du parcours.
On a fait une pause obligée sous le cerisier qui déploie ses branches fruitées jusque sur la trace.
Bon c'est privé très certainement, mais comment résister.

Fin de la descente vibrante, sur le village de Finestret.
Il nous reste environ deux bornes et demi. La piste est avalée au plus rapide, Julien ouvre les gaz d'entrée en bas et ça parle plus.
Dur dur le rythme pour ma part, on serre les dents, le binouze nous attend.
Au milieu de la bosse (emporté par l'élan), fallait pas oublier de prendre le petit sentier qui achevait de gravir le petit monticule.
Derrière c'est le plongeon rapide sur le camping avec une trace ouverte pour l'occasion par Yann. 



Merci de cette petite cerise sur le gâteau.
Waouh !!! Gratiné le jour 1 !
57 km pour 2700 m de D+. 7h10 de temps total.


Le vtt est encore bien propre, pas de bobo, pas de casse. 
Tout va bien, donc direction la terrasse du café. Grand bonheur la première bière qui se déguste.
Petit à petit, tout le monde se regroupe sur l'arrivée. Et tous ont fait le grand tour.
Après une bonne douche et une pause méditation récupération à l'horizontale, il est temps de revenir se grouper autour de l'apéro qui s'installe.
Dégustation de produits du terroir et de vins locaux. Complément idéal de cette journée avant de passer à table pour le repas.
Il fait bon autour de la table. Convivial et simple, on prolonge le bien être.



Une bonne nuit à rêver et le jour 2 se présente. Départ décalé à 9h00, on a tout le temps pour les préparatifs habituels.
Petit déjeuner obligatoire pour bien débuter.
Le programme est bien moindre le dimanche avec 26 km.
On entame en groupe vers Finestret. Idéal pour mettre le bleu de chauffe sur cette portion de route.
Une fois passé le village, là on change de rythme. Les jeunes devant mettent le feu un peu, et ça tire sur les jambes, le cardio s'affole. 

Aucun respect pour les vieux 😀.

La trace est connue, on l'a descendue hier sur le final. Dans ce sens, même si c'est bien, c'est copieux d'entrée.
Les premiers portages sont les plus raides, ensuite sur les hauteurs on peut pédaler quasiment partout pour rejoindre un lieudit "la croix du fou".
Attention c'est ma traduction du catalan…
Après ce morceau roulant, faut revenir au mode piéton.
On aperçoit Yann perché sur la hauteur qui emmagasine du pixel.
Le passage est superbe, on peut pas trop pédaler, mais on profite de la vue.
Du reste, pour l'avoir fait l'an dernier, je connais ce début de parcours, que j'ai d'ailleurs trouvé bien plus rapide cette année.



Le point haut c'est la Croix de Joch, la descente se fait pas attendre, et nous on se fait pas prier pour se régaler très rapidement. 
Le début est costaud et bien engagé. Plutôt enduro avec deux ou trois passages hardos qui imposent quelques mises à pieds.
Y manquerait plus qu'on se ramasse entre deux blocs rocheux.
Ensuite le chemin de croix est divin. Tout se négocie sur la selle et plutôt rapidement.
Il faut jouer du cintre entre les caillasses ou les petits blocs, mais les enfilades techniques sont parfaites.
Que du bon partout et du remuant surtout. Les bras sont pas fiers en bas.
On retrouve Brice (si ma mémoire est bonne) et Hélène en poste d'aiguilleurs pour revenir au village retrouver le ravito du jour.

Mi parcours 13 km, on se restaure un peu. L'estomac est bien moins demandeur que la veille.
Le temps est parfait, plutôt chaud. Ça fait du bien de rouler en mode été.
On patiente 5 ou 6 mn pour voir si JeanMi revient.
On saura à la fin qu'il a refait son retard sur la dernière partie car il finit juste 2 ou 3 minutes derrière. 



En piste pour la reprise. Sur le GR36, l'entame de la bosse est identique au final de la veille. 
On monte un peu plus haut sur le chemin et on s'immerge dans un bon sentier joueur.
À l'horizontale pendant un petit moment de moulinage. Jolis passages que j'adore et qui me conviennent bien.

On oblique ensuite à gauche et vers là-haut. Portage épais entre les arbres.
Un petit quart d'heure à peine, mais faut jouer du jarret.
Au bout c'est une petite descente remuante qu'on a grimpé la veille. Gaz ! C'est du super carburant. Très bon !
Avant la fin, gauche toute pour remonter "un peu".
Je pourrais faire un copier coller du texte de la veille tiens maintenant que j'y pense
– poussage, roulage, portage, roulage, repoussage… des limites, reportage d'escalade, poussage, repassage en portage, "et voilà".
C'était pas compliqué celle-là, c'était épique... pour les jambes 😀.
Cette bosse c'est une descente de l'an dernier reconnaissable à son passage avec de multiples racines.



La progression est longue sur 3 km environ, avec quelques passages roulants si on peut, mais aussi de bonnes sections de portages, dont une échelle bien raide (aarrg !) après le petit ruisseau. On était à trois et un quatrième nous fait le plaisir de se joindre à nous.
C'est Laurent qui monte pour effectuer les pointages en haut.
On partage la bosse et les discussions, c'était une satisfaction supplémentaire que cet accompagnement.
Le final redevient moins rude même s'il faut porter encore à quelques reprises pour gravir des passes entre les roches.
"Et voilà" ! On y est. Ouf ! Les panoramas encore et toujours attirent le regard.
Bon celle-là était copieuse. Et comme on avait bien donné sur les deux jours, ça se ressent.
Pour ma part, et mes compagnons de club, on a la forme.
On se prépare bien à ce genre de pratique, et c'est une des conditions essentielles pour apprécier au mieux.
Si vous êtes trop court en préparation, ça peut devenir bien plus que rude.

On laisse Laurent au poste d'observation et c'est parti pour la grande dernière. Elle méritait bien qu'on y soit monté.
Ca chahute épais au début, prudence encore sur les passages biens trop chauds, mais dès qu'on retrouve les bonnes sensations, et la trace qui invite aux réjouissances, ça file bon train.
Deux km extra avant de retrouver Yann au milieu du sous bois. Bonheur extra large !



Et le final sur une monotrace rapide prolonge encore le régal. 
Séquence jardinage pour approcher de la fin. 
On pense pas toujours à regarder la trace dans l'euphorie et on suit notre logique.
Ça marche pas toujours. On cherche on fouine, Julien à droite (il aura raison), moi à gauche (tout faux).
Et puis JeanBa revient suite à ses problèmes de chaine, il connait un raccourci au fond du champ. Trop fort le passage à gué avec de l'eau jusqu'au genoux.
Finalement on retrouve la trace peu après Bryce au contrôle de la passerelle.
Distance au final, moins de trois km sur le gps.
Monotrace joueur au bord de la Llech pour continuer. Et dernière petite bosselette (1 km) sur le chemin.
On donne ce qui reste, et la descente sur le camping revient nous charmer une dernière fois.
En parlant de charme, un bel accueil nous est réservé par les dames un peu avant la fin du sentier.
Larges sourires sur le visage, et le sticker "finisher" sur le bout des doigts.
27 km pour 1600m de D+. 3h30 au total.

On laisse les dames avec le Coach JeanMi qui surgit juste après et on se laisse descendre sur le final de la trace qui nous emmène pile poil devant le bar.
Quinze minutes plus tard environ, Jacques le cinquième larron, vient compléter la fête. En grande forme le Jaco.
Des céréales vite 😎 !



Et le repas final plein d'entrain pour finir en beauté. 
Quelle aventure encore ! Une TransBiking ça marque forcément. 

Je l'ai déjà dit, ce concept me plait et me convient.
Un petit groupe de riders, un état d'esprit éco responsable, une organisation de proximité qui ose proposer ou innover au gré des pratiques.
Le public présent est averti et demandeur.

Côté parcours c'est du lourd ici, plus encore que dans la proche Ariège.

Le canevas des circuits est clair, à savoir un long et gros morceau le samedi doublé d'un scénario plus court et plus joueur le dimanche.
Ca parait parfois radical et sans compromis, beaucoup de poussages portages certes, parfois très rudes et coriaces, mais on en vient à bout et d'ailleurs tout le monde termine, sauf un ou deux peut-être et encore parce que victimes d'ennuis mécaniques.
C'est dire si malgré la difficulté très réelle de cette aventure, les participants sont prêts et bataillent jusqu'au bout
La TB66 sera sans doute rugueuse dans chacun de ses épisodes, mais elle restera unique et audacieuse comme cette montagne qui la supporte.



Par moment quand tu es vraiment dans le dur, que ça te semble trop raide, que tu loupes la bonne trace, qu'une marche te fait des misères, que tu penses être en haut mais non pas encore, tu te dit bordel là c'est trop costaud, où ça saoule, mais derrière ensuite quand ça bascule, tu as déjà oublié et le plaisir n'en est que meilleur.

Ça se respecte, ça se mérite. Et avec le recul quelques heures après, quelques jours plus tard, et jusqu'à la prochaine, il ne reste que du bonheur de l'avoir fait. Et tu y revient en meilleure condition encore.
Bien sur on n'en ferait pas tous les dimanches, mais ces épreuves sont assez rares justement
pour maintenir la fièvre qui remonte à chaque fois.

Merci à tous et bravo.
Un salut amical à tous les amis et copains vtt qu'on connait, qu'on a plaisir à retrouver dans les bons plans et avec qui on partage avec grands plaisirs ces belles aventures
Et merci le Team TB qui pilote au mieux cette épreuve.
On se doute de la mise en place avant (ouverture de traces entre autres) pour que pendant on en profite.


Un nouvel épisode complet et bénéfique, de mon point de vue.
On m'y reprendra, dans le futur à conjuguer ces plaisirs… et par tous les temps.
Pfff !! Même pas de pluie, c'est dingue ! Où sont les TransBiking d'antan. 
"Et voilà" 😎.












Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire