1 mai 2014

Roc Trespouzien - Replay de Mai

Le jeudi c'est permis ! C'est le 1er mai et pour la plupart en France, on en branle pas une question boulot.
Joli paradoxe pour la fête du travail ! 
Ce jour là on défile parait-il.
Chui d'accord et c'est ce qu'on a fait dans le Lot 😍.  

Replay de Mai au Roc Trespouzien. Je sais bien qu'on y va après la bataille, mais le jour J, j'étais pas là cette fois. 
Dommage car avec l'ambiance raid, la foule, les ravitos, etc, ça ajoute encore une surcharge de bonheur en supplément.
Mais bon... la séance rattrapage nous a gavé de plaisir de long en large, en travers et en dévers.

Donc jeudi, je dis, je redis et je redirai encore certainement, c'était énorme !! 
Tu penses que t'en as vu de belles déjà là-bas en matière de traces sauvages, eh bien tu vas en voir encore d'autres, des nouvelles, des mieux, des plus longues, et toujours plus planquées et sorties de terre comme des champignons. 
Hallucinant !! (pas les champignons, le parcours 😊).

Un circuit bombardé de singles d'un bout à l'autre quasiment. A ce rythme, ça viendra qu'il n'y aura plus de multiples monotraces dans le coin, mais un seul de 65 bornes. Et tout ça sur le même périmètre à chaque fois.
Trespoux, au pied de la Tour on débarque de bon matin, à quatre. 
La supérette, café, dépôt de pain est ouverte, comme quoi y en a qui bossent 😉 et on en profite pour un petit noir et quelques victuailles pour le ravito final.

On a la trace gps bien sûr, mais bien mieux que ça encore, on est avec un invité de choix, Pascal. Traceur ouvreur débusquer pécheur chasseur traileur et réalisateur de ces tours de force inégalables et uniques. 


A cinq c'est mieux, mais quelques minutes plus tard nous arrive un sixième. 
Incognito, discret, un vélo vert, solitaire 😀, pensant être seul au monde sur ce paradis du vtt. Ben non Freddy c'est raté pour le coup ! Et on l'embarque (même pas de force) avec plaisir dans la petite troupe. 

Le temps de se préparer, on cause vtt tiens pardi. La température est fraîche mais pas trop, et le temps au fait ? Trois mots tout de suite et ce sera fait.
La miss météo locale avait prédit des averses sur la journée. Bah pas grave, on fera avec et ça devrait passer. 
Temps gris et couvert dans l'ensemble, peu de vent sauf sur quelques plateaux, mais on aura eu aussi de bonnes apparitions du soleil à plusieurs reprises durant le ride. 
On a attendu en vain, la flotte, les quelques gouttes de pluie, un petit crachin, une averse quoi, juste pour justifier le kway dans le sac. 
Eh bien non, que dalle, pas une amorce de petite ondée, à part les quelques gouttes tombées des arbres au début. Pfff !! Terrible le temps du jour.
Et le terrain du coup ? Impec comme toujours là-bas. Suite aux pluies de la nuit, à peine grassouillet et un peu humide dans les combes le matin, mais ensuite excellent avec du grip et permettant un très bon roulage.

Dans le bon plan du jour, on est donc 6 pour mouliner.
Fred (Freddy82), Pascal (Pas46), Patrick (Momoï), Jérôme (Fefe31), Nico (tweety) et moi.
On cause, on cause, mais faudrait voir à démarrer.
8h30 il est temps d'y aller, les aiguilles du chrono tournent dans le bon sens et le parcours en sens inverse cette fois.
On s'escape du village vite fait pour s'engouffrer dans le premier sentier du jour. 
Bienvenu dans le monde du single ! 
Un petit muret de pierre à franchir et gaz vers en bas.
Ça tournicote déjà bon train pour descendre sur la vieille voie ferrée. Mise en bouche idéale, sourires en banane XXL.

Sur l'ancien chemin de fer, on se fait un peu remuer par le ballast de caillasses, et je regoutte aux joies du SR qui ménage pas les vibrations. Trop habitué à rouler sur des vtt pullman depuis quelques années, à chaque fois que je ressort le Giant, ça manque de mou sur le train arrière. Mais en contre partie, le vtt est beaucoup plus vivant et amusant à piloter sur ce terrain.
Bon allez une petite bosse pour revenir là-haut. Chemin sans difficulté, très court qui se termine par une grosse marche gaillarde. Passage manqué, ça glissouille, le grip est pas bon avec un peu d'humidité ambiante. 
Après quelques tentatives, on devrait pouvoir passer, mais bon mollo au début, c'est physique le Roc.

On repart dans les singles fraîchement ouverts. Trop bon ces liaisons qui poussent chaque année. La trace s'allonge de plaisir et pique dans la combe avant de reprendre de la hauteur avec la petite grimpette cailloux vers Les Gardettes.
L’enchaînement se poursuit avec montées et descentes en permanence, des dévers, des travers, des sentiers de mousse, des enfilades de sentes un peu partout, toujours en monotraces hyper ludiques, mais aussi comme d'habitude dans le coin, hyper consommateurs de watts. Faut alimenter la machine tout le temps, mais quel régal !


La Combe du Roc, les dessous de Merle, une bosselette, quelques tourniquets dans le bois et on enfile rapidement les sentiers descendants. Ca roule bien et sans problème pour le petit groupe. Pascal bien affûté, donne le bon tempo devant. 
Superbe petite montée piquante vers Les Junies, avec la variante à droite heureusement. Merci pour l'ouverture car la tire droite dans les pavasses meubles, c'est horrible comme challenge.
Après le village, plein pot dans la super descente. Laisser faire le vtt, c'est du velours avec quelques secousses sensass et la marche en bas s'améliore chaque année, ça en devient trop facile maintenant 😊.

On traverse la route, et en face le sentier en castine plus ou moins grosse, présente un gros challenge encore. Faut que je pose le pied une fois mais sinon ça passe, sauf que t'as plus de cuisses en haut. Terrible !
Et derrière la petite bosse, une secousse meilleure encore dans la descente suivante. Elle remue beaucoup celle là, surtout en bas. Amusement permanent depuis le début.

Pour continuer, on longe le ruisseau de Flottes, et y pleut toujours pas 😉!
La route de Douelle à traverser pour un bout de chemin, avant immersion dans le sentier de Fontanusse. L'an dernier on le descendait en chantant, cette fois ça va moins vite à la grimpette, mais le plaisir demeure dans ces traces.
C'est long par contre jusqu'en haut de la descente des Pylônes.

Sur le plateau de Cournou, on s'échappe en vitesse dans la descente de la Combe des Fosses. 
Sensations grisantes dans ce petit bijou qui se fait toujours à fond de plaisir. Pas de pièges, pas de surprises, ça déroule tout seul sous la roue.
Et autant vous dire que dans le groupe, ça tire pas la tronche. Surtout que ça fait 25 bornes qu'on s'éclate et qu'on est sûr que ça va durer encore longtemps. 


Bon maintenant, ça va moins causer, et ça va plutôt fumer dans les mollets. La bosse à venir est la plus rude avec déjà des pentes sévèrement balèze et puis quand t'arrives à la rupture, il te reste un bon petit portage pour passer le cap. Ouf !! 
Rude et très bon encore.

Et ça continue ensuite dans le tourbillon des sentiers. Celui là encore extra, on la fait l'an dernier déjà, et c'est d'ailleurs un peu plus loin que je me suis explosé l'intérieur du coude à l'époque. Mon pote l'arbre laisse toujours dépasser son bout de branche vers la trace, rien n'a changé. 
Ce monotrace superbe, tout en enfilade, jamais plat, ça monte, ça descend, tournez retournez, très long, et en plus cette fois c'est prolongé de l'autre côté par un autre identique, splendide, taillé à la serpe. Chapeau pour ces sentiers de folie. Plus de quatre bornes celui-là. C'est dingue le bazar ! 
On s'éclate en grand et non seulement il pleut toujours pas, mais en plus le soleil se montre maintenant. 
Le terrain est extra à rouler. Le vent sèche très vite les traces qui déjà évacuent très bien l'humidité. C'est tout bon partout.

Bon sinon oubliez pas de bouffer des barres car on en a besoin. 
Et celui qui se crame sur les 30 premières bornes, t'es tranquille qu'il reverra probablement la Tour de Trespoux qu'avec la frontale 😀, car c'est gaillard et long le parcours et jusqu'au bout faut fournir un max d'énergie.
Mais bordel en retour c'est un must pour le moment. Et même en connaissant le coin, t'as l'impression que tu découvres un paquet de choses chaque année.

On va où Chef maintenant ?
Direction Saint-Vincent au début et puis on va faire les dévers remuants pour aller chercher Rataboul. Superbe descente rapide et joueuse. Merci au passage de pas nous la faire grimper cette fois celle-là. Beurk en montant, mais dans ce sens, chaud devant, ça dépote.



Sur la route en bas, on fait la pause casse-croûte. Un pote de Pascal s'arrête avec son 4x4 chargé de gaules et de matos de pêche. Contre la porte arrière une petite sardine de un mètre vingt au moins. Pour ceux qui connaissent la pêche (pas moi) c'est un Silure choppé dans le Lot un peu plus bas. Énorme la bestiole.

Notre parcours aussi est énorme, et la bosse à suivre idem. Montée directe vers Les Roques par le chemin. Le début pendant une paire de km, c'est gentil tout plein. et puis la dernière partie d'un gros km, sauve qui peut. 
Ça penche méchant jusqu'au virage à gauche, avec trois ou quatre cents mètres éprouvants où il faut faire donner les cuisses dans du gros pourcentage.
Après le virage, ça va beaucoup mieux même si ça continue de grimper. 

Sur le plateau, les traversées de vignes pour rejoindre la descente. Rapide au début, puis très technique sur la dernière partie avec des bonnes marches et du pilotage fin pour passer du bon côté des difficultés, ou du côté le plus joueur selon l'envie. Superbe !

Faut pas traîner, et s'y remettre.
Un passage incontournable du coin qui se présente. Un des meilleurs aussi, agréable à l'œil et trop bon à rouler dans les deux sens. Chaque fois vécu avec le même plaisir et ce, quelle que soit la saison.
Les Gorges de Landorre, un joyau toujours intact avec quelques tunnels de mousse le long d'une sente très sauvage.


Elle est assez longue et vous avez le temps d'en profiter jusque là-haut. 
Elle se poursuit sur les hauteurs toujours sur un monotrace qui ondule dans les travers en léger surplomb de la route. 
Le long du ruisseau de Landorre encore un peu, pour rejoindre Les Devèses où les sentiers continuent de cavaler pour un plaisir inépuisable.
C'est splendide et gaillard à la fois. Toujours en prise sur le pédalier, jamais de relâche réelle, faut mouliner. D'où l'importance de bien adapter son rythme pour pouvoir en profiter jusqu'au bout sans être complètement rincé.
Mais si vous avez la caisse, c'est royal le Roc.
Si au départ vous regardez la courbe en dents de scies très affûtées, et le nombre impressionnant de bosses, ça peut calmer un peu les ardeurs. Quand vous êtes sur le terrain, ça calme réellement 😀.

Bon poursuivons.
En sortant de ces enfilades, on se jette sur du goudron. AAAAAHH enfin !!! C'est pas trop tôt. Ça saoule ces singles à n'en plus finir !!! 
Alors y a un bout de route, mais un bout alors. Allez, ça fait bien cent vingt mètres. 
Un chemin à droite... laisse tomber c'est pas là, un autre à gauche, pareil ça peut pas être ça, ils connaissent pas les chemins là-bas 😊, et puis la trace bifurque sur rien, mais rien du tout.
A gauche là de suite, c'est un  peu flou, entre deux arbres et trois herbes hautes.
Mais c'est bien là oui, un sentier champignon qui a poussé y a pas longtemps. La trace est juste faite et c'est reparti dans le grand bain de... de j'en sais rien en fait, dans le grand bain point.
Enfin tout baigne quoi ! 

C'est du dense le parcours, avec un gavage de sentiers non stop.
Et puis c'est pas finit surtout. Celui là se prolonge encore et encore sur de longs km. 
A un moment on revient sur nos pas, juste en parallèle de celui qu'on vient de faire, juste de l'autre côté du muret de pierre. Waouh !! T'as les yeux qui scintillent.
Mais toujours avec un rendement rude dans ces sentiers de mousse. Les grimpettes succèdent aux très bons passages descendants et on déguste des merveilles ainsi de suite comme ça jusqu'à Plafaisan.

Descendez svp. Une de belle encore tiens de descente. Celle des Ténèses.
Hop hop hop, ténèse par ci, ténèse par là, ça vire, ça dérape, t'évites un arbre, tu sautes un petit muret, ça plonge, ça file, c'est top quoi !


En bas, le bon monotrace rectiligne qui envoie fort. pour gagner la dernière bosse des Savarines. Une grimpette facile et pas longue sur chemin, mais vu qu'on a laissé pas mal de jus jusque là, pour pas dire tout, ça fait mal aux jambes.

En haut quand vous sortez du chemin, vous arrivez sur un superbe mas lotois entouré de vignes. 

Et juste après, le long très long sentier pour terminer qui demande encore et encore des efforts. Trois km environ avant le repos.
On enfile des virolos jusqu'au bout sur cette trace toujours irrégulière dans la plaine, où on doit souvent relancer pour franchir un mini dénivelé, et s'il vous reste un peu de jus, faut le faire sur un bon rythme et alors là, c'est bonheur total.
Si vous êtes cramé pardi, on subit beaucoup j'imagine, mais qu'importe au fond, c'est par là qu'il faut finir et ça vous file un final en accord parfait avec ce raid absolument formidable encore une fois. 

La Tour est en visuel sur toutes les hauteurs du parcours, mais là après quelques centaines de mètres de route pour souffler un bon coup, elle est devant vous.
C'est finit pour cette année, on fera pas un tour de plus, mais on y reviendra à coups sûr.
63 km - 7h00 de plaisir intense - 5h23 de roulage - 1700 D+

On pouvait pas finir sans un bon ravito final, avec le soleil qui nous a fait quelques clins d’œil.
 

Trespoux c'est extra comme d'habitude. 
On a beau savoir que c'est top avant de venir, c'est encore mieux pendant. 
Trop fort ce parcours et ce bombardement massif de single.

A la prochaine les gars, un super replay en petit nombre.
Bravo pour ce somptueux parcours Pascal, et merci pour la balade.
Vive le Lot encore ! 


On porte un peu parfois mais pas longtemps






Les sardines lotoises sont balèzes 😀 C'est un Silure y parait






Décor lotois - Double single 😊






Ravito en course





Freddy - Une belle rencontre 😊





Nico




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