2 juillet 2006

Mez'Aventure

Encore une bonne représentation du club avec huit membres dimanche dernier à Mézens pour la suite de la Raid Cup. 

3ème manche et 3ème édition aussi de la Mez'Aventure pour laquelle quelques deux cents vététistes ont fait le déplacement tarnais. 


On perd pas de temps suite au déjeuner, mieux vaut rouler à la fraîche et à 8h on se pointe…à l'enregistrement pour attaquer la partie de manivelles. 
On démarre pour un parcours à rallonge cette année (80 km annoncés) donc ça devrait être copieux avec deux mille mètres de dénivelé. 
Ça loupe pas, deux bornes seulement et une première côte sévère, même si ça ne dure pas longtemps ça fait mal à froid. En haut, un bout de piste dans le bois avant de dévorer une première descente pour surchauffer les disques. Oula ! C'est bon ça dis donc ?!! Calmos quand même, ça risque d'être long. Les pistes défilent entrecoupées de quelques routes. De bons petits sentiers et des chemins pour nous faire progresser sur un bon rythme.

Passé la douzaine de km, un balisage douteux nous embarque avec quelques autres concurrents dans le mauvais sens. Rien de grave on a pensé sur le coup vu que les balises suivantes étaient impeccables. Sauf qu'on avait tout faux, on était sur le retour. Cinq ou six km plus loin c'était déjà l'arrivée.
Comme si ça ne suffisait pas, quelques minutes avant dans une descente rapide, JLuc se laisse aller à une figure de haut vol. Une gamelle épaisse, pas le temps de réaliser que c'est déjà finit et vu de l'arrière ça secoue très fort. Grosse chaleur à l'ombre du sous-bois. Le Vitus KO pour le compte avec la roue arrière méchamment vrillée. 
Enfer et damnation. J'ai eu droit au même tarif à St Antonin au mois de mai et c'est assez frustrant mais pas de bobo heureusement. Un gros choc quand même et la fin de la ballade.
Je continue malgré tout en compagnie des autres égarés, et après consultation de la petite carte, on retrouve le bon parcours après quelques sept ou huit bornes de goudron. 
Le premier ravito arrive un peu plus tard mais je fais l'impasse pensant revenir en cravachant sur les Maillons de devant. Encore raté, j'ai compris plus tard qu'en fait ils étaient derrière. Tant pis !



Le circuit de cette année ayant été quasiment tout changé, le parcours continue ensuite vers Villemur. Avant d'y d'arriver, on a droit à un superbe monotrace dans les côteaux surplombant le Tarn. C'est super et plutôt long avant d'attaquer une descente délicieuse. On se régale avec ces petites marches paliers. On arrive dessus, ça fait plouf sur deux trois mètres et ça recommence peu après. Total régal !

Une bosse à maudire pour continuer avec le soleil qui se ravit de te rôtir les côtelettes. En haut hop on descend pour arriver sur le village et enchaîner avec les bords du Tarn. 
Un escalier assez raide à descendre au passage, ni une ni deux je tente. Ouf ça passe. On longe le fleuve sur un petit sentier bien vivant pendant un bon moment avant de s'enfoncer dans un sous bois. 
Le plus beau du raid, une trace bien propre avec quelques parties techniques. C'est très long, il fait une température fraîche, c'est idéal. Le terrain est très souple. Quelques petits ponts à franchir, une traversée de fossé sur deux madriers. Allez gaz ça passe à l'aise. 
Dommage d'être seul pour profiter de ce festin. Après ces merveilleux passages on retrouve la fournaise sur les hauteurs. Un point d'eau bienvenu et ça repart sur les pistes arides au milieu des champs de blé. 
On repasse au premier ravito de Bondigoux et la suite du programme commence à peser dans les jambes. Quelques bonnes portions de route pour la récup mais des bouts de raidillons en échelles. A pied pour quelques uns et à l'énergie extrême pour d'autres. 
Pas le temps de récupérer dans les descentes très courtes où il faut rester concentré. C'est rude !
Le dernier ravito pour se refaire un peu et une bonne quinzaine à mouliner encore.
On repasse dans l'autre sens sur le tracé du matin et on rejoint le final que j'ai déjà fait suite au plantage malheureux du début. Une belle dernière partie très amusante avant de plonger sur la dernière descente.

70 km au final, dix de moins que prévu mais qui s'en plaindra ? 
Au bout de la route, la grillade d'arrivée et la bière. Sensass ! On est bien maintenant.

On prolonge un peu la dégustation le temps que tout le monde arrive et on rentre au bercail.
Une belle aventure qui s'est refait une bonne santé avec ce parcours inédit, bravo ! Et même pas besoin de nettoyer le vélo. 
Faudra revenir.



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