30 juin 2013

Raid des 3 Vallées

Pour finir le mois de juin en beauté, y avait-il mieux que le Raid des 3 Vallées ?!

Le Béarn, les grands espaces des Pyrénées, le soleil enfin durable en 2013 et bien présent sur ce jeune raid durant tout le weekend, bref que du bon.


Les parcours variés, coriaces, très verts partout, et tout blancs sur certains côtés, les pâturages, l'ambiance gymnase en troupeau, l'organisation qui œuvre pour toujours faire au mieux, près de 220 concurrents qui viennent avec un seul but, se régaler et puis tant d'autres choses encore qui font que ça passe vite (sauf dans les bosses) et qu'on y revient chaque fois avec une montagne de plaisir au bout.
Ça marche au doigt (facile celle là), mais surtout à l'œil pour parcourir ces superbes panoramas.

Sous la houlette de Thierry, ce raid propose 3 jours de vtt complets, en équipe de deux pour partager encore une autre façon de rouler. C'est une course certes, mais aussi un challenge d'endurance passe montagne, où il faut tenir trois jours et réussir à aller au bout pour la satisfaction d'avoir vécu l'aventure pleinement.
On se prend au jeu du classement malgré tout et ça apporte un plus très motivant.
Le niveau augmente chaque année, la renommée aussi.
On y vient d'un peu partout en France, et aussi de plus en plus d'au-delà des frontières.


C'était la quatrième édition en 2013, et pour nous le troisième épisode de suite.
4 équipes aux inscriptions, puis 3 dans la dernière ligne droite, puis 2 au départ et puis 1 à l'arrivée. Ça écrème sévère au club 😀. Ça c'est pour le côté purement comptable.
Nico et Guillaume roulent ensemble, une belle paire de jeunes.
Je repart à l'aventure avec Julien. On est fidèle en équipe depuis 2 ans, et plutôt bien complémentaire aussi certainement.

Ça commence le vendredi sur place. Oloron Sainte Marie accueille le départ et l'arrivée de l'aventure. Vous prenez le temps de vous mettre en place, avec vos paquetages et toute la logistique d'organisation.
Mais avant de boucler le périple, il va falloir parcourir près de 180 km et un peu plus de 6500 m de D+. En trois fois rassurez-vous !

La formule est identique chaque année. Une soirée rapide et deux grandes et longues journées de vtt splendides.
Le premier jour, déjà il fait nuit. Ça commence fort. Ensuite c'est pas long, mais c'est pas lent. Presque 35 bornes en XC, autant dire que ça cause pas dans les sentiers. C'est une liaison véloce entre Oloron et Arudy.


Après un petit tour de mise en place sur le foirail du village, ça bosse bon train pour en sortir.
Une fois dans la nature, ça se calme pas vraiment. Fougères, bords de Gave, sentiers grassouillets, prairies, passages gorgés d'eau, petit pont de bois, ruisseaux, chemins, pistes, c'est très varié et peu reposant. 
Une heure environ dans la nuit sur les deux heures passées à rouler. Une dernière descente remue ménage et toujours aussi glissante chaque année. 
Ne comptez pas faire relax sur cette mise en jambes du soir, car il faut rentrer au plus tôt pour le réveillon de minuit et essayer de dormir un peu, puisque la journée du lendemain sera quand même intense à tous les niveaux. Et puis le vtt à besoin de quelques coups de jet et d'un petit bichonnage.
On s'en sort à la quinzième place au général, y a pas de gros écarts, sauf avec les cinq ou six premières équipes.


La nuit est belle, elle est sauvage. Je sais plus qui sait qui chantait ça, mais ça s'applique pas aux 3 Vallées. Enfin pas à l'intérieur du moins. Là elle est courte, sonore parfois avec de grosses cylindrées qui restent en première sans jamais changer de vitesse. Ça ronfle de bonheur. Bonne ambiance pas simple à vivre ces nuits de raid, mais on fait volontiers avec.

Dimanche matin, petit déjeuner aux aurores. Le soleil perce pas encore. La température est bonne.
On a deux bonnes heures pour se préparer. 8h00 le boss nous fait le briefing. 8h15 environ on démarre pour un programme de 70 km et 3000 m de dénivelé. Parcours identique à 2012 sur cette journée.
Pas de temps mort pour les premières équipes, ça embraye d'entrée et la troupe s'étire vite dans les premiers monotraces. Une dizaine de km jusqu'à Bielle, pour débuter sans trop de difficulté si ce n'est le rythme.
Après ce petit apéro, les choses sérieuses commencent. Un peu plus de 15 km de piste et encore deux km avec de multiples passages en poussage portage et le franchissement de quatre ou cinq névés. Très longue montée, avec le ravito 1 au passage dans le bois.
Progression dans une légère brume au départ et ensuite, on s'extraie des nuages pour découvrir le soleil qui illumine toute la beauté de ces montagnes. Sur les mers de nuages, y a des images inoubliables qui défilent (doucement) devant les yeux. Énorme…icimes !


Ce qui l'est moins, c'est ma petite forme tout au long des bosses. Pas de jus, l'impression d'être un peu vidé, de la fatigue épaisse. J'avance beaucoup plus avec la tête qu'avec les jambes. Faut résister au manque d'envie de rouler. On se fait doubler par une bonne dizaine d'équipes sur cette première bosse. J'arrive pas à avancer. Parfois au plus fort de la pente, je m'étonne de devoir poser le pied et de faire un peu de récup en marchant. Quand ça veut pas…
Bon la journée s'annonce rude. Dans les 10 premières équipes en bas, on sera dix neuvième au premier pointage.
Sur la partie portage, on arrive à reprendre quelques équipes. C'est une partie qui s'éternise un peu car on pense souvent être en haut avec le visuel qu'on a, mais dès qu'on atteint le supposé sommet, derrière y en a encore un plus haut, et ainsi de suite à trois ou quatre reprises.


Au plus haut, on est au Mailh Bassibé. On va ensuite rester un peu sur les crêtes, dans les monotraces techniques qui ondulent plus ou moins. Quelques passages descendants déjà bien engagés sur la rocaille des prairies.
Paysages toujours grandioses, temps magnifique.
Et tout au long des parcours chaque jour, il faut penser à pointer du doigt les balises.
La descente arrive d'un coup. On bascule à gauche dans un sente extra et un paquet de dénivelé négatif à déguster.

A partir de là c'est de l'excellent jusqu'à Aydius avec toute la plongée de 4 km. Une entame dans les bois sur une trace bien pentue mais plutôt propre et bien sèche avec des épingles sensass à passer et des passages chahutants de bonheur. Régal tout le long jusqu'à mi pente, où ça devient plus technique et joueur encore. Déjà faite, je la connaissais un peu, mais c'est toujours aussi bon.


Le ravito numéro 2 un peu avant la monotrace finale. La ventrèche n'est pas encore finit de griller, tant pis, on repart sans tarder après avoir refait le plein.
Depuis les portages, le passage en crête, et la descente, on reprend des places. 8ème position au ravito 2. C'est encourageant. 6 équipes sont passées et il y en a une autre (Vtt O Béarn) avec nous à ce moment là.

On poursuit le raid avec eux un bon bout de circuit. On est plutôt complémentaire, ils montent mieux que nous dans les bosses, on descend mieux ensuite. On fait l'accordéon comme ça, pendant toute la liaison jusqu'à la porte horaire de 15h30.
Sur cette partie qui déroule sur une petite quinzaine de km, on a un une belle liaison qui alterne les monotraces ludiques et les parties roulantes. On passe proche de Bedous une première fois avec une belle descente avant de rejoindre Accous et de revenir dans la verdure pour négocier des passages rudes et raides dans les sous-bois qui nous rapprochent du village de Lees (porte horaire).

Après le petit bourg, la route pour continuer sur une paire de km. Profil montant, température élevée, dernière partie du raid, c'est pas simple à rouler maintenant.
Fin de la partie facile si on peut dire, on vire à gauche cinquante mètres et puis attaque en règle de suite à droite pour la dernière bosse sur un large sentier forestier. Arrgh !!! Une tuerie d'entrée.


Julien a toujours la pêche. Pour ma part, je traîne plutôt péniblement encore. On avance malgré tout, mais c'est pas du rendement supérieur. Beaucoup de passages en poussant le vélo. Ça monte tout le temps avec des pourcentages à deux chiffres certainement, plutôt à l'ombre heureusement. Un passage sur route plus haut avant de reprendre une piste. J'ai l'impression qu'on vit parfois dans un film au ralenti. On se console comme on peut avec de belles images dès que la végétation se découvre. Les vallées environnantes sont superbes.

Cinq gros (et longs) km d'ascension jusqu'à la cabane abreuvoir.
Ensuite on retrouve la fraîcheur ambiante d'un monotrace. Et il y a même un petit peu de récupération à faire sur des passages plats et parfois légèrement descendants. Très joli passage.
Ça dure pas car le ciel se découvre en sortant du sous-bois. On se retrouve sur la prairie. L'herbe est grassouillette, verte et abondante. La trace est faite, mais ça roule pas. Mode portage activé jusqu'en haut. Rude passage encore, mais les séquences TransBiking et Terres Noires nous permettent de passer au mieux ces dernières difficultés.
On aperçoit même une équipe un peu plus haut. Rien de mieux pour relancer un peu la machine. Le mental reprend le dessus et redonne un coup de fouet.


Un ou deux zigzags (à écrire ça va vite, mais sur le terrain, c'est bien plus long) et on arrive dans le bois. On peut se remettre à rouler un peu, la partie pédestre est finie.
C'est la traversée du Bois de Pen qui se fait sur un profil montant encore, mais pas très difficile.
Un petit morceau de descente ensuite. Pas très long mais avec une belle pente, qui permet de souffler.

Par contre depuis les hauteurs de Aydius, toujours pas de ravito. on trouve ça curieux par rapport au déroulement normal du raid. 25 km déjà qu'on a quitté le numéro deux. Y a des points d'eau par endroits, même on pense pas toujours à s'arrêter. On est de toute façon pas en manque de barres ou pâtes de fruits. Seule l'eau se fait rare dans le dos.
En bas de la petite descente, on retrouve un petit ravito en bord de route. On saura plus tard sur l'arrivée qu'il aurait du être quelques km avant, plus bas dans la bosse. Ce qui a été rectifié ensuite.
On poursuit vers le final de l'étape.
Deux km plus loin, après une autre bonne descente rapide et remuante, on retrouve un autre ravito, le quatre.
En point de mire enfin, on aperçoit l'équipe.
On a une équipe en point de mire (les Routards) à deux cent mètres à peine. On s'arrête vite fait avant de remettre les gaz.

Un peu de route et puis, tiens ça monte encore ! Super !! Pffouiii, y en a des côtes.
Bon étant donné que je connais, je me souviens de ce passage en 2012. Il y a encore quelques petites pentes à gravir. Elles ont pas longues, mais ça demande de l'énergie. Du reste je me sens un peu mieux maintenant. La proximité de la fin qui n'a plus aucune difficulté, la longue descente à venir etc, tout ça, ça refile le moral et aussi nos deux guides du routard pas très loin devant.


Dernière balise à pointer avant la grande balance dans la pente qui va bien. 8 km du but dont quatre pour le grand saut dans la pente.
Avant de mettre les gaz, les paysages sont superbes, mais on fait pas de photos. JPR31 les fera à coups sûr 😀.
Un petit chemin en herbe dans les pâturages pour débuter. Et puis du monotrace pour retrouver des supers sensations. Ça va vite, pas d'obstacle ou très peu, bien lisse, le vent souffle.

Plus bas, faut ralentir pour négocier quelques virages serrés, avant de se retrouver dans une partie bien plus technique. Sensass maintenant.
On vient de passer la cinquième équipe en plus. No limit jusqu'en bas. La dernière partie étant trop bonne avec ses passages vibrants de plaisir.
Village de Lees Athas. On s'est gavé dans la descente, ça continue au bord du Gave d'Aspe. Trois quatre km à peine avant la ligne. Sentiers un peu humide, bouts de route et passage du pont pour entrer dans Bedous.

Étant donné qu'on en a pas assez encore, on se plante à cinq cent mètres de la ligne. Petit jardinage qui nous gonfle pendant deux petites minutes. J'ai plus de trace, elle s'arrêtait au pont sur mon gps et la balise était orienté trop à droite. J'ai pas vu non plus la rubalise de rappel en face.
Bon on trouve l'arrivée quand même, mais on se fait repasser par l'autre équipe. On finit ensemble, pas la peine de refaire un effort pour passer.

70 km et 3000 m de D+ au compteur. 6h31 sur mon pointage et 6h37 sur celui de l'organisation qui a du se caler sur un départ à 8h15.

Sacré grosse journée. Splendide et merveilleuse, bien que très dure encore. C'est clairement un super parcours de montagne. Montées sur pistes pour la plupart des bosses, quelques portages costauds, des descentes superbes, des parties pour récupérer, et un panorama global admirable. Tout ça sous le soleil. Parfait !
Lavage vtt, douche, massage, ravitaillement, bière pour réhydrater, il manque rien pour récupérer de ces efforts. En attendant le bon repas du soir.
On retrouve tout le monde pour se remettre dans l'ambiance groupe.

La nuit est ensuite complète, et le sommeil au rendez-vous cette fois. Bonne récupération jusqu'au petit matin.
À l'aube on répète les bonnes habitudes de la veille.
Le programme du jour est encore un peu plus long en distance, et même s'il y a un peu moins de dénivelé, ça va être bien garni.


On commence le moulinage de Bedous vers Accous, avec un petit échauffement sans difficulté. Plutôt joueur sur certains passages en sentiers. La première ascension de 10 km environ se fait sur route au début avant d'enquiller la piste. De bons pourcentages de grimpettes par endroits. Au niveau sensations, ça va nettement mieux que la veille et c'est carrément plus facile sur le début du parcours. Le moral est bon, on redouble des concurrents en montant, tout va bien.
On passe au premier ravito avant de finir la bosse sur sentiers et chemins. À peine un peu de portage et on débouche sur la crête pour une petite séquence technique dans le pâturage.
La descente débute sur la prairie avec déjà du bon dénivelé négatif dans la monotrace au milieu des herbiers.
Les réjouissances vont durer cinq cent mètres, après c'est la misère et la désolation qui s'invitent.


Autopsie d'un plantage au propre et au figuré.
On revient très vite sur deux concurrents qui sont en difficulté dans les trois épingles.
Y a pas lieu de s’inquiéter, ça passe bien, c'est pas dangereux. Je double le premier et je décide de passer le second en shuntant la deuxième épingle pour reprendre direct la trace trois mètres plus bas.
Sauf que je me manque. impossible de me freiner pour reprendre la trace, je tire droit dans la pente très forte. Sur de l'herbe qui fuse, les freins bloqués, rien à faire. Et là, c'est le début de la fin. En quelques secondes tout bascule. Moi d'abord, je passe devant. OTB royal selon les trois spectateurs un peu plus haut. Plongeon dans l'herbe, deux ou trois roulades en vrac. Et ça s'arrête enfin. Ouf!!
Le Yeti lui décide de poursuivre encore la bascule. Image assez terrible du vtt qui rebondit plusieurs fois, monte en l'air et finit par retomber une dernière fois.
Je suis vingt cinq mètres plus haut environ, mais je vois déjà la roue avant qui est complètement pliée. Pffffff !!!
Dépité, déconfit et tout le reste.
Bon… j'ai rien. Et quand je dis rien, c'est que dalle. Même pas une marque quelconque, la moindre trace de frottement. Le vélo à tout encaissé on va dire.
Bien entendu, c'est préférable. Mais bordel quelle connerie de débutant. Pour gagner rien, on perd tout.
Ce serait sur un passage chaud, technique ou dangereux, j'aurais plus compris ou admis la faute et la prise de risque. Mais là, sur cet endroit, ça passe 10 fois sur 10. 
30 secondes de patience supplémentaire et y aurait rien eu. Surtout que j'ai vu après coup que c'était pour doubler deux randonneurs. Re pfffffffff !!!!!


Bon on peut toujours refaire l'histoire après, et c'est pas la fin du monde certes, mais ça m'emmerde et ça efface les efforts consentis pour en arriver là.
Et puis c'est aussi un travail d'équipe qui en prend un coup.
Julien, croyait plus que moi encore au classement avant le départ de ce grand raid, en misant le top cinq.
Pour ma part, c'est pas que j'y croyais pas, mais j'attendais de voir, car même si je savais qu'on tenait la forme, on n'est pas tout seul et il y avait 114 équipes en tout.
Il avait raison, car cette année aurait été la meilleure des trois, avec très certainement une 5ème place assurée.
Un raid de ce type, il faut être en forme sur la longueur pour jouer le classement au mieux, il faut gérer, s'appliquer jusqu'au bout et on ne peut juger que lorsqu'on passe la ligne.
Là j'ai branlé sur une couillonnade. Bon ça m'apprendra 😊.

Julien poursuit la descente, mais va rapidement abandonner, pour rentrer sur une déception aussi. Y en aura d'autres certainement des grands périples de ce genre, et ça voudra bien sourire à la fin.
Pour ma part, je me mets en mode portage, ou roulage pédestre sur la roue arrière. La roue avant est tordue de partout, ça passe même plus au niveau de la fourche.
Je connais la descente pour l'avoir faite l'an dernier, et là je la vois passer tout doucement, en ruminant cette mauvaise inspiration. Une superbe descente d'ailleurs qui revient de fort belle manière sur Bedous.


Maintenant en revivant l'aventure, je me dis que la déception fait partie de l'expérience peut-être.
Les copains passent, les deux jeunes du club poursuivent leur aventure totale avec ténacité.
La route est longue encore jusqu'à Oloron et l'étape ne manque pas de piquant au dire des participants.
Je rejoins Aydius.
L'organisation me permettra de rejoindre l'arrivée en déroutant un sympathique couple qui tient un gite rural et qui sont surtout éleveurs et producteurs de fromage de chèvre fermier.
Ça s'appelle la Ferme de Lanset.
Si à l'occasion d'un retour dans cette région, vous cherchez une bonne adresse, passez y, ils ne manqueront pas de vous recevoir de la plus belle des manières sans aucun doute.
Vous trouverez sans mal leur coordonnées sur le net.
Merci pour leur aide précieuse.



Sur l'aire d'arrivée, les premiers sont déjà là.
S'ensuivra, le rangement des affaires, la restauration dans le gymnase, les discussions de passionnés, la remise des prix et le retour sur Toulouse, après un super weekend dans le Béarn encore. 

Merci à Vtt O Bearn, pour leur organisation, avec des bénévoles qui sont partout et tout le temps.
Bravo à tous les participants pour faire vivre cette aventure géante.
Un plaisir de retrouver tous les LPIstes copains d'aventure pour partager ces bons moments. Bravo Jmi Sandra pour la perf en mixte.
C'est toujours un très grand plaisir ce raid des 3 Vallées. Et surtout quand en plus on nous met l'éclairage solaire pendant tout le weekend. Bravo et merci encore.

Attendons la suite.







































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