2 mars 2014

Garoutade

De quoi est ce qu'on cause aujourd'hui et plus généralement à cette époque de l'année ? De la Garoutade tiens pardi ! 
Pas de PO en février cette année, ils nous l'ont mise en mars.
Bon j'arrête de dire des conneries, on avait quand même
Villelongue 😊 en février.

► Strava - Garoutade

Ça nous change de mois donc, mais pour le reste ça change pas. Personne sera étonné que je note qu'on s'y est régalé.
Deux jours de vtt superbes tout simplement.
Ça s'appelle Twonav Classic, mais quand même le bon vieux terme Garoutade est beaucoup plus parlant pour l'ensemble des vététistes et l'épreuve n'est plus à présenter maintenant et depuis longtemps.

Tiens au fait avant que j'oublie, je suis venu cette fois avec un nouveau vtt. 
J'ai eu un souci sur le cadre de mon bon (excellent) Yeti ASR5 qui m'a régalé pendant 4 ans presque et j'ai profité de la garantie de 5 ans sur cadre pour le changer. Sauf que y en a plus chez Yeti de ces cadres ASR5C et en taille S en plus alors là...
Encore une discrimination envers les petits 😀!

Bon quoi qu'il en soit, Yeti assure et même s'il sont pas des plus rapides, je reçois un superbe (et le mot est faible) SB66, huit jours avant d'embarquer pour la Garoutade. Ouf !
C'est beau à tomber ce joujou (et ça tombe, on verra ça plus loin).
Bon… et puis un SB66 qui s'en va faire sa première sortie dans le 66, faut quand même croire que y a pas de hasard, c'était écrit surement.

Équipement entièrement compatible avec l'ancien, donc bonne opération.
Je suis pas testeur donc on va pas entrer dans le détail technique et le ressenti, analyse, bla bla bla.
Je suis monté dessus le samedi et j'étais bien tout de suite, comme avec l'autre.
J'ai fait trente bornes face au Canigou, ça monte bien, ça descend très bien, je me régale partout avec. Meilleur que l'autre globalement, plus solide, plus rigide et plus sécurisant dans le D-. Et la transmission XX1 est parfaite.
Il est peut-être un poil plus dur à emmener du fait du surplus de poids, mais c'est même pas évident sur une longue distance, au vu du confort de roulage qui compense.
En tous cas ça marche fort, et si je m'interrogeais avec ce changement obligé de monture, tellement l'autre me convenait bien, celui là va tout aussi bien, et on peut y prédire une belle carrière pour ce vtt.

Retour à la Garoutade.
Je vous passe le méga buzz classic des inscriptions, les masturbations intenses de clavier sur les forums pour le choix des peneus (très très important 😄), pour arriver direct au weekend vtt qui débute le samedi.
On monte un groupe d'une bonne vingtaine de bonhommes,(pas de dames dommage 😞 et on taille la route vers le 66.

Le camping du Canigou servira de refuge à cette bande de riders. Chemin faisant, on récupère l'inscription à Ille-sur-Têt avant d'aller s'installer.
Pour ces deux jours vtt, Thierry (Levens pour les habitués de la TransV et du forum) nous avait rejoint pour gouter à nouveau au plaisir du vtt dans les Pyrénées Catalanes.
Pour le reste de la troupe, y a du Maillon Libres et plein de potes avec qui on est ravi de souvent partager les aventures. 


En vrac, JeanMi, Chistophe, Jacques, JeanBa, Momoye, Xave, Guillaume, Stéphane, Didier, Félix, Daniel, Eric, Jean Luc, Raphaël, Yannick, Pascal, Ludovic, Rémi et moi.

L'après midi, échauffement de rigueur. Après un petit casse-croûte, on enfourche les vtt pour une mini TransBiking sur place.
28 km et 1150 m de D+ environ. Ça c'était pour l'estimation. Sur le terrain, y avait bien 28 km mais plutôt 1450 de D+ une fois terminé.
Bon… hum !! Ça c'est fait.
Les TransBiking, ce sont des traces de pur vtt de montagne, belles et rugueuses où on est pas toujours sur le vtt. Je conçois que pour les non habitués ou non amateurs de cette pratique ça reste rude, et un poil trop dur à la veille d'une Garoutade quand on est short au niveau préparation.
Mais on a passé une super après midi tous ensemble, en profitant des paysages, du beau temps qui s'annonçait, des bonnes descentes remuantes, des "petits" portages pas tous plats et de la super bonne humeur de tous.

Pour résumer vite fait - encore une connerie tiens - un résumé par définition c'est vite fait, le parcours du jour est simple.
Départ camping - Estoher - Pic Marbet (méchante transpiration dans la première bosse) – Descente sur la Lentille et poursuite tranquillou vers Ballestavy - un bout de route avant le sentier en surplomb – les séries de roulage portage pour atteindre la Croix en haut (plus haut encore) et méga descente de Joch jusqu'à Finestret en passant par les virolos joueurs de la rigole – reprise de la piste à nouveau vers Pic Marbet pour redescendre en mode furtif la bosse en portage du départ et arriver pile poil pour l'apéro.
Excellent tout ça (quand on aime). Bien physique pour débuter le weekend certes, mais ça nous a fait un bon déblocage pour le lendemain.
L'année prochaine, j'ai déjà un plan nettement plus facile sur les balcons du Canigou 😀.
En tous cas, super après midi.


Dommage le repas du soir où on s'est bien pelé sous le auvent.
Une nuit de sommeil normale pour se remettre en forme, un petit déjeuner rapido pronto et on embarque pour le départ.
7h30 par là, on est en place devant les grilles et ça grouille un peu de monde. Un petit salut à J Yves qui revient dans la région avec un joli DeVinci.
Cinq minutes de temps mort et on enclenche pour la promenade annuelle.

Cette année, la Garoutade a fait le plein avec 600 inscrits environ. 3 parcours sont proposés pour des distances de 38, 52 et 69 km et du dénivelé adapté à chacun (2900 annoncé sur le grand). L'étude de la trace gps fournie en donne moins avec 2200 m environ.

7h32 sur le Garmin quand je déclenche l'enregistrement.
On est nombreux mais plutôt éparpillé et on se retrouve à quatre à rouler bientôt. Thierry, JeanBa , JeanMi et moi.
Pendant trois bornes à plat c'est peinard en allure pépère, ensuite ça commence à grimper et ça va durer environ sept de plus jusqu'au dolmen.
Cette année pas mal de personnes ont du démarrer vers 7h10 / 7h15 certainement.
Sur le bas y a déjà un peu de monde, et à l'entame de la bosse y a foule.
Jamais vu ça à la Garoutade il me semble dans une première ascension. Heureusement que c'est sur piste. Départ judicieux.
Difficile d'estimer le nombre de vtt sur la longue piste (je me disais cent cinquante au moins peut-être plus), mais on avait l'impression qu'il y en avait tout le temps.


Sur le début de la grimpette, déjà on joue pas l'économie, Thierry s'est un peu échappé, et ensuite vers la moitié JeanBa a mis la transmission un peu plus à droite, mode chasseur activé, et ça s'est accéléré encore. J'étais déjà dans le rouge pour ma part. Vive les crampes à la fin !
Bon, il y en a quelques uns qui montaient encore plus vite. Dont un avec un Caminade qu'on va retrouver tout au long des deux tiers du parcours puisqu'on va rouler un peu ensemble parfois.

La bosse se termine par le petit sentier qui fait plaisir déjà. Y a un peu de monde qui porte sur les passages les plus raides, mais on peut la passer celle là sur le vtt.

J'ai pu voir sur l'arrivée en discutant avec quelques uns, qu'il y avait eu de gros bouchons sur les descentes en général et surtout les premières. C'est de toute façon imparable sur les épreuves de masse en départs libres.
A moins de partir très tôt (ou très tard, une heure après le départ officiel selon Guy), ça bouchonne, même en étirant au max la première bosse.


La première descente mérite vraiment de pouvoir rouler sur son rythme tellement c'est un délice. Depuis le dolmen, on enfile les torsades dans le sous-bois. Aucune difficulté, c'est du velours, et déjà de larges sourires.
Terrain impeccable, beau temps, on est bien c'est tout simple ! Toujours parfait ce monotrace.
Et ce qui nous a sauvé les descentes ensuite, c'est notre montée en sur régime au début finalement. Le fait de commencer fort et de doubler vachement, nous a permis de passer tranquille ce premier penchant vers le plaisir.
Il y avait juste deux gars qui lambinait un peu (beaucoup 😀), mais bon on a fait avec sans problème en attendant de pouvoir passer.

Ensuite la voie était libre pour remonter vers la citerne. Damien est là.
Et on retrouve Miguel. Nous voilà donc embarqué à cinq maintenant pour la suite de l'aventure.
Descente sur Mas Blanc. Elle est connue, on l'a faite plusieurs fois, mais c'est toujours le même festival de joies. Très bonne et longue, ça passe bien partout et on descend en ligne. Le Yeti se tient impeccablement bien.
Et un petit salut au passage à Dédé Géronimo qui me passe tambour battant. 

Sur le petit hameau, Athanaël est présent pour le contrôle et l'aiguillage des boucles.
Une pause ravito / photo et on rempile pour la suite.
Prise d'altitude sur pistes, l'allure me permet pas de faire des photos en roulant. Un peu plus haut Brice et compagnie à l'amorce du bon sentier ondulant pour gagner le Mas d'En Mestres et replonger avec bonheur sur Saint Michel.
Super passage remuant, bien technique et rapide. Tout est ok, on s'éclate.

En bas un point d'eau si on veut recharger.
On est à un peu moins de vingt cinq km du début.
Ça repart peu après. Un bout de piste et le petit sentier qui va bien, et surtout qui demande du jus et du jarret. C'est pas long pour rejoindre la route, mais ça fait mal. Idéal pour travailler la technique et la force en montée.
Toute la montée ensuite se fait sur route ou piste pour rejoindre le sentier à Sainte Marguerite au dessus de Casefabre. C'est un passage qu'on a trouvé long cette bosse. Il permet de bien passer du dénivelé, mais est très roulant.
Sur cette partie, on y retrouve Laurent qui pointe en chemin.


En haut par contre, on s'enterre dans une belle trace sous la roue pour finir de grimper dans un super décor sauvage.
Et inévitablement, le bonheur revient très vite dans la descente suivante.
Je me souviens quelques années en arrière quand je découvrais ces traces. On s'y amuse toujours autant, on va certainement un peu plus vite car on connait les passages les plus délicats, mais quel régal ces sentes techniques !

En bas de la première partie on bifurque sur la piste pour une petite remontée avant de finir la descente sur Bouleternère.
En voilà une autre qui va bien ! Un peu plus engagée celle-là au début, mais ça se descend bien tout le long. Très rapide sur la fin. Je descends avec Thierry, Miguel a disparu devant, JeanMi est pas loin, il retrouve encore un peu plus de jeunesse et de maitrise avec sa nouvelle fourche.
JeanBa a un peu lâché dans la montée roulante et tourne sur son rythme.

Au village on traverse la rivière. Très peu d'eau contre les rochers au milieu.
On a passé la mi parcours depuis un moment, 40 km au compteur.
À peine sorti du patelin, tiens un ravito ?!! 😀
Bon on s'installe pour la pause qui va bien.
Depuis le début on avait chargé la Mule bar en quantité et les divers gels fournis. Pas de problème d'alimentation dès l'instant où on est préparé à rouler en autonomie.
Mais par contre, le ravito central est super bienvenu et bien fourni comme d'habitude. Très appréciable et quasi indispensable sur un raid.
J'avais déjà expérimenté un seul ravito sur les TransBiking et ça pose pas de problèmes pour ma part. On est habitué c'est vrai à un petit restau tous les vingt bornes sur les randos ou les raids, mais au fond un seul c'est largement faisable aussi.


On tcharre, on mange, on rigole et pendant ce temps le Coach se remet en selle. Vaut mieux pas le laisser trop partir devant sinon bye bye, vous le reverrez plus. Donc c'est la reprise en vitesse.
Si les descentes sont connues avec les années qui passent, il y a aussi une bosse qui nous accueille chaque fois, c'est le CH3. 
On y va tout droit dessus, après quelques km de virages sur les pistes pour une approche gentille et des paysages dégagés sur toute la vallée.
Le grand bleu ensoleillé apporte aujourd'hui encore une appréciation supplémentaire de la Garoutade et on peut en profiter un max.
Faut bien dire un mot sur le Canigou. Incontournable du regard dans les PO, il nous propose toujours de superbes images éclatantes. 
Pour les locaux, je comprends qu'on n'y fasse peut-être plus trop attention parfois, tellement il fait partie du décor, mais pour nous quand on le voit c'est que généralement on s'éclate pas très loin en vtt.

La bosse se poursuit, mes trois compagnons de groupe n'y vont pas trop fort heureusement sur les pistes, et je peux suivre. Depuis la reprise, les crampes sont présentes à l'intérieur des cuisses. Vive les montées en température du début 😁.
Le final c'est toujours deux km de raidars surtaxés en pourcentage. Un peu de récup parfois, ça fait du bien, mais il faut appuyer fort la plupart du temps.
Ce qui est top cette année, c'est qu'on est loin du temps de l'an dernier où ça pelait grave ici, et le vent te faisait presque repartir à contre sens.
Cette fois il se monte bien.

Un petit arrêt là-haut pour la causette et puis chute, on descend. Extra bien sur ! Ça remue fort sous les roues. On passe dans les chênes lièges, quelques zigzags entre la caillasse, quelques petits sauts légers, des passages vifs et intense etc. Elle est assez longue mais ça passe trop vite. Vive le vtt et le Yeti aussi qui s'amuse autant que moi.
On retrouve Damien en bas.

Remontée en piste ensuite. Je suis encore vivant sur le vélo, sauf que ça tire aux jambes la reprise. Les copains s'échappent un peu, mais c'est pas très long et on se retrouvera après la descente suivante.
La piste nous emmène chercher le très bon passage descendant habituel. Des pentes raides à descendre tout en glisse, des dévers bien marqués, et une de plus à déguster sans faiblir.
JeanMi un peu plus loin s'est mis une bonne boite en léger contre bas. Pas de gros bobo, mais une godasse explosée et surement un hématome dessous. Ça boite un peu mais ça empêche pas de pédaler. Tant mieux, tout va bien donc. 
On termine sur un point d'eau juste après. 53 km dans les jambes.

Remise en selle pour dérouler jusqu'à Rodès. Petits sentiers, ruisseaux, bords de vignes, le petit lac de Conillac, le barrage de Vinça, le tunnel et les bords du Têt jusqu'au village. 
On revoit du monde sur la fin de cette partie, ça fait plaisir. Les deux autres parcours terminent par le même circuit.
Traversée du village pour attraper le sentier des vieilles mines jusqu'à la carrière abandonnée. Il est très bon à faire celui là. Il se fait quasiment sur la selle pour peu qu'on ait les jambes et les décors en surplombs sur les gorges sont splendides.

Passé la carrière inondée de verdure, faut encore fournir quelques efforts pour franchir le portage.
La premières fois, je me souviens en avoir bavé, en 2009 il me semble, mais maintenant ça se fait tranquille. C'est pas de tout repos, mais ça va bien quand t'as encore la pêche.
Surtout que là-haut on va se retrouver pour un excellent final dans la dernière descente.
Ça démarre technique entre les gros blocs rocheux, et puis ensuite ça se met à descendre bon train.
Miguel allume devant, je suis dans la roue, Thierry est juste derrière et JeanMi va pas tarder.
Ah c'était extra le tempo. Faut dire que ça descend tout seul celle-là. Faut pas se manquer, mais y a pas de réelle difficulté insurmontable. Quelques marches qui sont pas monstrueuses et surtout on peut aller vite sans trop de risques. On s'en prive pas du reste. Bonne vitesse en fin de parcours, on est bien lucide et c'est sensass.

En milieu de descente toutefois, y avait un radar sur trépied au niveau de la marche tremplin. Laurent était planqué derrière, l'œil dans la jumelle.
Bon ce saut, je l'ai jamais fait les autres années. 
Ou bien je zappais par la droite ou je passais dessus mais en avalant la marche sans sauter.
Cette fois quand même, ça devrait aller avec 150 de débattement. Miguel est passé comme un pro, je tente aussi cette fois.
Ça s'est bien passé (du moins je pense) jusqu'à ce que le vtt recolle au sol. Ensuite pardi, la réception s'est pas passé comme prévu. En clair, c'est la grosse boite dans le fourré et l'arbre qui arrive très vite bien que je sois déjà couché.
J'ai peut-être commencé à pencher en l'air j'en sais rien. Laurent n'a pas pu saisir le shoot qui aurait été splendide certainement.
Sinon, c'est une belle frayeur quand même. J'ai vite vu que j'allais m'en mettre une, et ça permet certainement d'anticiper le choc ou de s'organiser une sorte d'amortissement au mieux. Pour le baptême du vtt, c'est pas très bon.
Bon… eh bien, chaleur ! En me relevant, y avait rien qui clochait sur moi déjà. Un peu secoué, mais pas de douleur, pas d'égratignures ou de plaies. Le vélo avait le cintre à l'envers, mais tout était ok aussi. Ouf ! Elle passe bien celle là, mais ça réveille sur le coup.
Je remonte en selle rapide, et je me remets dans le rythme. Ça crampe un peu sur les jambes, mais c'est normal.
Le vélo à l'air de fonctionner normalement, je peux finir à fond le final encore excellent.

Reprise après la boite, Argh !! :-)

En bas je retrouve mes deux compères et JeanMi arrive vite sur le pointage.
Athanaël nous refait une belle photo avant la partie finale.
Quatre km environ avant l'arrivée. La fin de la piste et puis de la route au bord de la rivière.
Ça aurait pu être cool comme ça l'est parfois, mais je connais aussi l'euphorie des parties finales rapides.
Tu viens de faire un super raid à quatre ou cinq, il te reste encore du jus pour quelques bornes (je parle pas pour moi car j'avais les phares un peu éteints) et donc tu remets du gaz pour un dernier petit coup de plaisir et finir en beauté une belle partie de manivelles.
Les 29 pouces à ce petit jeu sont certainement plus véloces que les bons vieux 26, donc c'est Levens le Niçois qui s'y colle en relais avec JeanMi. Derrière avec Miguel, on sort pas une oreille.
À près de quarante à l'heure parfois, je saute avant la fin. Déjà j'ai plus les jambes et ensuite avec un braquet mono de 28x10, ça suffit pas pour suivre très longtemps.
Juste après le pont, ça relâche et on finit au ralenti le kilomètre virgule cinq qui nous sépare de la ligne.

Un peu plus de 68 km au compteur et 5h47 de roulage total avec trente minoutes d'arrêt. Moins de dénivelé que prévu puisque il y avait environ 2400 m de D+. L'an passé il y avait 3000 m et là c'est revenu en fait sur les distances et profils des parcours moins raides avec montées sur pistes et grosses descentes.
Une édition "plus facile" donc dans les bosses, mais c'est pas une promenade la Garoutade, il faut être prêt un minimum pour passer. 
On s'habitue à la difficulté, et quand ça devient moins rude, on le remarque vite.
Le plaisir de rouler sur ces traces reste le même.


Merci à mes compagnons de roulage. Avec JeanMi et JeanBa, on roule souvent au club. Pour Thierry et Miguel, on attendra de les revoir sur leurs épreuves respectives du côté de Nice et de Céret.
Le reste de la troupe arrivent au fur et à mesure.

La Garoutade se poursuit ensuite autour de la table, avec la bière qui va bien et le plateau repas complet. Bon il manque la fidéua cette année. Je m'y étais habitué, je venais presque que pour ça 😀.
Pour la peine on a reprit de la bière.
La salle se remplit peu à peu et tout le monde affiche la banane.

Eh bien voilà, une de plus avec du soleil partout, dans le ciel et la tête, des images qui se renouvellent avec plaisir et une belle fête tout le weekend pour s'amuser au mieux sur ces parcours qui attirent beaucoup de monde chaque fois.
Bon la Garoutade j'aime ça, c'est pas nouveau, et j'y revient même une autre fois au moins en weekend chaque année pour deux jours de bonheur. C'est vraiment des traces qui rendent accro et ça se soigne pas je crois ça.
Merci à Brice et à toute l'équipe encore.

Rendez-vous en 2015, mars ou février peu importe, je signe.
Au fait ça fait la huitième d'affilée pour moi.
Même pas marre !




En pause




Descente à venir





Deux Yeti




Pégase, Pascal et Momoye


Photos organisation

Christophe en phase de décollage





Didier





Arnaud





Guillaume





Jean Luc





JeanMi





Miguel




Patrick  (Momoye)





Raphaël





Stéphane





Thierry - et moi qui ressort du buisson 😀 !




2 commentaires:

  1. Salut Yves ... c'est encore et toujours un superbe compte rendu.
    Vivement la prochaine ;)
    Vive le 66 ;) (SB66, Département 66 ... le 66 quoi ;)

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    1. Salut Miguel
      On s'est bien amusé encore ouais
      Superbe région pour rider
      A dans un mois environ :)

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