31 janvier 2016

Mons et Merveilles

Weekend complet sur le vtt.
Le terrain de jeu choisit, c'est au pied du Caroux dans l'Hérault.
Les alentours du village de Mons-La-Trivale offre une belle variété de traces pour des parcours de grande qualité.
► Strava -         Jour 1           Jour 2

Avantage supplémentaire, on peut y rouler quasiment toute l'année, et même l'hiver en ayant de supers journées ensoleillées.
Pour ce qui est du terrain de jeu, c'est avec 
une difficulté plutôt élevée globalement, et très technique quand il s'agit de descendre.


A la manœuvre, c'est JeanMi qui coache et organise le séjour. 
Le rendez-vous étape c'est le Gite du Domaine du Jaur juste avant d'arriver au village.
Impeccablement situé, confortable et accueillant.
14 tourneurs de manivelles sont présents. Autant dire que ça va être épique les deux jours.
Martine, Alain, Didier, Félix, Guy, Michel, JeanMi, JeanBa, Steven, Jean Luc, Jacques, Jérôme, Arnaud, et moi.


Le vendredi soir on s'installe au gite. Repas improvisé avec du fait maison. Félix nous fait saliver avec un plateau de charcutaille qui permettrait certainement de nourrir au moins une douzaine de Chabal.
Dans la chaleur de la salle à manger, entre le poêle et la grande cheminée, il fait bon vivre.
L'hydratation est soignée comme d'habitude, toujours modérée mais abondante, il faut tenir deux grosses journées.

La nuit est bonne dans les étages. RAS on y dort bien, c'est confortable avec des chambres deux lits pour la plupart, où on est très à l'aise.
Au petit matin, ça s'agite de bonne heure.
Des voix s'élèvent pour dire stop aux cadences infernales 😀.
7h30 au petit dèj, et 8h30 sur le vtt. 

Première journée copieuse. 54 km et 2500 m de positif. Une grosse boucle le samedi pour profiter du grand soleil qui va nous accompagner toute la journée.
Le circuit se dessine sur les différents versants qui entourent le village de Mons. 
Comme entrée en matière pour absorber la fraîcheur matinale, on déroule à plat sur la Voie Verte vers Olargues. 
Joli village classé dans les plus beaux Villages de France.


La première bosse vers le petit Col de la Bacoulette nous réchauffe. Environ six bornes idéales et gentilles sur des pistes. On rencontre un groupe de bikers de Béziers sur les hauteurs. 

Petite halte peu avant le sommet du Naudech. Un petit point de vue au-dessus de la vallée. 
Et en suivant, on attaque la descente de Mézeilles. 
Très bon pour commencer sérieusement les réjouissances.
Une première partie boisée et bien pentue, avec de bons passages techniques. Terrain sec avec un bon grip. C'est bonnard par ici sur cette première séquence. 
La pente disparaît un peu plus bas, pour une partie plate et furtive sur un sentier bien roulant. Au bout d'un petit km à vive allure, on se replonge dans la pente forte. 


Une sente en terre très remuante jusqu'à la traversée du petit ruisseau de Naudech. Une ou deux équerres à 90 degré à négocier et on se régale encore sur cette partie.
Le final est assez long et très roulant, en enchaînant des petites enfilades très rapides, sur une trace vibrante et à peine chaotique. Très très bon tout le long. 
Une ou deux épingles au village de Mézeilles, et on termine la descente sur une sentier qui rejoint le ruisseau, avant de regrimper fermement sur la route quelques centaines de mètres plus haut.

15 km de passés.
Regroupement, discussions, déconnades savantes du Dide ou des autres, on passe une top journée déjà.
Petite liaison vers Boissezon.
On attaque la boucle de Ceps. 8 km environ, et du très bon vtt.
Sans sommation on se fait presque agresser par un sentier très costaud. D'entrée ça cause plus sur les pavasses. Rude entame, qui s'assouplit heureusement un peu plus haut en se transformant en joli single boisé.
Ça continue en profil montant pour profiter des paysages.
Quand on bascule, une belle et longue descente ultra vibrante, pour perdre du dénivelé vers la Vallée de l'Orb. Pas très difficile techniquement, mais côté physique, ça secoue épais et c'est gaillard si on veut tenir le rythme endiablé. Excellent !


Après une petite pause, on achève de descendre sur le village de Ceps. Le sentier est un peu encombré par la végétation sur cette partie.
La trace est extra maintenant sur les singles. Ça grimpe parfois pas mal, mais ça passe bien dans l'ensemble. Au point le plus haut, le sentier redescend progressivement sur Boissezon. On a droit à de superbes balcons sur l'Orb. 

La boucle est bouclée. Direction Vieussan. Un petit sentier sympa pour descendre vers la rivière, un vieux pont et nous voilà rapidement au bled. On poursuit la trace sur la fin de la descente des Pylônes. 
Sentier à plat sans difficultés, sinon une grosse marche impressionnante et un passage à pied pour les derniers mètres sur la route.


Un trait de bitume rapide et une bosse à venir. Juste avant on retrouve Jean-Luc pour un timing parfait. Suite à un souci d'axe de roue volatile, il a pu démarrer qu'en fin de matinée.
La petite grimpette est "sympa". Déjà faite deux fois pour l'enduro Shimano Epic, ces deux dernières années, c'est des souvenirs douloureux quand on la grimpe au bout de 90 km et dix ou onze heures d'efforts.
Cette fois c'est nettement mieux et presque facile. La piste passe bien malgré des pourcentages gaillards, et ensuite le portage est très bref avant de se remettre en selle pour le final.

En haut, la chaleur est bien là maintenant. Journée splendide avec une météo printanière.
On rejoint le monotrace de mini Jurassic. 
Excellent passage, à peine un peu humide et fraîche dans ce profond sous-bois, mais follement joueuse.


On profite de la piste ensuite, pour retrouver la lumière, et faire une halte casse croûte un peu plus haut.

Reprise tranquillou pour rejoindre la descente de Colombières. On trouve vite l'entrée du monotrace.
Un superbe single tout le long, et une descente ultra complète. Je le trouve sensass celle-là. Une des meilleures du coin.
Alternance de rapide et de très technique, des enfilades rapides entre les arbres, quelques épingles infaisables, des passages de roches chauds bouillants, quelques raidars assassins à grimper, des passages marteaux piqueurs, une crête à découvert, un long passage en sous-bois, un final enduro, c'est ultra varié. 


Très longue descente sur plus de trois km. Niveau technique difficile et physique, mais un régal permanent. Seul quelques passages sont trop rudes pour y aller sur la selle.

Exposée au nord, on pensait qu'elle serait humide, mais en fait non. Même si elle n'était pas complètement sèche, elle était parfaite. En étant complètement sèche, elle se fait encore meilleure et avec un peu d’entrainement, on l'apprivoise presque parfaitement.

En bas, c'est le calme du bord de rivière. Un calme qui dure pas longtemps. La liaison vers les Gorges d'Héric est gaillarde pour continuer notre balade. Plutôt que de faire la Voie Verte à plat, l'option choisit c'est au plus direct.
On se met encore un peu de dénivelé positif et une descente bien cabossée pour rejoindre le bas des gorges. 
L'endroit est agréable pour rouler, exposé plein sud, très sec, mais avec de gros passages de blocs rocheux.
Belle liaison un peu plus guerrière. Du pur vtt quoi !


Une petite passerelle enjambe la rivière avant de se retrouver sur la route qui remonte ce superbe canyon, jusqu'au village d'Héric.

C'est notre dernière bosse. En milieu d'après midi l'hiver, le soleil est toujours bien présent, mais il est masqué par les falaises qui bordent ce long défilé. La fraîcheur s'installe tranquillement.
Il faut dérouler 4 km de route goudronnée et cimentée pour franchir la première passe. Pente irrégulière assez facile à négocier. 
On a quand même déjà une belle dose de fatigue, vu que ça fait déjà presque 7 heures qu'on a démarré.

Le côté visuel est toujours superbe. Manque juste le soleil pour éclairer les petites piscines naturelles.


Regroupement au village, proche des vieilles habitations de pierre. Quelques habitants y vivent encore. Endroit reculé et un brin sauvage, c'est un passage incontournable pour les randonnées touristiques en tout genre.

Derrière le hameau, ça descend pour revenir vers le ruisseau. C'est costaud comme descente, avec un final en épingles serrées. Là encore, il faut être vigilant, la roche est peu confortable pour amortir les écarts de conduite. Quelques marches à pied c'est plus sûr. 
La traversée du cours d'eau est d'une grande simplicité, mais derrière ça se corse. Gros portage pendant demi heure environ. 
Après ça descend tout le temps y parait. Mais faut d'abord y mettre du jus pour franchir cette ultime difficulté et arriver au Col de Bardou.
C'est un portage intégral, on ne peut pas rouler par ici, que ce soit en montant ou en descendant, c'est du pédestre. Beaucoup de caillasses sous les énormes paquets de feuilles de châtaigner.


La bosse est rude en fin de journée. Une première partie plutôt rectiligne, avant de passer en mode zigzags biens raides pour la deuxième moitié.

Au col on peut souffler un peu, avant la descente de Bardou.
C'est pas ma préférée, même si elle est bien. Mais elle secoue tellement que ça devient dur de gérer tout le long. Faite trois ou quatre fois déjà. En vtt tout suspendu, bardé de suspensions ça va encore, mais aujourd'hui je suis en semi rigide. C'est bon ça 😁!

Avant de commencer à descendre, on a encore droit à un peu de pédalage pour rejoindre le Col de Molle. Joli sentier qui va bien.
Ensuite cap vers le bas pour se faire agiter le squelette énergiquement.
Hyper sec comme d'habitude, on est sur des anciennes voies romaines. Énormément de roches au sol, ça en fait une descente pas très très dure techniquement, mais physiquement ça bouge de partout.
La plupart des virages serrés se passent bien. 


Dans les parties rapides, c'est rude à la longue de tenir le cintre si on veut garder le rythme. Une petite pause parfois est nécessaire pour apprécier pleinement. Surtout que dans certains passages à découvert, le visuel vaut le coup d’œil.
Au petit hameau de Mons, on tombe sur la route avant de prendre la partie finale. 
On patiente un peu pour se regrouper. Cette descente est appréciée par tous globalement. A chacun son rythme, tout le monde y trouve du plaisir. 

On poursuit dans la descente. Le final est un peu remuant encore, mais bien moins que la machine à essorer de toute à l'heure. On rejoint rapidement la fin, par le dernier monotrace, et le sentier se pose au petit bourg juste avant l'entrée des Gorges.


Il n'y a plus qu'à se laisser descendre sur trois petits km, pour relier le gite par la Voie Verte, et refermer la superbe boucle du jour.
Grosse journée de ride. 
Temps extra, parcours excellent, difficulté rude, plaisir énorme, descentes sensass, et toute la troupe au top.
53 km et 2500 m de positif. Le contrat est respecté. 8h30 de temps total, pour environ de 6h00 de roulage. Journée bien remplie et magnifique !


Les vtt sont propres et vite rangés. 
Les bonhommes sont assoiffés et affamés. 
Arnaud a pris soin d'emmener la tireuse qui va bien. Ça écluse copieusement, le vin est bon, il reste quelques pizzas de la veille et plusieurs bricoles appétissantes qui nous redonnent un gros supplément de plaisir encore.
Le vtt prend toujours une belle dimension quand il se prolonge de cette manière autour des bonnes tables. Le seul truc qui manque parfois c'est un petit magnéto pour enregistrer quelques recueils de conversations hilarantes.

Un peu plus tard dans la soirée, une fois que tout le monde est passé au karcher, on met le cap vers le restaurant la Gariguette à Mons.
Une bonne table bien garnie, autour de laquelle règne l'habituelle ambiance gauloise, qui réchauffe l'atmosphère de la salle à manger. 

Avant de se pieuter, la soirée se poursuit un peu au gite, entre la cheminée et la machine à pression.
Une belle nuit de mieux à passer avant que ça recommence.


A l'aube, le temps a changé comme prévu.
La pluie fine est présente sur les versants nord. Ça tombe bien, on doit rouler au sud. Si certains sont perplexes, le Coach est formel, ça va aller.
Donc après le café croissants, on se met en rang pour le programme du jour. Par rapport à la veille, c'est du gentil parcours léger. Retour prévu vers 13h00 pour le repas. 
30 bornes et 1500 m. 3 bosses et autant de descentes.


On a un petit crachin de pluie à peine perceptible au départ. Un peu de route pour rejoindre Mons et traverser le Jaur un peu plus bas.
La première montée est longue mais très facile. Le groupe prend son temps, on profite. 7 km de pistes pour rejoindre la première petite jubilation. La descente d'Olargues. 
Un must facile, ludique, et ultra plaisante. On est bien loin des tumultes de la veille. Ici c'est lisse et propre. Pas de roches agressives, de marches saignantes, ou de secousses violentes, tout se fait en douceur sur une sente terreuse, en enroulant les petits virages moelleux. 
C'est un grand plaisir jusqu'en bas, entrecoupé d'une petite remontée sur pistes pour regrouper tout le monde.


Fin prêt pour le jour 2

Liaison vers Olargues, et puis faut attaquer la bosse deux.
Plutôt que la piste à rallonge, JeanMi nous a dégoté une petite merveille de sentier muletier qui coupe court à toutes les discussions. 
C'est gaillard le bazar, mais autrement mieux que la pistasse. Et on arriverait presque à passer intégralement sur la selle, mais il manque juste un peu d'énergie par endroits. Les cuisses adorent !
Et le meilleur c'est le raidar final pour attraper la piste. Ça passe au rupteur, mais ça passe. Même Didier (Vivelle Dop pour les intimes maintenant) en manque de roulage, passe le cap du raidillon assassin.

Sur la piste on respire maintenant.
3 bornes pour remonter au Col de la Bacoulette et entamer la régalade suivante.
Descente du Naudech vers les hauteurs au-dessus de Mezeilles. 
Un beau monotrace vibrant encore, qu'on attaque sans modération. J'adore celle-là. Sans grandes difficultés, et un peu comme Bardou, ça secoue gravement sur les pavés. Mais on s'y régale à descendre à plusieurs sur un très bon tempo.

Le temps grisonnant et pluvieux sur le massif du Caroux, nous laisse faire notre petite balade sans venir gâcher la fête. Les descentes sont sèches.


Allez, faut bosser encore.
Une piste intégrale pour la dernière grimpette. 
Le début est un peu rude à cause de la pente, et la fin est encore plus rude à cause du rythme. C'est la der alors on lâche un peu les watts qu'il nous reste. 
Plus question de monter en groupe, et sauve qui peut donc. Vivement la retraite, les seniors sont en forme !

Et nous voilà au pied de la petite dernière du jour. Une top descente plutôt coriace. C'est celle des Écoliers. 
On la prend pas au plus haut, mais la partie qu'il nous reste est bien sympathique. Un premier monotrace technique et joueur. c'est encore bien sec au sol, et ça se fait bien. 
On bascule ensuite sur un bout de piste un peu plus loin, qui nous descend à l'entrée de la dernière partie. 


Une trace bien plus engagée, et qui demande de la maîtrise technique sur quelques passages accrocheurs. 
Comme prévu, certains endroits sont très humides et sur les grandes dalles de pierres, c'est la grande patinoire joyeuse pour se péter tous les os du corps si on se manque. Le final est toujours très typé enduro, et très difficile. 
Une fois passé le petit ruisseau, on ressort par un léger portage de trente mètres et c'est finit pour la descente.

Une petite liaison roulante nous ramène au gite pile dans les temps pour le repas.
Un parcours très bon encore et un super complément de la veille. Juste ce qu'il faut de km pour pas finir trop tard et trop cuit.
30 km et 1500 de D+. 4h00 environ de temps total pour 3h00 de roulage.
Pas de soleil, mais la température a été parfaite.


Un repas traiteur nous attend pour se restaurer. Que du bon de l'entrée au dessert, et de belles joues de bœufs confites au vin de Faugères, qui exigent qu'on en reprenne (des joues, pas du Faugères 😀).

Le séjour s'achève déjà, alors qu'on vient juste d'arriver 😊. 
Une fois tout bien rangé, bye bye tout le monde. Un petit convoi de bagnoles pour rentrer en ville. Le temps a été parfait, et même si le retour se fait sous la flotte, c'est plus un problème.

Voilà pour ce sympathique weekend ultra plaisant. Un grand merci JeanMi pour l'organisation, et la tactique parfaite pour adapter et mélanger tous les paramètres à gérer avec un groupe nombreux. Belle maîtrise des parcours, du timing, des imprévus, et de la cohésion qui colle bien au groupe.
Pour nous y a plus qu'à dérouler ensuite.


Tout est bon à Mons. 
C'est un séjour à renouveler dans cette région idéale pour le vtt.
Merci à tous, pour ces grands moments encore.


Le Caroux - La femme allongée
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Felix - Didier




Guy - Jérôme




JeanMi - Jacques




Arnaud





JeanBa





Alain - Martine




Jean Luc - Michel - Alain





Départ jour 1




Deux intrus 😉





En route vers la boucle de Ceps





Boissezon - Ça grimpe




Retour Boissezon




Le bas de la descente des Pylônes




Bosse vers Colombières




L'Orb en bas de Colombières




Les piscines naturelles des Gorges d'Héric




Superbe montée des Gorges




Au pied du mur - "Petit" portage




Les canaris sont sereins




Splendide le Dide - Un sérieux à toute épreuve 😀




Un passage technique dans la descente des Écoliers - Jean Luc




Didier





Jérôme





JeanMi - Qui Coache, organise, minute, relie, bonifie etc





Alain





Prototype Bardou 😀





En phase de test encore - Position à revoir



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