6 avril 2014

2000 de Bruniquel

Pour compléter le roulage du samedi, rien de tel qu'une séance supplémentaire le dimanche.
Ça tombait bien, c'était les 2000 de Bruniquel ce jour là.
Pas la peine de le crier bien fort au club, c'est une habitude et un pèlerinage obligé pour un bon nombre de Maillons chaque année.


On débarque une bonne quinzaine au village, surtout que le temps du jour est donné parfait.

Préparation club toujours joyeuse et pleine de poésie fine.
On passe sur la zone de départ ou ça grouille de monde comme d'habitude. 700 types environ pour apprécier les sentiers qui vont pas manquer.
Les Stones Riders sont à la manœuvre pour aiguiller tout ça.


On compte plus les connaissances qu'on revoit régulièrement autour des manifs vtt. 
On en revoit aussi des vieux de la vieille, qui avait un peu disparu du circuit, comme François Fondeviole (Fonf31 est réapparu sur un vtt 😮😊)
Ça nous rajeunit un bon coup tout ça.

Démarrage groupé vers 8h20. 65 km à faire avec 1700 de D+.
Les rues du village en petite grimpette et la campagne qui se profile.
Parcours en sens inverse cette fois où on emprunte rapidement les sentiers sur des parties qui sont la plupart du temps en fin de parcours.
Bonne entame pour s'amuser en groupe. Des monotraces un peu chahuteux pour passer un peu de dénivelé mais pas difficiles et une bonne petite partie descente technique. 
Salut à deux connaissances au passage, je suis juste derrière Florent et Mélanie en tandem, qui sont d'une grande efficacité et bien rodée à la pratique.
On est la plupart du temps sur sentiers avec un terrain bien sec.


14 km le premier ravitaillement.
La troupe se reforme plus ou moins. Grignotage léger avant de repartir vers une bosse en bordure de ruisseau.
Sympa et pas trop sévère, en sous-bois roulant, pour arriver sur Mespel. La descente qui file ensuite c'est une route forestière.
Sur le final, on entame la bosse challenge de la Lomagne. Une bouillasse identique à la terre gersoise en janvier. Dès le début, une confusion crée par un esprit débordant de connerie a fait que tout le monde faisait demi tour. On devait bien être plus de cent peut-être.
C'était pas par là soi-disant.
Bon... on va chercher l'erreur donc dans l'autre sens. Deux minutes pus tard c'est pas là encore. Huhuhu trop fort !!
Jusqu'à là on n'avait pas constaté d'erreur de navigation. Panneaux, tags de couleur, rubalise etc tout semblait bien en place.
Au final, on est reparti sur la trace gadoue force cinq et c'était bien là en fait. Merci l'abruti.
Cette satanée bosse qui semblait ne jamais finir était en pédestre la plupart du temps. Sec ce serait sans problème, mais là vu le monde et le bourbier à rallonge on est à pied sur le plancher, même si ça peut rouler parfois.


Arrivé au bout du chantier, y a plus grand monde et on peut reprendre le roulage peinard et au sec. On roule en petit groupe club. 

Chaud devant dans la descente, extra. Ça va vite, un peu de technique. Super tout ça ! Jusqu'au petit hameau en bas, c'est bon.
Un petit bout de route et allons y pour prendre de l'altitude. Une nouvelle grimpette inconnue il me semble et fraîchement débroussaillée. A l'attaque ça monte sec sur un ou deux lacets, ensuite un peu plus haut c'est plus adouci, mais faut mettre du jus tout le long. 
Superbe et longue trace entre les arbres avec des passages étroits pour le cintre. Visuellement c'est top sur la vallée. 
Petit à petit on gravit la pente douce mais énergique. Ça bouchonne pas en plus.
Une fois passé la bosse et le mal aux jambes, on revient sur la superbe crête qu'on a pu parcourir plusieurs fois dans l'autre sens sur le final de quelques éditions passées. 
Trop bon celle là. Technique de pilotage nécessaire pour tout passer, et avec un peu de vitesse c'est sensass en plus d'être un joli franchissement.

Cheminement paisible jusqu'au bled de Maniac, et un sentier rapide pour rejoindre le ravito 2.
35 km au compteur environ, c'est simplement bien bon cette première moitié. 
On se met à table pour refaire les niveaux et passer un bon moment.

Pour continuer maintenant sur la deuxième moitié du programme, on va se diriger vers un profil et des dénivelés beaucoup plus prononcés, sur les quelques trente km à venir.
La descente sur Penne déjà, c'est idéal pour la remise en selle et dans ce sens, c'est le mieux.
Y pas de questions à se poser, il faut juste laisser aller à bloc. Pas de pièges, pas de marches, ni de ronces à surveiller. C'est juste bien bon et rapide. 
Devant moi, j'ai un militaire et un policier, autant dire que ça file droit et dans l'ordre. 
Dommage sur la fin, on a un gars qui même s'il descend pas au ralenti, taquine un peu trop les poignées de freins. Bon c'est pas grave, on fait avec.

Sur le bas, c'est la petite route parallèle au bord de l'Aveyron pour attraper la montée du GR46. 
Longue et régulière dans l'ensemble, elle se monte assez bien. Trace plutôt large au début, ça se resserre ensuite avec une vue dégagée sur la vallée. 
Pour le terrassement, ils ont fait avec la pierraille locale. Truffée de petites caillasses d'un côté ou de rocaille irrégulière de l'autre. 
En bas on s'était regroupé à cinq ou six, mais en haut c'est plus éparpillé. C'est la faute du jeune du groupe encore, qui a mis un peu la pagaille en montant 😀.


Sur les causses, la balade se poursuit en piste forestière et continue à grimper doucement encore pour revenir sur des crêtes.
Tiens une descente qui s'emmène ! D'où ça sort, qu'est ce que c'est ?
Ça sent bon la nouveauté.
A droite des blocs rocheux, à gauche rien à part de la pente plus ou moins raide et des buissons, mais rien de bien dangereux. 

En bas la vallée, en haut le ciel bleu, en face le versant opposé qui résonne. Si si, j'ai testé en gueulant Bruniquel..... nickel........ nickel............... nickel - Trop fort l’écho là bas 😀!

Et donc sous la roue, un petit monotrace technique et virulent. C'est tip top, et ça passe partout à part peut-être sur les deux petites gravières de dix mètres à remonter. 
Des bonnes marches plus ou moins entortillées dans la pente, très bon cette ouverture dans ce goulet naturel.
Charly m'avait expliqué un peu la journée séquence de débroussaillage de masse, massacre à la pioche, coupage de charcuterie et sabrage de bouteilles. On voit là maintenant la récompense de l'effort et le résultat. Tout le monde appréciera.
Bravo pour le taf accompli ! 
Avec le passage maintenant, la trace va se bonifier.

On finit la descente sur la piste de la carrière. On prie presque à chaque édition de ne pas la grimper.
Et puis au fond au bord de la route, on a dans l'ordre, la rivière, le pont, le sentier et le ravito 3 de Cazals.
48 km de plaisir simple et bon sur un vtt.
La bonne pause grignotage permet au groupe de se reformer.

Il nous en manque quinze de km pour ces 2000 de Bruniquel. Le profil nous donne une bosse et demi encore. Je la pensais plus raide, mais je confondais avec une autre qu'on descend d'habitude. Celle là pour regagner le plateau est pas très dure, un peu au début mais elle passe bien.


Suite à l'aventure épique du samedi, j'étais pas trop ruiné le dimanche. La fatigue dans les jambes se sentait au début, mais au fur et à mesure du roulage, depuis le ravito 2 je suis plutôt en forme, les sensations étaient plutôt bonnes. Donc le grand parcours était jouable.
Passé la bosse d'ailleurs, je me retrouve avec Guillaume, et Thierry qui navigue avec nous depuis le début, et deux autres gars en 29 pouces qui cherchent pas de champignons, mais appuient dessus copieusement.
Ça file vite dans les plaines sur les enchaînements de sentiers rapides et on reste bien en ligne dans les roues.
Une belle séance de roulage.

Un poil plus tard on retrouve Jérôme (Yeti47), revenu promener le Ninner à Bruniquel cette année. L'occasion pour enrouler les quelques derniers km qu'il nous reste.
Un morceau de descente dans le ruisseau et un zeste de bosse tranquille pour aller chercher la dernière descente sur le final du Cabéou. 
Torsadée et joueuse pour finir en beauté. Un passage un peu chaud en bas sur le passage rocheux.
Un gars s'est fait mal là dessus il y a peu. Il est bien entouré et les secours sont prévenus.
On poursuit jusqu'en bas la petite douceur ludique.
Pour finir, on taille la route au bord du fleuve. Le village apparaît sous le château. Y a plus qu'à remonter par la variante verte pour terminer une autre bonne édition de cette classique de printemps. 
Toujours bon de venir à Bruniquel et au mois d'avril, je trouve ça encore meilleur.

Garmin, mon partenaire, que j'ai payé 😀 me précise quelques chiffres à l'arrivée.
63 km, 5h25 en tout (4h50 de roulage), et 1600 m D+.


Aucun souci pour trouver l'aligot, ni même pour le faire descendre. Un peu plus loin, le ravito final est aussi bienvenu.
Y a foule à l'arrivée encore. La troupe de Maillons se reforme et le rituel se remet en place chaque année maintenant, on se retrouve au bistrot autour de la binouze, face à la carte postale dessinée par le panorama du village toujours bien éclairée de soleil.
Et puis on commence à voir quelques maillots Band Of Riders qui sortent pour remplacer le maillot club, à la fin des raids. 
Super tout ça !

Bruniquel c'est un passage obligé en début de saison.
Des vieux de la vieille que j'ai revu avec plaisir (Fonf31) bardé de trous et de chambre à air 😃, et plein d'autres potes que je salue.


Plein de monde, du soleil, un très bon parcours avec des news en plus.  
Que du bon encore !
Bref, une journée de vtt bien employée et comme on aime.

Merci et bravo à Charly, Djey, Robert et les autres, pour cette nouvelle édition.
A la prochaine tiens pardi.
On va pas se gêner pour revenir.




Carte postale du village


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