16 avril 2006

Les Cammazes

Pourquoi faire long quand un seul mot suffirait. 
C'est vrai quoi, un superlatif bien choisi et voilà, ça évite un long résumé, je rajoute - bon vtt à+ et c'est terminé.

Fabuleux !! 


Fabuleux ouais, c'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit en posant le pied sur la ligne d'arrivée du Raid des Cammazes dimanche dernier.

J'y étais déjà allé il y a une dizaine d'année environ à l'époque où j'avais peut-être pas encore de fourche sur mon vtt. Impensable aujourd'hui. 
Et c'est avec plaisir que j'y suis revenu vu que le site aux alentours de la Montagne Noire est idéal encore pour les grandes et belles ballades.


Pour 2006, ce raid servait de support à la 1ère manche RCO. Est ce l'effet Raid Cup ? Toujours est il que c'est quelques 280 vététistes qui avaient fait le déplacement et vu le parcours et les prestations, j'imagine pas un moment qu'il y en ait un seul de déçu.

L'organisation aussi discrète qu'efficace visiblement, à pleinement réussi son coup. Pas nombreux à première vue mais ça marchait bien. 

Quand on sait le boulot que ça représente d'organiser une rando ou un raid surtout loin de chez soi on peut féliciter le Gagnac Vtt associé au club des Cammazes pour leurs km de plaisir.


Y avait donc du Maillon au départ de bon matin, huit au total, arrivés d'un peu partout mais vite regroupés sous nos couleurs on ne peut plus discrètes 😊. 
Passés les formalités d'usage et avant dissipation des brumes matinales, nous voilà partis plutôt tranquillement pour une fois grâce au système de départ libre. 
C'est fluide, et on peut monter peinard en température.

A peine sortie du patelin, la tendance est à la descente légère suivie d'un petit bout de côte sur piste large. Même pas le temps de mettre le petit plateau qu'on enquille un sentier boisé descendant, à peine technique. Ca pose le décor de ce qu'on va vivre. Après quelques coups de manivelles, une descente tout simplement époustouflante. Une superbe variété de passages techniques, rapides et glissants. Surtout glissants d'ailleurs, mais quel régal avec des enchaînements superbes. 


Fred

Un petit replat un peu plus bas et on replonge aussi vite sur une piste cette fois assez large et très rapide (trop). Le matelas de ronce se souviendra sûrement de mes 62 kg de vautrage à vive allure. Ah la ronce du Tarn, ça amorti mais ça s'accroche aussi en plus de rayer. Bon enfin une simple cabriole sans conséquences et on se remet vite dans le droit chemin pour terminer la descente.

En bas, les choix sont toujours réduits, faut remonter. A droite toute pour attaquer une piste en terre caillouteuse flanquée d'un "Bon courage" taggué au sol. C'est encourageant mais peu rassurant. En fait, il n'en était rien. Assez long certes mais pas violent du tout, une bosse qui se monte bien et dans un bon rythme. Un peu de portage sur le haut avant de finir l'ascension par petits paliers.

J Louis

Question dosage de l'effort, c'est super bien vu de la part des traceurs du parcours qui après une superbe descente te collent une bosse à gravir sans se ruiner. On est vraiment dans le vtt plaisir. Et d'ailleurs au départ, on s'interrogeait un peu sur la difficulté du parcours au vu des 2000m de dénivelé prévu. 

Quand on parle dénivelé on a l'habitude de penser positif alors que là c'était du cumulé. Du coup ça réduit bien la difficulté et on n'avait plus que 1300m de bosses environ. 
Tant que j'y suis, avant d'arriver au ravito, un petit mot sur les conditions de roulage. Il avait bien plu la veille et la nuit avant, mais pas de soucis avec le terrain sablonneux de la région qui évacue bien la flotte. 
Pas beaucoup de boue non plus, juste ce qu'il faut pour changer de couleur.

J Luc

Allez une petite halte au 1er des quatre ravitos du parcours et on rechausse pour la suite qui s'avère là encore bien trouvée. Une piste très roulante sur une bonne dizaine de bornes qui vous laisse tout le temps de récupérer pour ceux qui veulent.
Plus loin on repart dans un monotrace plutôt descendant toujours entre les arbres. C'est follement ludique, un truc à tomber presqu'amoureux. Pas possible ils le font exprès là-bas ! C'est excitant quoi. 
Faut caresser les freins juste ce qu'il faut pour apprécier pleinement. En bas on peut souffler un bon coup et se dire qu'est ce que c'était bon!

Le reste du parcours alterne les petites portions techniques, les bords de lacs accrocheurs, le suivi de la Rigole. Tout cela sur des portions bien roulantes pour nous ramener rapidement sur l'arrivée.
Y a en plus visiblement plein d'autres possibilités pour faire encore mieux là-bas tant il semble y avoir de petits sentiers.


J Pierre

Une fois la ligne des 60 km franchit, un petit passage vers le jet d'eau pour retrouver une couleur plus naturelle et direction la grosse gamelle posée sur la table du fond. 
Je dirai 60 cm de diamètre environ et 45 de haut. Sous le couvercle, une louche noyée sous 30 cm de pâtes. Eh eh !! Je peux ? 
On n'a pas l'habitude de voir ça et c'est bien agréable à déguster. En ce jour de Pâques personne ne s'est fait prier pour en prendre ou en reprendre.
A ne pas oublier non plus sur la table d'en face, les apéros et boissons diverses, les divers corps gras et huiles essentielles sous forme de cacahuètes, gâteaux salés, olives et chips. Non merci j'ai plus faim !


Ah si c'est vrai mince, il nous reste encore notre repas à nous qui s'impatiente dans l'estafette. A l'image du vtt, ou on rechigne pas à passer une bosse de plus pour aller chercher la descente suivante, on va pas se laisser dominer par 50 cm de saucisse, du jambon du vrai, du boudin, du fromage et du pain bio truffé de raisins secs, figues et noisettes. P
lus quelques fioles de houblon et un petit vin grand cru.
J'oublie sûrement de citer quelques trucs, mais pas de les déguster.

Bon vtt à+.

Stéphane



Yves


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