28 mars 2010

2000 de Bruniquel

Longtemps sevré de vtt durant la période hivernale, le vététiste le ressort dare-dare
pour se piquer de plaisir dès qu'un raid digne de ce nom se présente.
Dimanche 28 mars, il n'a rien manqué aux quelques sept cents affamés de sentiers qui se sont retrouvés par paquet de douze 
pour lancer la saison en quelque sorte, avec une grande classique de printemps. Les 2000 de Bruniquel.


Ca fait quinze ans que ça existe environ, et ça déplace toujours du monde.
Faut dire que le terrain se prête bien au vtt, vu qu'il y a tout ce qu'il faut pour se régaler autour de cette Vallée de l'Aveyron.

Charly et son équipe, avaient mijoté trois parcours au menu 2010.
De quarante cinq km sur le plus petit jusqu'à soixante huit pour le grand avec une option court circuit pour ramener la distance à cinquante huit, si on s'estime trop juste.
Chacun y trouve ainsi son compte.

On a fait le déplacement matinal, et on se retrouve un wagon d'une grosse dizaine de membres du club.
Une fois passé les inscriptions, café et salutations en tout genre, on se met en route dans le village.
Départ comme l'an dernier, on enfile quelques ruelles montantes pour se retrouver en haut du village et rapidement sur la terre.
Enfin du vtt ! On mange pas mal de goudron l'hiver et ça fait du bien de retrouver de bonnes vibrations sous la roue.

A peine une paire de bornes qu'on se retrouve dans la première monotrace.
Profil montant et joueur pendant un long moment.
Le temps de la semaine écoulé n'a pas été trop moisi, mais le samedi a été copieusement arrosé sur la région, et du coup ça colle pas mal sur certains passages.
Pas de gros bourrage et on passe plutôt pas mal dans l'ensemble.
La première descente arrive, personne devant. Superbe !
Un sentier tortueux, technique à souhait. Des enfilades entre les arbres, du caillou glissant, on est déjà dans l'ambiance.

Plus bas, et déjà ravis de ce morceau de bonheur, on se retrouve sur un ruisseau asséché avec de la grosse caillasse en pagaille.
Ca tabasse fort dans tous les sens et je sens bien que j'ai pas d'amortisseur à l'arrière.
Vive le tout mou pour ce passage.
Un peu plus en avant, on retrouve un peu de calme pour finir cette belle descente.

On chemine ensuite vers le ravito un avant de repartir rapidement pour la suite du programme qui nous emmène vers le sympathique village de Penne.
Grosse et superbe descente sur le final. Déjà faite quelques fois, mais on s'en lasse pas.
On vient de faire une belle première moitié de circuit.

Le ravito deux passé, on se remet en ligne pour grimper sur le plateau. La bosse est très longue, rigide et dure comme mon vtt. Beaucoup de cailloux et de toutes petites marches en palier tout le long qui consomment du jus.
Profitons un peu des paysages tant qu'on y est.
Quand on se retrouve sur les hauteurs, ça continue encore un bout, avec des chemins boisés à profil montant avant d'arriver à la bifurcation cinquante huit à gauche ou soixante huit en face.
Bon même si dans les urnes, la tendance est à gauche 😀, je vote pour enquiller tout droit.
La boucle supplémentaire est composée essentiellement d'une partie roulante sur une bonne dizaine de km.
On longe souvent des propriétés privées visiblement. Privés surtout du passage des marcheurs et des vtt maintenant.
Que les proprios ne veulent plus voir de motos ou de quad, ça peut se comprendre,
mais des vtt ou des pédestres.
Clôtures et barbelés sur des km, passez votre chemin.
Dommage, il y a des sentiers en pagaille là dedans sûrement.

Sur ces pistes roulantes, même si on pourrait mettre la plaque et les gaz, on en profite pour mettre la pédale plus douce car il doit bien encore rester quelques bosses avant la fin.
Pour regagner le fond de vallée, et après avoir englouti quelques beaux monotraces, on se permet quelques vibrations supplémentaires dans la descente qui nous ramène vers l'Aveyron.
Une piste plutôt large qu'on grimpe d'habitude, et qui là en descendant, te transforme en agité secoué bien mélangé pendant quelques bons moments, le temps de débouler jusqu'en bas.
Les bosses c'est bien, il en faut (hélas), mais c'est mieux quand on les prend dans le bon sens.
En bas, on se la coule douce sur les bords de la rivière.
Petit sentier gentil et charmant pour revenir vers le ravito trois au village de Cazals.

La suite est plus piquante. Va falloir bosser dur pour monter à l'antenne haut perchée qu'on aperçoit d'en bas.
Une grosse côte qui sollicite à fond les cuisses.
Ça passe partout pour peu qu'on ait suffisamment de jus. Vive le 22x34. Et encore, y aurait un 36 que ça pourrait servir.

On débouche sur la route pour dérouler un peu et rapidement on revient sur terre pour profiter du final sur les pistes et sentiers très agréables.
On presse même l'allure dès que ça s'agite un peu devant pour pouvoir être bien placé dans le plongeon final.
Une dernière descente sous le signe de l'euphorie encore une fois.
Rapide, technique et remuante. Superbe final à grande vitesse !
Pas mal de monde aussi mais à chaque fois qu'on revenait sur un participant, il se rangeait impeccablement pour nous faciliter le passage et du coup quasiment aucune perte d'allure.
Chaud devant !
Presque on pourrait remonter par la route pour se la refaire.

Un km de calme pour remonter tranquillement sur l'arrivée et terminer ces 2000 de Bruniquel qui méritent encore une bonne note.
Les 2000 qui compte un peu plus de 1800 m de D+ cette année.

Bon parcours varié, avec ce qu'il faut de difficultés, un peu de gras au départ vite oublié, une bonne dose de plaisir tout le long, le temps qui se tient peinard avec sa température idéale,
qu'est ce que vous voulez de plus ?

Et n'oubliez pas, après avoir été un peu secoué sur les sentiers d'aller déguster l'aligot qui se faisait remuer lui aussi dans sa gamelle.

Bravo et merci.



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