14 juillet 2015

Routes Estivales 2 - Luchon

2 ème sortie guidon tordu mardi, pour le défilé du 14 juillet.
Proche de Luchon, la Haute-Garonne est bien équipée en routes montagnardes. 
Je roule avec Patrick aujourd'hui. On aurait du être trois avec Arnaud, mais on s'est manqué au rendez-vous.

► Strava - Routes Estivales 2 - Luchon

Départ vélo au petit village de Ore proche de Saint-Béat, au pied du col des Ares.
Grand soleil déjà, ciel bleu et température idéale vers 8h30 du mat.
La journée s'annonce au top !

On s'est fait un programme classique de 100 bornes environ, avec trois cols pour pas s'ennuyer. 
Les Ares gentil, le Menté énergique et le Bales balèze.

On attrape la première bosse au village de Antichan de Frontignes à 5 km du sommet. 

Le Col des Ares (8 km) c'est un régal pour débuter l'échauffement. Simple et très tranquille, ça se monte tout seul sans forcer avec la fraîcheur matinale.
La descente de l'autre côté est superbe. Le soleil transperce les feuillages et nous renvoie plein de flashs lumineux.
La longue descente peu inclinée dure un bon moment en mode roue libre pour traverser la vallée.


Les petits cols  intermédiaires de Bech et de Buret agrémentent la descente sans aucune difficulté.

Quelques km après Juzet D'Izaut on met la barre à droite vers Razecueille. 
Le long du ruisseau de Ger, la route ondule un peu, et quelques petites rampes réveillent les cuisses.
Le décor du fond de vallée est toujours séduisant. On contourne le Pic du Cagire en passant des Ares au Menté.

Au Pont de L'Oule, on laisse le col du Portet D'aspet à gauche et on file à droite vers le bosse numéro deux (sommet à 11 km). 
Le col commence là, mais ça grimpe pas encore. Très roulant pendant deux km le long des parois rocheuses. 
Les pourcentages piquants arrivent au hameau de Couledoux. Sur deux ou trois virages, on est déjà en train de manger du dénivelé pendant un gros km.
Et puis pschitt c'est finit. C'était juste un pétard, on attaque une descente. Cool ! 
Cinq cents mètres de calme à vive allure et ensuite cap en haut. Et changement de braquet.
On va maintenant dérouler une superbe montée tout en virages lacets qui passent par Ger de Boutx, et poursuivent jusqu'à Soulan. 


C'est splendide cette montée. La route est large, bien ouverte sur la vallée. 
Mais les pentes sont rudes sur la première moitié. Elles passent bien malgré tout dans ce décor.
De plus aujourd'hui je me trouve de très bonnes sensations, mieux que dimanche dernier.
Momoye se fait une montée plus tranquille, alors je roule à ma main en maintenant un bon rythme tout le long. C'est top quand on est bien dans un col.

Les quatre derniers km sont moins pentus et ombragés en forêt.
La température reste idéale, sans chaleur excessive.
En haut du col de Menté (1350 m), on est tout proche de la station de ski du Mourtis.

Je redescends un peu chercher Patrick. 
Petite pause au col avant de poursuivre vers Saint Béat.


Une belle descente large et bien lisse, qui perd l'altitude sur de nombreuses épingles très plaisante à négocier.


Un petit événement insolite alors qu'on est tout juste au premier virage. On tombe sur deux jeunes qui s’apprêtent à démarrer leur descente en skateboard.
Séquence hallucinante ! C'est des fêlés complets et faut bien le dire, plein de talent surement.
On stoppe un peu pour les laisser passer et voir un peu ce que ça donne.
J'ai tout juste le temps d'armer l'appareil photo qu'ils sont déjà loin.
Ils descendent aussi vite que nous. L'allure est au-dessus de soixante à l'heure pour le groupe vélo vs skate.
Les types sont courbés sur leur machine, un casque bmx rudimentaire, en jean's et maillot et quelques protections.
Et vas y que ça fuse à fond de train !



Dans les grands virages en épingles, un peu de "freinage ralentissage" au pied et ensuite avec une technique de dingue, ils enfilent la courbe avec un max de vitesse et relancent le plus aérodynamiquement possible ensuite.

Tout va très vite et est bien plus impressionnant qu'avec un vélo.
Bravo ! Mais je leur laisse leur pratique à hauts risques.
Les bagnoles qui montent le col, sont autant d'obstacles qu'il vaut mieux ne pas aller frotter de trop près.
Sans parler d'une gamelle sur le bitume, qui doit vous laisser au mieux de belles pizzas pour longtemps.

Bon nous en vélo on continue jusqu'en bas, alors que les deux jeunes s'arrêtent à mi descente pour récupérer leur collègues en bagnole qui va surement les remonter là-haut.


En bas dans la vallée, on traverse Saint Béat en bords de Garonne.
Après Mérignac, c'est les longues lignes droites de la vallée. Entre Cierp-Gaud, Esténos et Saléchan, c'est une liaison rapide entre les villages avant de bifurquer vers Siradan et l'approche du dernier col.

Quand on vire à gauche, 25 km avant le sommet, le profil est gentiment montant au début jusqu'à Mauléon-Barousse.
Passé le village, à vingt bornes du final de la bosse, une première rampe réveille les muscles, mais c'est très court et par la suite, l'allure est rapide encore sur sept ou huit km.

Une mention spéciale abruti de service à un cycliste descendant, qui coupe un virage aveugle en pleine gauche alors qu'on arrive nous bien à droite contre le talus (et heureusement en ligne), car si on avait été de front, il passait pas.
Je me le suis vu sur le cintre ce crétin. Il a eu du bol que ce soit pas une bagnole qui monte. Bien souvent c'est les voitures qui frôlent les cyclistes, mais y a bien sûr des abrutis en vélos aussi. Pfff !


Sinon à part ça, ça roule bien.
Une route très jolie sur les bord du cours d'eau l'Ourse. Ça monte pas fort et ça permet une approche facile. On passe le bled de Ferrère, il ne fait pas chaud, on a le grand soleil et beaucoup d'air frais circule sur cette route forestière.

A douze km du but, faites chauffer les cuisses.
La route dégage à gauche après le pont, et la pente est déjà très sérieuse pour pas dire infernale sur les premiers km.
Un revêtement pas trop mal, mais truffé de caillasse et de gravier.
Il y a eu des travaux forestiers dans le coin, et ça manque encore un peu d'entretien.

Il reste douze bornes qui constituent le plus fort de la bosse. Aussi beau que difficile ce col. 
On va dire qu'on a pas mal de passages à 10. Dix pour cents et dix km/h. Bien souvent pour moi ce pourcentage tout rond, est égal à ma vitesse.
Quelques passages un peu moins pentus permettent de souffler un peu. Un bon km très facile au milieu quand on passe de l'autre côté du ruisseau.


Les derniers km sont à découvert. On tourne sur des virages en épingles autour d'un beau décor montagnard.
C'est très bon partout pour le regard, un peu moins pour les jambes parfois.
Je passe bien ce col encore, avec de bonnes sensations.

En haut on peut profiter d'une large vue de chaque côté.
Je patiente un peu en attendant Patrick.
On devait faire la descente vers Luchon, mais on allège un peu le programme en faisant demi tour.


La descente du Bales sur ce versant est sympa, mais pas terrible avec cette route plutôt sale et donc piégeuse. On a le temps ça va pas vite.


Quand on retrouve la vallée, la chaleur est beaucoup plus intense que lorsqu'on a débuté l'ascension.

Une fontaine à Mauléon est bienvenu pour se rafraîchir et refaire le plein.

Retour rapide vers Ore, puis le petit bled de Lourde avec quelques gros raidars à passer pour rejoindre Saint Pé D'Ardet et son petit plan d'eau.
Tout proche de là, le bistro restau de la Palombière permet de savourer une bonne bière, généreuse, et amplement méritée.


Pour finir, un repas tapas nous attend pour un final toujours plein de saveurs.
C'est simple, beau et bon le vélo quand même !!

Merci pour tout, en attendant une prochaine virée très bientôt, dans les montagnes du Lavedan. 













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