3 juillet 2016

La Pyrénéenne - Cyclo sportive

La Pyrénéenne revient à Bagnères de Bigorre cette année.
C'est la 10 ème édition, pour cette belle cyclo sportive montagneuse. 1200 participants.

► Strava - La Pyrénéenne

On est 4 du club pour aller passer le weekend à la montagne. Christophe, J Luc, Patrick et moi.

Pour meubler un samedi pluvieux, c'est petit marché local le matin et visite touristique au gouffre d'Esparros, l'après midi. A faire absolument cette balade souterraine, pour découvrir l'histoire de ce site remarquable.

Au départ tout va bien

Pour la pîaule, on teste l'hôtel Carré Py. Bonne adresse à retenir.
Accueil, espace, emplacement, parking, bar, et stockage des vélos royal en salle de conférence, tout est ok.
Côté restau, c'est pas brillant sur Bagnères en juillet !
On a une grande cyclo sportive le lendemain, le Tour de France dans quelques jours, et de nombreux restaurants sont fermés. Curieux phénomène !
Le Bistrot était ouvert pour manger les saveurs locales.

Passé la nuit encore maussade du côté du ciel, le petit matin est guère mieux vers 6h00.
Le crachin est toujours un peu présent, mais ça doit s'améliorer selon les sources météos.
Bon on verra.

Le parcours de la 4 Vallées de 180 bornes a déjà démarré à 7h00.
Pour nous c'est la 2 Vallées - 122 km et 3000 m de dénivelé annoncé.
7h30 environ on se met en ligne. On y retrouve Karine, Guillaume et quelques autres connaissances.
La température est bonne, le temps très couvert encore et peu réjouissant. On fait confiance à la météo malgré tout qui annonce de belles améliorations dans la matinée.


Départ 8h00 normalement, et puis décalé à 8h10 finalement.
Gaz dans les rues.
Le gros peloton sort de la ville avec la voiture ouvreuse, et dès que la voie est libre, on passe vite à 50 à l'heure pour filer vers Montgaillard.
Tout va bien dans les roues, c'est pas une allure furieuse en plus, y a de la place tant qu'on est situé plutôt devant.
Un petit quart d'heure pour faire dix bornes, et ensuite faut enquiller à droite la première petite bosse. Le ménage se fait tout seul, et ça éparpille déjà beaucoup, comme d'habitude.
Pas très longue, on bascule vite dans une petite descente. Les routes sont humides vaut mieux faire gaffe.
Ça regrimpe peu après, vers Orignac. Des bosses rapides sur ce début de course avec un circuit vallonné qui revient sur le haut de Bagnères. Les cassures se font vite dans les grimpettes et on se retrouve en petit paquet de quelques coureurs.

Redescente vers le village pour repasser proche du départ.
Je roule avec Patrick.
En revenant sur Bagnères, avec un petit effort on peut réintégrer un bon groupe d'une bonne cinquantaine de coureurs.
A partir de là, ça va être "plutôt tranquille" pendant cinquante bornes. L'allure est soutenue, mais dans les roues ça va, on peut tenir sans trop faire d'efforts intenses pour suivre.
La bosse de Loucrup est courte, la suivante grimpe peu, et ensuite on redescend vers la vallée qui nous emmène à Lourdes.
Une quinzaine de km sans problème. On a toujours des routes un peu humides parfois, mais ça s'améliore.


Profil montant maintenant à partir de Lourdes et sur toute la longue et belle vallée à dérouler.
Le long du Gave de Pau, en passant par Argeles et Pierrefite, faut pas lâcher les roues, et je me mets un peu en sur régime à deux ou trois reprises pour rester au contact.
Après Pierrefite-Nestalas, les routes sont bonnes dans les gorges pour approcher la grosse bosse du jour. C'est une partie plutôt rude à passer, surtout que derrière y aura pas de descente pour la récup.

Luz Saint-Sauveur. Sauve qui peut !
Km 70 environ. Montée du Géant. Le Tourmalet vous attend, les bras grands ouverts.
Depuis une demi heure environ, le soleil est apparu et on commence à sentir la chaleur.
Bon la bosse on la connait, faut rester humble. Le groupe explose vite et chacun fait ce qu'il peut.
Le démarrage des cols est toujours difficile.
Les premières pentes sont pas très fortes jusqu'à Barrèges, mais en sortie de village, ça penche fort vers le haut pendant deux ou trois km.
Le décor est splendide tout le long de la montée, et plus encore sur le dernier tiers tout là-haut.


Je monte pas trop mal je trouve, toujours avec Patrick qui fait l'accordéon entre les ravitos et qui revient facile ensuite.
On se fait doubler un peu au début, avant de reprendre du monde au fur et à mesure, et on finit bien sur les derniers km qui sont très rudes.
C'est un très gros col, difficile par la longueur et des pentes moyennes relevées, mais il se fait bien malgré ça.

En haut, il y a de quoi se ravitailler et si vous avez le temps, les paysages sont magnifiques.
Mais l'heure tourne et la bascule dans la descente est engagée. Ça fait du bien de relâcher les muscles. 
Le début est très rapide dans les grandes courbes qui ramènent à La Mongie.
Le village est passé et ensuite on file sur les enfilades de bitume entre les paravalanches et plus loin les passages dans la forêt.
Je suis pas très à l'aise dans cette descente. tout seul tout le long, je sens le froid d'un peu partout et j'ai pas une bonne vitesse. Dès qu'il faut pédaler un peu, c'est pas les bonnes sensations, donc je laisse filer.
Sur la partie basse où il faut remettre des tours de manivelles, j'ai des crampes qui me clouent sur la route. J'en suis presque à m'arrêter. Impossible de prendre les roues des gars qui passent bien sûr.
Une ou deux minutes de grillées en roue libre.
Après quelques étirements, je m'y remets mollo jusqu'à Saint Marie de Campan.


Km 110 il en reste 22.
Plutôt que de rentrer direct sur Payolle, on vire à droite peu après le village.
Direction le Sarrat de Bon par une petite route sinueuse.
D'entrée c'est pas très bon ! Sur la première pente, je suis plus ou moins planté sur la difficulté. Attendons que ça passe, mais c'est rude par là.
Ça se calme un peu plus loin, on continue la grimpette sur cinq km. Dans la descente ça va mieux de suite, je retrouve de l'envie.
Il y a un ultime ravito que je passe. J'ai pas fait d'arrêts aujourd'hui. Avec le camelback et deux litres de produit, j'ai assez de réserve pour faire le tour.

En bas, on retrouve la belle route de l'Aspin qui monte doucement sur l'arrivée.
Trois bornes encore, et loin d'être facile en fin de course. Cents mètres de dénivelé, et une dernière bosse au dessus du Lac de Payolle, qui achève bien les jambes.
Enfin la descente finale vous envoie très rapidement passer la ligne d'arrivée.

122 km, et 2800 m de dénivelé. Pour ma part, c'est 4h44 de course. 79 ème classé.

On se retrouve tous sous le barnum, autour du lac pour le repas.
Quelques pâtes, un dessert, et une petite bière pression reconstituante, et ça va de suite mieux.


Peu après on peut redescendre à vive allure sur Bagnères pour retrouver le bar de l'hôtel qui est toujours ouvert. Ça tombe bien !

La Pyrénéenne 2016 reste encore une belle cyclo sportive, comme chaque année. L'alternance des parcours et des villages départs est une bien belle initiative. Ça nous permet de prendre l'air de ces belles montagnes au mois de juillet, de faire un peu de tourisme, et une belle course à la clé.
Ça vaut bien quelques crampes 😀 !

A la prochaine donc.
Saint Lary en 2017. On la manquera pas encore.

Merci pour tout. Bravo à l'organisation.
Vive le vélo !


Patrick - J Luc



Dans le Tourmalet



Les cèdres centenaires de Bagnères



Tranquillou en attendant que ça roule



Beau temps sur l'arrivée, après une beau parcours cette année encore
Bord du Lac de Payolle


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