4 décembre 2011

Garoutade Day's

Ille était une fois, et même deux fois d’ailleurs, soyons fous !
Puisqu’on a doublé la mise cette année. Février et Décembre 👍😎.
Et celle-là on va dire que c'est une avant-première d’hiver qui met en scène un superbe weekend vtt.


Temps idéal et terrain nickel comme la plupart du temps dans cette région.
Entre 12 et 15 riders chaque jour pour un roulage groupé et festif.


Très riche en poésie gauloise aussi.

Au fait, on parle d’un séjour dans les PO, qui nous replace sur les terres de la Garoutade.
Un coin des Pyrénées Orienté plaisir pour le vtt.

Le plan hébergement classique avec camping de Néfiach.
Côté restau, test de l’Entre deux Mers à Ille. Impec, convivial.
Merci à la patronne fort sympathique et charmante qui nous a offert de bonnes vitamines en fin de repas.

Deux jours de vtt avec une bonne cinquantaine de km chaque fois, pour un programme peu commun pour un mois de décembre.
Une journée du samedi sur le parcours de 2007 qui était alors moins rude que de nos jours.
Montées sur pistes essentiellement. La trace s'aventurait vers Corbère à l’époque, on n’y va plus depuis lors.
Visiblement les vététistes ne peuvent plus y passer (ou difficilement) d'après ce qu'on a pu voir ou entendre.
Court-circuitage volontaire de la montée du CH3, pour alléger la trace et aussi garder du jus pour le lendemain.

Le dimanche, on a refait le parcours 2011. En enlevant les 5/6 km de la première boucle du côté de Saint Michel de Llotes.
Sur la fin vu qu'on manquait de temps, on a zappé aussi le superbe passage des Gorges à Rodès et la dernière montée à la fin.
Les bosses sont plus rudes ce jour-là, car plus longues pour aller chercher les descentes beaucoup plus haut.
Mais quand ça penche dans le bon sens, que du bonheur.
Parcours total d’une cinquantaine de km, avec du costaud à tous les étages.

Au départ liaison directe vers Saint Michel de Llotes. On commence à grimper bien avant le village.
Une première bosse assez longue mais plutôt facile comparée aux autres.
Elle se grimpe en deux temps vu qu’il y a un bon petit sentier joueur au milieu, avant la longue piste finale qui permet de basculer.
Une première descente extra, dans laquelle on a pu faire des arrêts regroupements sur les passages les plus techniques.
Quelques belles figures de style parfois. Ça plonge fort sur Bouleternère.
Idéal pour se mettre dans l’ambiance. Plaisir total.

La montée suivante, communément appelée du CH3 représente le gros morceau du jour.
7 km environ, mais du lourd pour l'organisme.
C'est la deuxième bosse, donc on la négocie bien quand même, mais on se rend compte que ça use beaucoup et c'est sur la fin de journée qu'on paye tous ces efforts.

Au départ du patelin, c’est d’une grande douceur sur un kilomètre de route.
Ensuite dès qu’on enquille le chemin à droite, ça cause plus.
La pente est sévère jusqu’à la jonction de la piste principale 500 m plus haut.
Récup active sur la piste pendant 2 bornes cool avant de se mettre le compte sur le chemin qui s’élève très fort en palier.
Succession de coups de cul avec un pourcentage force 15 à 20. Zone rouge garantie.
Les quelques portions de calme presque plat ou légèrement descendant sont un vrai bonheur pour souffler.
C’était la partie la plus costaud de cette bosse.
Le monotrace qui suit, pour arriver au point le plus haut, reste un des meilleurs passages de la journée.
Quelques petits portages mais ça passe quasi partout. Superbe !
Et sensass dans les enfilades entre les arbres avant de plonger véritablement.

La descente depuis là-haut est ultra vibrante.
De gros passages pour travailler la technique, et des secousses tout le long. Vive le tout mou !
En bas, la piste vous refait monter 2 km environ pour aller chercher un autre super passage descendant et son fameux gauche contre la paroi rocheuse qui passe finalement... à la deuxième tentative.
Sensass encore toute cette descente.

Liaison directe vers Rodès, remontée de la piste du barrage (et pour ma part, de bien meilleures sensations que la veille, ça montait tout seul).
En haut, après un petit moment sur la plaine, vous allez enquiller un joli sentier pour attraper une super descente encore.
Passages bien raides, dévers et des murs, des arbres un peu partout qui facilitent les appuis (heureusement parfois) et bref… que du bon. Très fort celle-là !

On poursuit sur une piste pour revenir au-dessus de Rodès, et se retrouver à fond dans une descente enduro.
Enfin à fond c'est pas le mot, faut faire gaffe c'est du lourd. La plus dure de la journée.
Surtout qu'on commence à être pas tout frais donc méfiance.
Dans les spéciales enduro, ça doit valoir un bon spectacle celle-là.
La vue est superbe toute la descente, pour peu qu’on prenne le temps de s’arrêter.

En sortant des dernières épingles, vous retrouvez le sentier d'une mine ou carrière à ciel ouvert et un peu plus haut, c'est le bonheur pour les yeux. Un autre endroit splendide de ce raid.
Le soleil couchant illumine magnifiquement tout le site, du village en passant par les gorges
et jusqu'au bout du portage, en haut de ce grand cirque naturel.
Somptueux ce jour-là !

Et puis, on lâche les freins dans la descente qui suit. Très rapide, pas de difficulté, on peut aller vite.
Avec Jérôme, roue dans roue, on s'est offert un vrai festival sur celle-là.
Fin de la balade vers l’Ille (sans se prendre la Tet) par les chemins de liaison et retour au camping pour un casse-croûte qui fait la part belle aux saveurs en tout genre.

Quel weekend de vtt ! Excellent !
Y en aura d’autres…

Au générique pour la partie de manivelles sur les deux jours :
Fred (Espoulid); Guy, Michel, Félix (CPRS); Eric, Xavier (TVC); Thierry (TOAC); Seb76;
Martine, Alain, Christophe, Julien, Benoit, JMichel, Jérôme, Yves (Maillons Libres)



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