8 mai 2017

Ariégeoise - Reco Parcours Mountagnole

Sortie route montage ce lundi 8 mai.
Cap vers l'Ariège pour la reconnaissance du parcours la Mountagnole. La cyclo sportive Ariégeoise se sera le 25 juin.
Beau temps sur toute la ligne, on va profiter des montagnes et d'une belle lumière.


► Strava - Reco Parcours Mountagnole

Une centaine de km, quelques cols, des superbes panoramas, pour une balade sportive qui s'annonce bien.

A Tarascon vers 8h30 le bistrot habituel au bord de route est ouvert pour bien commencer la matinée.
Peu après le café, on se retrouve sur le parking ombragé.
Six volontaires au départ. José, Patrice, Patrick, JeanBa, Jacques et moi.
107 km - 2650 m D+ - 3 cols. Un parcours classique au départ de Tarascon, pour une arrivée à Auzat.



Prépa rapide, vélos ok, habillement léger mais pas trop, on est en montagne, et c'est parti vers 9h00.
Pour éviter la circulation déjà dense on passe par l'intérieur de la ville. C'est bien plus sympa comme itinéraire.

Au bout de cinq bornes, on entame la première difficulté. Le Col de Port.
15 km en tout pour le passer. Pas très dur au début jusqu'à Saurat, ensuite un passage de six km qui concentre le plus difficile, et à nouveau les trois derniers km sont plus faciles à négocier.

Au col, on patiente un peu pour reformer le groupe. Vent d'ouest plutôt frais, il faut remettre les coupe vents.
Belle vue bien lumineuse sur la vallée ariégeoise.
On n'est pas seul à faire du vélo par ici, quelques cyclistes passent dans un sens ou dans l'autre.

Descente vers Massat. 12 km à bonne allure sur une bonne route un peu sinueuse, et avec toujours quelques points de vue sympas sur les montagnes.
En bas après le village, une longue liaison de quinze km en profil descendant au bord de la rivière, en passant par Biert, Castel d'Aleu, et jusqu'au rond point de la jonction entre l'Arac et le Salat.
Une partie bien roulante malgré le vent de face.



On change de cap pour remonter le cours du Salat rive droite. 10 km de mieux sur une belle route dans une vallée dégagée qui borde les villages d'Oust et de Seix.
Au delà du village, la vallée se rétrécie en une large gorge jusqu'à Pont de la Taule. C'est toujours splendide ici.

Pour atteindre le pied de la prochaine bosse, on se met dans le sens du vent pendant sept km environ.
Le profil est montant, on roule peinard sur ces liaisons où généralement il vaut mieux éviter de trop forcer, et garder les watts pour les cols à venir.
Sous le soleil qui rayonne parfaitement, les vallées ariégeoises sont superbes, le long des fermes, des bergeries et des petits hameaux.
Le vélo en balade est certainement le meilleur moyen de découvrir ces belles routes de montagne, et le printemps vient encore ajouter une amélioration du ressenti visuel, avec une nature très verdoyante.

Bon alors il est où ce col ? On s'impatiente !
Petit bourg de Sérac, quelques vaches en promenade vers les pâturages nous font la circulation sur la route.

On est au pied de la bosse. Le Col de Latrape.
Gentil, pas long, mais ça monte quand même.
6 km avec une moyenne de 5,5 %, et quelques passages à 8 % environ. Ça se passe bien en balade. En course c'est une autre histoire.
Au col, on se fait une petite pause.
Les températures sont bonnes mais le vent très frais ne permet pas de s'arrêter très longtemps. Ça caille dès qu'on est plus en mouvement.



Descente sur Aulus les Bains. Très bien cette descente rapide.
Dans le village, on peut refaire le plein de flotte.
A venir, le gros morceau du jour.
Le Col d'Agnes. Ultra connu et toujours aussi dur dans les mémoires. 
10 km seulement, mais avec de gros pourcentages de pentes. Un début très rude sur trois ou quatre km, et ensuite à partir des virages en lacets, c'est un peu mieux mais il reste difficile. 
Au km 6, un peu de répit sur une borne à peine, avant les trois derniers km qui rejoignent le col.

Le panorama en haut vaut le coup d’œil.
Le soleil brille, mais le vent taille sur les cols. On fait pas de stop sur celui là, et on descend direct vers l’Étang de Lers pour ensuite gravir les 5 km restant du Port de Lers.
Le vent favorable est appréciable maintenant sur certaines parties.
En grimpant cette dernière partie, on assiste au ballet des parapentes qui profitent d'une météo très favorable avec tous ces courants d'air, pour multiplier les évolutions contre les flancs de la montagne.

Regroupement au Port de Lers à 1500 m d'altitude. 
Descente du col sur une route qui a été bien refaite. C'est lisse et parfait comme revêtement.
11 km très rapides.



Dans la vallée du Vicdessos, la liaison de treize km en relais jusqu'à Tarascon nous prend une vingtaine de minutes. Vent de face qui remonte l'air chaud comme d'habitude en montagne.

Retour aux voitures un peu après 15h00.
124 km - 6h30 en tout dont 5h30 de roulage - 2700 m de D+.
Un bon circuit classique dans le coin, pour cette Mountagnole version 2017. Ça va être rude d'entrée en course, avec la première difficulté qui arrive vite.
Une distance moins longue que d'habitude, mais un programme tonique et nerveux certainement. Et avec le beau temps on espère.

Pour cette journée de reconnaissance du parcours, les premiers cols de l'année sont toujours plutôt difficiles à passer. Il faut s'habituer à ces efforts plus longs.
Je suis pas trop mal passé, mais moins bien que d'habitude je pense.
Mais en tous cas, c'était encore bien bon de venir par ici aujourd'hui.

Avant de passer à table pour des choses sérieuses, on pousse un petit km de plus pour rejoindre le bar de proximité et déguster une petite mousse. Normal ! Et bénéfique.
Un petit ravito bien garni nous termine cette belle journée.
Merci les copains pour la balade en groupe.
Et vive l'Ariège aussi tiens !











On démarre au petit train





Le départ dans Tarascon




Premières pentes vers le Col de Port




Au col soleil, fraîcheur et panoramas




Patrice




Patrick




Jacques - JeanBa




José




Joli village de Seix




Routes de montagne




La Fontaine d'Aulus




C'est là que ça se corse !




Le ballet des parapentes




Une pause au col




Flashé croisé au même moment 😊




Y en a un qui a une grosse soif !




Le vélo c'est rude ! Surtout à la fin




Une bonne table pour conclure



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