16 mai 2016

Ariégeoise - Reco Parcours Mountagnole

Le mois de mai étant cette année pauvre en jour férié durant la semaine, dès qu'on en a un, on se prive pas de mettre le cul sur la selle, pour aller faire quelques bornes en bon nombre. 
Lundi de Pentecôte direction l’Ariège.


Sur ces routes toujours prêtes à accueillir le cycliste, on va bien trouver de quoi en baver aussi, à travers quelques pentes gaillardes.
Une grande classique cyclo sportive a lieu en fin juin chaque année. L'Ariégeoise. C'est entre quatre et cinq mille participants selon les éditions.
Bon pour notre test parcours, on est moins nombreux certes, mais quand même c'est douze bonhommes qui se retrouvent pour passer une belle journée bien entendu.

Sur la parking à Tarascon, ça arrive tout azimuts. Montauban, Golfech, Carcassonne, Toulouse, le Gers etc.
Arnaud, Christian, Eric, Cyril, Guy, José, J Luc, Jérôme, Jérôme, Jeff, Christophe, et moi.
Le temps est bon, la joie et la bonne humeur se font sentir alors qu'on n'est pas encore sorti des bagnoles et ça va crescendo toute la journée. Y a que dans Beille que ça rigole plus trop  😀!


3 parcours en 2016. Vous aurez encore plus le choix cette fois.
On va tester le plus court aujourd'hui. La Mountagnole.
Ça ira comme ça avec 130 bornes quasiment et un petit 3200 de D+.
Vers 8h45, c'est parti.
Début de parcours tranquille et facile sur quarante bornes au moins jusqu'à Belesta. C'est très roulant, et pas des plus heureux avec des grandes routes, mais ça passe vite. Aucune difficulté encore sur cette partie, à part la petite côte pentue de Nalsen qui est très très courte.

La traversée de Lavelanet est rapide et rectiligne. peu de bistrot au bord de la route pour faire une pause bibine, donc on trace vers Belesta.
Toujours sympa ce petit village, et puis c'est reposant d'y arriver avant de passer ensuite en mode grimpette.
Bon c'est pas de vrais cols purs et durs encore, mais la Forêt de Belesta présente quelques pourcentages qui picotent les jambes par endroits. Le décor est bon tout au long de la montée.
Sept ou huit km qui passent bien. Et puis on n'est pas en mode course là, donc on en profite.
Petite pause en haut pour se regrouper, y en a qui se la coulent douce en montant 😀!


On bascule dans l'Aude un peu après l'amorce de la petite descente qui nous ramène vers Roquefeuil.
Le soleil est avec nous, les couleurs sont belles autant que la montagne est verdoyante, et tout ça rend la plaine du Pays de Sault très agréable à traverser.

Après quelques lignes droites, on taille la route à travers les ruelles d'Espezel, avant de filer bon train dans la descente vers les Gorges du Rebenty.
Rapidement vous êtes en bas pour attaquer la belle bosse suivante.
La remontée des gorges est charmante, autant ouvrir les mirettes. Le jour de la course se sera pas la même musique surement.
C'est peu pentu encore jusqu'au village de Niort de Sault. Peu après, on attaque la bosse vers le col des Sept Frères.
Là encore, on n'est pas dans une montée très dure. Huit km à peine, et ça passe tout seul sur le rythme qu'on adopte.

Au col à nouveau on patiente au soleil sur la prairie, en attendant ceux qui ont eu de multiples crevaisons (selon les raisons invoqués des retardataires, qui ne manquent pas d'air pour la plupart).
La vue est splendide sur le plateau de Camurac. On profite du lieu pour une petite pause casse croûte
Aux alentours les villages de Montaillou et Comus.


On se remet en mouvement pour repasser dans l'Ariège peu après.
En remontant vers le col de Marmarre, on passe le village de Prades. 
Très agréable en plein jour ce patelin, surtout parce qu'il me rappelle quelques bons souvenirs de jeunesse par ici, où vingt cinq ans plus tôt, j'y allé régulièrement durant l'hiver.
Alors c'était pas pour faire du vélo, et j'y ai d'ailleurs jamais vu le jour je crois à l'époque ! Faut préciser qu'on y était seulement pour la boite de nuit. Le lendemain, je pédalais pas 😍! 

Bon sinon les routes sont belles, le petit peloton s'amuse, ça cause au gré des allures plus ou moins rapides, c'est une belle journée pour pédaler.
Cette Mountagnole 2016 n'est pas très difficile coté parcours encore. Bien entendu, en course ça va être très rapide et donc très rude là pour le coup, mais les difficultés sont faciles jusqu'au pied de Beille.

Col de Marmarre, on descend vers Caussou. Une douzaine de km sinueux et étroits. Le revêtement est moyen globalement.
En bas, c'est la route des Corniches, et toute l'enfilade de petits villages montagnards. Bestiac, Lordat, Axiat, Appy, Caychax, et Senconac.
Une quinzaine de km à peine. Très bons et plaisants à rouler sur une petite route torsadée. Par contre c'est très casse pattes, avec une succession permanente de petites montées et descentes qui se régalent à tourmenter les guibolles.
Faudra gérer le bazar avant la petite montée finale.


On lâche la route des Corniches un peu après Senconac pour plonger sur Verdun.
Grosse descente en lacet, hyper sinueuse et technique dans chaque courbe serrée. Elle est en bon état général, avec un petit coup de balai ce sera pas mal.

En bas pas la peine de se planquer dans les Cabannes.
Y nous ont gardé le gros dessert pour la fin ! Servi sur un plateau bien sur comme à l'accoutumée.
A nous la montée de Beille et ses pentes perpétuelles, qui relâchent jamais l'effort.
C'est pas très heureux à passer, et c'est très rude celle-là pour le coup.
Bon enfin, on est là et donc faut bien s'y coller.
Ça démarre groupé sur cinquante mètres et ensuite sauve qui peut.

Je suis pas trop entraîné ces temps ci, et comme je connais bien la portion du gâteau, je reste prudent, ça va être long. On est 6 ou 7 sur le début, mais ça va un poil vite pour moi et je reste sur mon rythme.
Arnaud me sert de lièvre un peu devant et je me cale plus ou moins sur son allure.
Les pentes sont toujours hostiles, mais tant bien que mal, on prend de l'altitude, les km passent, le premier tiers est toujours le plus dur il me semble.
En tous cas, je suis un peu mieux côté sensations par la suite et même si ça reste très dur, je m'en sors pas trop trop mal.


La partie en forêt, reste la plus rude au delà du km huit environ et sur trois km encore.
Plus haut on débouche sur le premier plateau pour un court répit, avant les quatre derniers km.
Une fois qu'on est là, c'est quasiment gagné. Manque plus qu'une vingtaine de minutes pour déboucher sur l'arrivée. Et le dernier km, c'est à fond à la plaque.

La fraîcheur est présente là-haut et on tarde pas à redescendre.
En bas au village on retrouve ceux qui ont préféré écourter la montée, pour prendre de l'avance dans la descente des bières.
S'il y avait un bistrot en haut, plutôt qu'en bas, y seraient tous montés 😀.

Le groupe est reformé un peu plus tard et on peut terminer la balade vers Tarascon pour récupérer les voitures. Une dizaine de km sur la nationale, c'est pas top pour finir, mais y a pas beaucoup d'autres choix.

Arrivés au parking, on en est à 150 km bon poids, et 3000 m de positif. 7h30 de temps avec 1 heure d'arrêt.


Et après tout ça, il fait grand faim c'est clair.
Le ravito final est à l'image de la balade, énorme ! S'il n'y avait pas ça de toute façon on viendrait pas.
Sept heures de vélo, y a de quoi affamer plus d'un estomac, et ça fait pas semblant sur la grosse table de pierre, tout le monde est à l'ouvrage.

Une Mountagnole toujours sympa côté parcours.
Le début est certes un peu roulant sur des autoroutes, mais ensuite on revient sur du très bon parcours, agréable et varié, avec en plus des passages inédits dans l'Aude pour une Ariégeoise.

Le grand parcours XXL sera quant à lui méchamment costaud et encore plus superbe.
Avec 170 km pour 4400 m de D+. Que du bonheur !
D'entrée un run rapide vers Belesta, puis les premières bosses ariégeoises et audoises pour se mettre en appétit, et enfin après la vallée de l'Aude, l'énorme séquence sur le dernier tiers du parcours, avec d'abord la grande artillerie lourde sur le Pailhères côté Mijanes (top col), un chouïa du Chioula (ça monte quand même sur 6 bons km), les Corniches saute moutons, et le dernier pilonnage dans Beille sous le cagnard peut-être (belle vacherie), ça promet une grande vadrouille longue et inédite.
Bon courage !

Ceux qui tenteront l'aventure de la XXL, et qui seront trop juste au pied de Beille, pourront terminer en bas au village de Les Cabannes, et seront classés sur l'Ariégeoise 153 km.
C'est une nouveauté cette année, et c'est une bonne chose de plus.


Je devais la faire cette Ariégeoise, sur le parcours XXL, mais je sais pas trop encore si j'y vais. Manque de préparation pour faire des courses cette année. Je me déciderais un peu avant certainement, suivant l'envie.
En tous cas, c'est encore une grande édition qui s'annonce.

Bien bon allez la journée se termine, y reste plus grand chose sur la table, donc faut regagner la capitale de la région.
Bye bye à tous, merci pour cette belle balade encore.
A la prochaine.


Courbe de la Mountagnole - Plutôt gentille, mais il y a Beille, et ça pique !






Au départ






Arnaud - Christophe






Jérôme - J Luc






Christian - Cyril






José - Jeff






Eric - Le poste à souder 😀






Jérôme - Guy







Au petit matin calme - Tarascon au démarrage






Ambiance festive






On bosse en forêt






Caméra 1 - 1ère attaque - Arnaud






Final de la Forêt de Belesta






Le groupe aux multiples crevaisons, qui se fait chambrer bien sur 






Le Plateau de Sault. Superbe !






Début de l'Aude par ici






Dans les Gorges du Rebenty avant Niort de Sault
  





Ça grimpe en groupe






Routes de montagnes, prairies en fleurs, temps splendide !
Que du bon !





Petit col audois





Le Plateau de Camurac






Entame de la route des Corniches






Montée de Beille à venir






Pendant que certains montent, d'autres descendent ! Chacun sa spécialité !






Ravito final - 




1 commentaire:

  1. Super sortie, supers compagnons de route et super CR ... En résumé c'était super ...

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