14 mai 2015

Reco Ariégeoise - Mountagnole

Jeudi férié, c'est l'occasion de faire un peu de roulage dans l'Ariège.

La cyclo sportive Ariégeoise c'est le 28 juin, donc on s'en va comme chaque année dès qu'on peut, reconnaître le parcours de la Mountagnole.

► Strava - Reco Ariégeoise Mountagnole

115 km à travers quelques cols bien sympathiques et aussi bien costauds parfois.

On est 9 pour un voyage. Martine, Alain, Christophe, Momoye, Jeff, Guillaume, Fred, J Luc et moi.
Café croissant juste avant d'engager la partie. Jusque là tout va bien.
Le temps est à la bonne température, un peu orageux avec du soleil plus ou moins chaud.

Départ de Tarascon vers Foix par les petites routes sinueuses. 
Deux bosselettes à passer du côté de Amplaing. C'est pas long mais c'est du gros pourcentage.
Jusqu'à la sortie de Foix RAS, c'est facile et ça peut rouler vite.
Ensuite on commence gentiment à prendre du positif.
Première ascension de 30 bornes environ, avec 3 cols à passer.
D'abord 18 km pour rejoindre le Col des Marrous, Sur 12 km c'est facile, deux à trois pour cent de pente, Saint-Pierre-de-Rivière, Serres-sur-Arget, c'est tranquillou.
Les six derniers km, ça fait mal aux jambes déjà avec une bonne pente régulière et quelques passages qui sont à 10 %.


Après les Marrous (990 m), on continue vers le Péguère (1350 m). 
Huit km de mieux. Pente plus douce, dans les 6 %, tout en forêt c'est plaisant, mais faut appuyer encore.
On a quelques passages brumeux déjà à ce niveau là. Plus haut la vue se dégage à nouveau.

Une petite pause au col avant de poursuivre vers le sommet du Portel (1440 m). Ça ondule un peu avec des bouts de descente et des morceaux de côtes pas tendre.
Au sommet, on redescend doucement sur le Col de la Crouzette (1230 m).


A partir de là, c'est grosse descente pas facile. Ça descend fort sur les cinq premiers km. Virages serrés, la route est pas terrible, étroite et c'est plein de graviers. 
La deuxième partie en forêt est plus facile jusqu'au village de Biert.

En bas au village, faut pas s'endormir car y a pas de liaison, on attaque direct le Col du Saraillé (950 m). 

5 bornes de long. Le premier km ça descend, enfin presque, mais c'est tellement gentil qu'on se dit que ça va aller tout seul.
A l'entame du second km y a plus personne qui cause. Et ça dure trois bon km avec des passages à 9 ou 10 %. Arrivé au bourg de Saraillé, ayé c'est fait. Fin des souffrances provisoires. Il reste un km de déroulage peinard pour terminer le col.

Le temps est frais maintenant, et le ciel pas terrible de ce côté de l'Ariège.
On descend sur Cominac avec une belle route sympa. Y manque juste le soleil pour éclairer un peu cette belle forêt.
Liaison cassante et récalcitrante vers Ercé. Toujours des petites routes étroites et irrégulières où il faut faire de sérieux efforts pour gravir quelques centaines de mètres à deux ou trois reprises.
Sur le final, ça descend rapide sur le patelin.


Km 74, on retrouve la grande route, super lisse qui rend bien. 
Direction Aulus les Bains, huit km plus haut. 
Faux plat montant, vent dans le dos, c'est parfait pour approcher les dernières difficultés.

Sans sommation, on enquille la bosse suivante. 
Col d'Agnès (1570 m), respirez un bon coup, ça va piquer. 10 km à 8,1% de moyenne.
Le plafond nuageux est très bas, tout est bouché.
La consigne c'est rendez-vous à Vicdessos à la fin de la descente, car on va pas faire de photos en haut vu la fenêtre météo. Et il va pas faire bon s'arrêter.

Au début de la bosse on croise un autre Jean Luc, venu faire la reco en bécane avec Madame. Facile 😀!
Bon nous on est au charbon dans les premières pentes qui sont les plus rudes.
Longues lignes droites à peine un peu sinueuses. Ça oscille entre 8 et 10% tout le temps sur trois ou quatre bornes.


C'est laborieux et scotchant un peu partout et avec le froid, c'est pas heureux.
On monte un peu éparpillés. Je roule avec Alain et Momoye sur la première moitié. 
On approche la série de virages en lacets, un peu de récup par moments sur quelques dizaines de mètres. C'est toujours bon à prendre.
Par contre on est maintenant rentré dans les nuages et il commence à pleuvoir. 
Sept ou huit degré, et de force. L'humidité traverse les os, c'est top pour travailler le mental.
Sur le dernier tiers il y a une petite portion de trois ou quatre cents mètres facile avant de rattaquer les dernières pentes.
Ce col est tellement beau sous le soleil. Là on se traîne et on voit que dalle. Même la pente dans le brouillard tu la vois pas, tu la sens juste.

Passage du col enfin. Le panneau est à peine visible quand t'es dessus. 
Je trace dans la descente vers l'Étang de Lers. Quatre bornes pour se les geler copieux. Une bonne route par temps sec et chaud. Aujourd'hui, c'est trempe et glacial.
Pas trop de vitesse, les muscles sont tout engourdis, la flotte pique aux yeux, le froid traverse un peu le corps. Bienvenu en galère !

Bien content de se remettre à la grimpette tout proche de l'étang. La dernière bosse, c'est la fin du Port de Lers (1510 m).
Quatre km à gravir. Plutôt facile.
Les deux premiers sont les plus durs, ça permet de réchauffer les muscles aujourd'hui. Ensuite, passé la zone de départ des parapentes, ça enquille à trente à l'heure sur un km presque plat et puis le dernier se remet à la grimpette sur sept ou huit pour cent pour achever le compte.

Je m'arrête juste en haut trente secondes pour enfiler le coupe vent pour la longue descente, et je repars. Ça faisait une heure presque qu'on moulinait sous la flotte dans la chambre froide.
Passé le col, il reste 12 bornes à dévaler.

Deux km après le début de la descente, on ressort du cumulus et la route redevient sèche et la température meilleure. 
Par contre on est gelé encore et même si la descente permet de sécher les fringues, le froid accumulé laisse les muscles en phase de léthargie jusqu'en bas.
Descente en mode gentil.


A Vicdessos, on se pose pour attendre que tout le monde rentre. Lors de la course, il restera un kilomètre et demi de remontée pour passer la ligne.

Tout le monde a bien passé la partie glaciale dans les cols et on regagne les voitures avec une descente sur Tarascon tendance rapide en convoi. 15 petits km pour finir la journée.

Au total, 127 km étalés sur un peu plus de 6 heures de temps total, 2800 m de D+ et 45 mn de pause.

Autour du ravito final, la température est redevenue normale et ça avale bon train de la binouze et du salé.

Belle journée malgré un passage pluvieux pas idéal.
Le jour de la course on espère le beau temps comme d'hab.

L'Ariégeoise 2015 sera rude avec 170 bornes pour la grande, mais le parcours Mountagnole de la moyenne va être costaud aussi en mode course.  
On verra ça le 28 juin.

Bon sinon merci les copains pour la balade accompagnée.
A la prochaine.


En groupe tranquille




Montée vers les Marous




Au col de Péguère





Ravito final

























Alain et Fred




Momoye toujours facile




Christophe - Guillaume









Au Col de Péguere



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