2 octobre 2011

TransFigeacoise

Dimanche 2 octobre, temps splendide et température chaude, ça nous fait deux bonnes raisons supplémentaires de pédaler.
On y va donc, et pas fainéant en plus, sur un raid vtt qui annonce une bonne distance et qui promet une belle aventure certainement. La TransFigeacoise.


On est dans le Lot encore, un département qui contribue grandement au plaisir des vététistes toute l'année.

Sur le côté Est du département, le Club Alpin Français de Figeac propose cette épreuve depuis 13 ans maintenant.
On n'a jamais eu l'occasion d'y aller avec le club et l'occasion se présentait cette année.
2 bonnes heures de route pour s'y rendre, lever 5h00 du mat environ. Arggh !
Bon enfin, quand c'est pour la bonne cause, c'est pas si dur.

On se retrouve sur place au petit matin à cinq Maillons, libres pour la journée et prêt à rider sur un terrain totalement sec.
On passe avec succès les formalités d'usage, inscription, petit dèj, tenue de camouflage, coup d'œil au parcours etc.
On y retrouve aussi quelques connaissances habituelles qui roulent dans la région.
Sur la ligne y a du monde. On saura à la fin que plus de 600 participants avaient fait le déplacement.
Joli nombre pour un raid et gros succès donc en 2011.

Le programme du jour est simple avec des parcours pour tous les niveaux, de 17 à 88 km.
Les différentes boucles s'ajoutant les unes aux autres, ce qui fait que vous avez le choix de composer le parcours qui vous convient.
Le dénivelé positif allant crescendo selon le parcours. 1900 m de D+ sur le grand, celui qui nous intéresse.

On déroule dans les rues de la cité, avant de s'élever un peu sur les hauteurs.
On est tous les cinq groupés derrière Martine qui grimpe dans son style aérien facile,
JYves, Alain, Thierry et moi on se contente de suivre.
Bien vite on attaque dans les singles qui nous ferons la fête tout au long du périple.
Il y en a un paquet dans cette région.
Avec des profils montants ou descendants, on se régale à zigzaguer dans les enfilades rapides.

La première partie nous engage en direction du Célé, sur les bords de ruisseaux avec quelques anciens moulins et vers le village de Béduer. Peu de difficulté pour commencer.
Passé le village on revient dans le vert avec d'autres enchainements de sentiers et chemins.
Les bosses sont pas très difficiles et passent bien la plupart du temps.
On se fait remuer un peu dans une descente vibrante qui nous fait dévaler vers le Lot.
Je roule avec le Giant, semi rigide tendance très rigide, et il va pas toujours où je lui demande dans le dénivelé négatif.
J'ai vraiment vu la différence avec le tout mou habituel. Faut se remettre dans le pilotage plus fin et moins facile à maitriser. Le plaisir reste important quand même, mais c'est plus du tout pareil côté sensations et bien sûr ça tabasse épais.

On reste ensuite sur le bord du fleuve qu'on va longer jusqu'au premier ravitaillement.
21 km et la pause arrive au bon moment. On se restaure comme il se doit avec les classiques du genre qui vont du salé au sucré.
Tout ce qu'il faut pour satisfaire un vététiste lambda.
Les grillades sont en préparation pour tout à l'heure quand on va revenir pour une deuxième couche.
Remise en mouvement vers une boucle de 20 km qui va être la meilleure du raid.
On la boucle tout en discutant et en appréciant cette partie.
Le parcours présente maintenant du relief et ça nous permet de profiter de tous les bons passages qui se profilent.
On est encore tous les cinq et JYves en profite pour déclencher sa caméra dans les endroits appropriés.
On se cogne une belle côte qui nécessite de gros appuis sur les gambettes, sur le final on est même à pied car ça grimpe costaud.
Y aurait peut-être la possibilité de passer tout le long mais au prix d'un très gros effort, qui boufferait trop d'énergie pour la suite qui est longue encore.

Plongée sur le village de Montsales, et on poursuit plus haut sur les nombreux sentiers joueurs qui bonifient la trace.
Entre les murets de pierres, dans les bois et sur des monotraces sauvages, le plaisir est bien présent.
La redescente sur les bords de la rivière se fait sans ménagement vers le village d'Embayrac.
Une trace qui secoue bon train et élargit le sourire.
Un petit retour rapide par la route nous remet pile sur le ravito qu'on a laissé il y a un peu plus d'une heure.

Cette fois les saucisses sont cuites, le vin est à la bonne température et on adopte la régal attitude.
Sans trop tarder car on a encore 50 bornes à faire.
On se remet en selle pour la suite.

Reprise d'altitude quasi immédiate pour dérouiller les jambes.
Traversés de petits villages, chemins, pistes et sentiers nous font traverser les causses.
Au détour d'un sentier, un dolmen vous apparait soudain entre les arbres.
Pas de grosses difficultés sur cette dernière moitié du raid.
Il reste encore du dénivelé positif mais c'est plutôt des petites bosses ou des longues parties à profil montant.
Du coup, on a moins de descentes remuantes ou techniques à se mettre sous les roues.
Ravito 3 au village de Beduer, au pied de l'église.
La pause s'impose car il fait faim et une petite trentaine de km nous attendent avec une température plutôt chaude.

Petit bout de descente à fort pourcentage pour la reprise.
Une belle marche en bas sur la palette qui se passe mollo mollo.
Ça continue de plus belle sur le GR51 jusqu'au bord d'un lac.
Un peu plus loin, on retrouve les bords du Célé qui vont nous accompagner un bon moment.
Peu de monde sur le parcours, en notre compagnie. Seulement 70 vététistes se sont attaqués au grand parcours, donc la plupart des concurrents sont déjà passés.
Les différentes boucles ont bien réparti les nombreux participants, et la boucle en plus du 88 km idéalement placée a pu ainsi fluidifier les retours du grand parcours. Bien vu !

Le fléchage est bien présent, mais demande une bonne attention. Pas toujours bien placé lorsqu'on roule dans l'allure et parfois on s'interroge un peu sur le sens. Rien de bien problématique toutefois.
Sur cette dernière partie, c'est plutôt roulant. On va pas dire qu'on s'ennuie, mais ça manque de piquant.
On a encore de jolis monotraces qui valent le détour mais ça semble répétitif.
Idéal quand on veut envoyer du gros avec la plaque par contre.

Alain et Martine ont pris la poudre d'escampette depuis quelques temps et je suis avec Thierry qui se la fait facile avec le mollet saillant et JYves, jeune Maillon mais star nationale connu de partout et de tous, avec en plus un bon coup de pédale et un appendice sur le casque qui nous promet de belles prises de vue.
L'allure de roulage, un poil plus calme que d'habitude me convient parfaitement, pour cette reprise sur un raid au long cours.
Un quatrième ravito, bien caché dans un champ peu après un village, est le bienvenu.
Ombragé et bien fourni, c'est le top pour se poser un peu. Une petite tranche de rire entre deux tranches de cochonnaille.

Il nous reste une dizaine de km pour faire le compte avant de rejoindre l'arrivée qui redescend sur Figeac et passer la ligne de pointage pour terminer ce sympathique raid.

Quelques chiffres en vrac - 90 km pour 1990 m de D+ comme annoncés - 5h15 sur la selle et 40 mn d'arrêt divers à un peu plus de 17 de moyenne.
Une TransFigeacoise 2011 réussie avec un temps aussi sec que le terrain.
Des parcours nombreux et tous publics avec une grande variété de monotraces qui incitent au plaisir.
Cette édition avait été certainement allégée au niveau de la difficulté et du coup rallongée en distance, et par rapport à ce que j'ai pu voir des éditions précédentes, elle était donc un peu plus "roulante", ce qui correspond à un public plus large et plus nombreux pour profiter au mieux de la région selon les éditions.
Je pensais que ce serait plus corsé en terme de profil, mais rassurez-vous, le compte est bon à l'arrivée et on en a assez dans les jambes.
Faudra qu'on revienne pour la refaire dans des parcours plus costauds qui viendront surement.

Une belle journée de vtt en bonne compagnie.
Bravo et merci à l'organisation qui assure l'ensemble.



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