8 octobre 2006

Montagne Noire sur route

Un petit groupe sur un grand parcours dimanche dernier depuis Mazamet pour s'éprouver autour de la Montagne Noire. 

Une boucle découverte qui vaut le coup de pédale avec des routes tracées pour des cyclistes.

Le trio de départ en pleine force de l'âge. Rémy, Charly et moi. 
Après un trajet voiture classique en direction du Tarn, bien ponctué par des histoires
légères, tendres et pleines de poésie de la part des deux compères sus-cités, on se pose dans le bled pour la prépa habituelle. 
Même si le temps est prévu bien chaud pour la journée, la grande fraîcheur matinale incite à se couvrir. On enclenche le mouvement sur une petite route bien calme, tout en dénivelé montant et descendant sur une petite dizaine de bornes. 
Idéal pour chauffer et se réchauffer avant d'attaquer la première vraie bosse. Tout en forêt, sur une douzaine de km avec un pourcentage peu difficile, ça se monte tranquille. Joli coin. Sur les plateaux, on passe le patelin de Laprade, et ses bords du lac un peu plus loin pour rejoindre Les Martys. Y a plus qu'à descendre pendant vingt bornes environ. Cool ! 


Décor superbe, en bordure de ruisseau au début et puis d'un coup ça se transforme en gorges bien profondes. Une route qui paraît taillée dans la masse par endroits. Ca descend bien, c'est sinueux, le revêtement est ok. On enfile quelques lacets, y a des ponts plus tout jeunes qui ouvrent la route. Des petits villages perdus à traverser avec des ruines de châteaux cathares sur les pics dominants. Bref faut ouvrir les mirettes pour en profiter.

En regardant son altimètre et en voyant le niveau de la mer qui se rapproche, Rémy se réjouit de savoir que tout ce qu'on descend va falloir se le cogner dans l'autre sens.
Une pause ravito en fin des gorges, on prend à gauche vers Villeneuve Minervois. Vent de face c'est pas simple mais on s'y tient et le village arrive vite. Le menu après cette charmante bourgade est copieux. La remontée des gorges de la Clamoux.
Changement de décor sur cette partie où c'est plus rocailleux et aride. Vent dans le dos cette fois, ça monte peu et bon train. Je roule avec Charly, Rémy un peu moins fringuant garde son rythme.
Au village de Cabrespine, on attaque véritablement la montée sur le Pic de Nore. Le tarif est de dix sept km et un peu moins de 1000 m de dénivelé. Ca fait long à grimper et c'est pas des plus simple, un vrai col de moyenne montagne. Pas de récupération possible, la pente est régulière donc autant en garder sous le pied, surtout quand on connaît pas. Depuis le bas, on aperçoit d'ailleurs la balise plantée sur le Pic. 
Chaque fois qu'on l'aperçoit au détour d'un virage elle semble toute proche mais y a des nœuds avant d'y arriver. La route serpente tout le long de la montée.
Dans le village de Pradelles on bifurque à droite pour effectuer les six derniers km dans un décor plutôt pelé maintenant où la végétation disparaît. C'est bien beau mais ça monte toujours autant et puis comme si ça suffisait pas, pour arriver au sommet il te faut d'abord en faire le tour alors qu'il te fait face un peu plus haut à quelques enjambées. Bon enfin les derniers mille cinq cent mètres sont moins durs. Un petit effort et c'est finit. 


En attendant Rémy qui fait durer le plaisir dans la montée, on profite de la vue à 360 sur la région. Bain de soleil bien venté tout de même, heureusement le temps est superbe. Une fois regroupé, on s'attarde pas car ça refroidit vite. 
Il nous reste vingt petites bornes de descente pour retrouver le casse-croûte. On enquille une route étroite bien planquée dans la forêt. Charmant ! 
Sauf que le revêtement est épouvantable. Des trous partout, toute déformée, par endroits un troupeau de sanglier à du passer. C'est pas heureux et plutôt éprouvant. 
Pas possible de prendre de la vitesse. C'est bien dommage, avec une bonne surface on se régalerait dans les petits enchaînements de virages. 
Plus bas c’est nettement mieux en rattrapant la route principale qui nous dépose contre la voiture.

Fin de la boucle après 110 km d'un joli circuit. Journée positive pour le dénivelé, deux mille mètres à quelque chose près. 
A refaire bien sûr surtout que y a plein de variantes partout. 
La fin de l'aventure en bon gaulois, comme d'habitude autour d'une table.





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