12 février 2017

Des Igues et des Zags

Pour rouler au sec, il faut suivre le vent.
Au sud les entrées maritimes emmènent la flotte, alors repli stratégique vers le nord.
Un vent d'autan intense nous pousse presque naturellement vers Cahors. La météo y sera impec.

► Strava - Des Igues et des Zags

On connait par cœur le petit village de Begoux, ainsi que les traces qui gravitent tout autour.
Sur les terres du Roc Cadurcien, on s'est encore fait la superbe tournée des monotraces pour aller parcourir tous les contours des Igues qui s'enfoncent dans les petites collines lotoises.
Ce circuit de 48 km est un best of du coin et un vrai régal perpétuel, d'un bout à l'autre.

Dix partants au rdv de départ.


Jean Luc - Jeff - Christophe - Jacques - Freddy - Stéphane - JeanBa - Phillippe
Jean Luc - Yves

Pour la journée, on aura la température douce, pas mal de vent qui souffle et un soleil tout juste pâlichon qui est resté planqué derrière le ciel voilé.

Après la causette de départ, on enclenche le mouvement.
Direction le Mont Saint Cyr, en passant par une première grimpette impec pour chauffer tranquille, et la très bonne descente de Simèle. Bien meilleure que ça encore !
Ça donne le ton de ce que sera le parcours.

On remonte vite fait en douceur sur le plateau. Rude sur le final cette bobosse.
Petite halte sur le point de vue au dessus de Cahors, et reprise du ride dans le single suivant qui parcourt toute la plaine.
Un peu plus loin, la montée de la gravière. Ça passe avec du jarret et des watts, et un développement pas trop gros.
Par là-haut on navigue un peu sur la pampa lotoise, et voilà qu'arrive le plongeon splendide dans la Combe d'Enxogut. Que du bonheur en grand, très grand même allez, soyons fou !
La première descente était lisse, celle là est remuante juste comme il faut.
Le grip sous les roues est excellent. Pas d'humidité, terrain très souple, on s'amuse tout le long.



Pour reprendre de l'altitude, le mieux c'est de se cogner le Pech de Litière. Chat monte pas trop, c'est juste un peu long. En mode balade, c'est facile.

Sur la colline, un peu de vadrouillage dans les genièvres et on dégringole au bord de l'Igue de Laparra. Tout bon encore !
Très vite en bas, y a plus qu'à remettre quelques coups de manivelles pour refaire surface un kilomètre plus haut.

Un bout de Gr, un piqué droit dans la pente, une top sente ondulante, tout s’enchaîne parfaitement et c'est toujours varié et délicieux.
Grimpette sentier chemin vers Saint Cirice. Un bout de route tranquille en haut, avant de dévaler fissa vers l'autoroute sur la très rapide descente des Pechets. Allez y régalez vous !

Le long du Tréboulou, on passe sous l'A20. C'est la première fois que je vois de la flotte sous le pont.
Le début de semaine a été arrosé par ici.



Bosse du Pech Méjé. Gentil, mais pas trop. On accumule le dénivelé positif avec de nombreuses petites bosses, plus ou moins piquantes.
A chaque peine est associée une merveille de descente. Ça tombe bien, on attrape bien vite le petit sentier virevoltant de la Combe de la Barre, avec un final bien esquinté. Festival de descente !

Ensuite c'est plus cool pour achever de descendre, et remonter tranquillou sur un chemin.
Sur le petit plateau venté, le vent nous repousse sur les deux Igues d'Aujols et sa superbe petite descente. Entre le visuel et les vibrations du sentier c'est le top !

Midi passé et trente bornes avalées, il est temps de se mettre à table. Une petite pause abritée qui va bien. Y manque juste un peu de soleil.

Plus que quinze gros km quand on s'y remet.
Un chemin, un bout de bitume, un talus infaisable, et les sentiers reviennent de plus belle.
Une "belle" bosse en monotrace avec un passage infernal pour aller se poser au pied de la Gariotte tout en haut. Celle là elle est pas tendre par endroits !



La suite c'est du super quand on bascule. Un single furtif dans les travers et on file sur la petite descente qui contourne l'Igue d'Arcambal. Idéal pour envoyer de belles sensations tout le long, et des passages tout près du bord du gouffre à quelques reprises.

En bas, le cheminement de la troupe joyeuse se poursuit dans la grimpette suivante. Un long chemin qui s'incline de plus en plus au fil de la bosse. Ça tire un peu quand même depuis le temps qu'on trime, mais personne s'en plaint du reste.

A nouveau on redescend sur les Igues d'Aujols par une variante à droite cette fois, qui amène une autre vue de ces crevasses naturelles.

A la bifurcation de trace, plus que huit bornes.
Une belle petite sente traverse le sous-bois. A peine sorti de là, pan ! Une avant dernière bosse qui marque. Montée des Galinières. Y a de quoi s'amuser un petit moment 😊.
Même si elle s'améliore avec les divers passages, ça reste bien rude. Un ou deux mini portages au milieu, et tout le reste peut se faire si on est pas trop entamé physiquement, mais faut y mettre des watts. Et les épingles sont très techniques à franchir.



Bon une fois là-haut, c'est qu'un souvenir puisque dans la descente qui arrive on retrouve la banane en grand. Gros plouf dans la Combe du Puits. On est pas à l'économie ! Gaz grand ouvert, ça va tout seul, c'est bien lisse.

Pour repasser sous l'autoroute, c'est les grosses conduites boyaux à traverser.
De l'autre côté un petit sentier filant s'étire le long du ruisseau.
Et puis enfin à gauche, la dernière bosse du jour. Un joli taquet d'entrée pour grimper dans le champ, la petite prairie à traverser, et on entre dans le sentier enfoui sous les arbustes couverts de mousse. Ça s'appelle la côte des Chenilles.
Un beau monotrace pas très raide sur la première partie. Ensuite ça se corse nettement pour atteindre de forts pourcentages jusqu'au bout.

Regroupement en haut. Tout le monde est là encore.
On file vers la descente du Pech de la Vignasse. Une des meilleures pour terminer. Les sentiers font la fête partout et celui là vaut encore le détour. Sensass !



Pour terminer les deux derniers km, un petit sentier nous dépose aux bords des vignes. L'arrivée au village est directe.

48 km comme prévu et 1600 m de dénivelé. 5h15 pour faire le tour.
Les vtt même pas sales sont vite au repos, et pour nous c'est le petit festin habituel qui commence. Un ravito classique, toujours abondant. 

Le Lot nous aura encore bien occupé la journée. Cette trace est toujours aussi bonne pour zigzaguer dans les singles.
Quand est ce qu'on y revient ? Un de ces jours vite.



Un paquet de bosses




Un paquet de chocolatines
pour bien commencer la journée





Un paquet de sentiers





Cahors





Garde le Freddy, c'est pas l'heure encore du recyclage 😀





Jean Luc - Freddy





Jacques - JeanBa





Jeff - Stéphane - Christophe





Philippe - Jean Luc





Shooting dans une bosse




Le Tréboulou avec de l'eau - Plutôt rare 





Igue d'Aujols





Pause du midi





La troupe choc





De retour au village




Faim de parcours


4 commentaires:

  1. Oui c'est un concentré de sentiers excellents. C'est le meilleur côté de Cahors le coin des Igues.

    RépondreSupprimer
  2. Yves.

    si il doit en rester qu un sur un 26 pouces , je serais celui là.
    le Lot t inspire. le chat qui monte dans sa litière. JOLI !!!.
    merci encore pour cette top journée.

    A++.

    RépondreSupprimer