3 janvier 2016

Ouverture 2016 - Roc Cadurcien Allégé

"Ton bonheur tu trouveras, où le vtt te mènera" - Maitre Yoda 😊
Ouais... bon... rien de nouveau dans Star Wars ! C'est comme le nouvel an, y a que la date qui change. A partir de maintenant, on fait comme avant donc. 

► Strava - Ouverture 2016 - Roc Cadurcien Allégé

Et côté vtt c'est pas prêt de changer non plus. Faut continuer encore à parcourir les sentiers autant qu'on peut.

Pour la première sortie 2016, on est allé faire un petit tour du côté de Cahors, pour revisiter les Igues et refaire une belle partie du Roc Cadurcien 2015.
Y a pas foule dans l'estafette. 4 Maillons même pas refroidis par les fêtes et la météo grisonnante de ce début d'année. 

On pose les bicyclettes à Begoux au départ de la trace.
Une escapade de cinquante km au programme, ou moins même si on veut couper court.
La météo est douce, pas top mais on devine le soleil parfois derrière un plafond embrumé.  
Il a flotté la veille et peut-être un peu la nuit précédente. La pluie est attendu en milieu d'après midi, ça nous laisse le temps de cavaler un peu peinard.


Un peu avant 9h00 on attaque dans les rues du village pour s'éloigner vers les hauteurs. Cap du côté du Mont-Saint-Cyr. Ça monte gentil la première bosse avant de redescendre fissa pour une belle petite partie de glisse.
Le terrain est humide dans les vallées et combes, mais pas collant. 
Sur les hauteurs les parties rocailleuses sont impec et les descentes bien glissantes. 
On redécouvre les projections, les flaques, les travers intempestifs dans la boue, l'adhérence précaire, etc.
Après un automne et un début d'hiver ultra sec, c'est sympa de retrouver d'autres sensations sous les roues.

En haut de la deuxième bosse on retrouve Gaël qui avait prévu un petit roulage avec nous. Venu depuis Mercuès, c'est un de ces terrains de jeu par ici.
Nous voilà cinq pour la suite. Les sentiers défilent, un petit plongeon rapide sur Cahors et on remonte direct vers le Mont-Saint-Cyr. 
Superbe point de vue sur la cité cadurcienne. Il manque juste le soleil pour éclairer tout ça.


Une petite pause rapide et on enclenche pour faire le tour de la plaine sur le single qui va bien.
Rencontres avec quelques vététistes au passage et allons y joyeusement dans le descente de la Chaîne. Toujours aussi bien celle là, même si elle ravine parfois.

Grimpette à venir. Un peu longue, pas très dure, sauf sur le début. 
Les excédents accumulés un peu pendant la trêve des fêtes se font bien sentir. Faut se remettre en jambes.
En montant on peut voir une Igue en contre-bas de l'autre côté de la route.  


Par là haut, c'est un roulage cool sur la plaine. Gaël qui connait bien le coin, nous fait une petite distorsion de trace pour aller descendre la Gravière qui est bien meilleure et plus joueuse.
C'est extra partout et la totalité de cette variante nous donne un bon rallye dans ce long sentier qui se poursuit ensuite en bas en tournoyant parfaitement dans les sous-bois.
L'humidité du jour rend le pilotage moelleux et bien glissant. Un pur régal !

Fin des réjouissances. 
Une bosse à pleurer qui se pointe. La combe de Roundes se termine par un mur toujours aussi énorme. Dur dur celui-là, avec une adhérence moisie par la castine des ravines. Bon chui pas trop en cannes, pourtant j'ai bien fait le plein d'oligo éléments pendant les fêtes 😀. 



On chemine un peu par là-haut pour attraper une descente qui chahute bien jusqu'au bord de l'autoroute. 
Un bon slalom entre les chênes, du cailloux éparpillé en pagaille, quelques passages un peu défoncés, des petites marches, des rocailles bien rondes, bien lisses et en plus bien humides, c'est top pour s'amuser, mais gare aux trajectoires hasardeuses. 

La bosse en terre vers les Ramonets. Bien humide celle-là, et scotchante avec sa gadoue du jour. Rude affaire sur la selle aujourd'hui.
C'est pas long avant d'attraper la route, mais ça compte dans les jambes.

Petite pause casse croûte vers midi. Le temps est identique depuis le matin. Dès qu'on s'arrête le froid s'installe vite, donc on descend les sandwichs fissa.
Et pour la reprise, on descend encore en suivant la trace. 
Bien droite au début, ça défile à bonne allure, et puis après un ou deux tout droits incontrôlés dans les épineux, le final bien raide et technique te remue un peu dans tous les sens à la recherche du grip perdu. Donc on fait ce qu'on peut pour rester en selle. Ce qui est sûr c'est que c'est hyper fun.


En bas, faut passer l'autoroute. La pont en dessous est un bon collecteur de flotte, tout inondé, on a heureusement une petite digue sur la gauche qui permet de rouler au sec.
En continuant, un chemin tranquille pour reprendre de l'altitude jusqu'au Poujoulat.
C'est là que Gaël nous quitte pour aller bouffer des huîtres. 
Ben voyons, la fête continue pendant qu'on trime 😀!

On poursuit à quatre donc, et puis non on est encore cinq tiens. Ouais, on en perd un et on en retrouve un autre. 
Jépéïx, nous suit à la trace maintenant. Ah oui ça s'invente pas un nom pareil. Un pur local qui connait tout ici.
Alors lui c'est un gaillard. Il monte comme un cabri, et quand il a trop d'avance il revient nous bouger un peu pour qu'on se secoue les tripes un peu plus. 
Par contre il descend moins bien qu'il monte et parfois il se met en travers de la trace, sans savoir trop pourquoi.
Bon je précise que Jépéïx c'est un chien de chasse, modèle épagneul, type breton certainement, et lotois à coup sûr 😀. 
En tous cas il cavalait fort le bougre. Il nous a trouvé en haut de la bosse, et ensuite nous a plus quitté pendant dix bornes environ. 

Jépéïx

La balade se poursuit rythmée par des hauts et des bas pour faire passer tout le dénivelé.
La descente sur les deux Igues d'Aujols est toujours bien belle. Plutôt sèche pour le coup.

Le parcours continue au delà des Igues pour une petite boucle de six ou sept km. On passe proche d'une gariotte avant de redescendre le beau monotrace qui contourne l'Igue d'Arcambal. Excellent !



Une montée de plus, avec notre clebs qui continue ses allers retours incessants dans les bosses et les talus à la recherche d'un coin pour marquer son passage.
On est revenu sur le plateau pour redescendre une nouvelle fois sur les deux Igues mais en passant de l'autre côté cette fois. 

Un peu plus de 40 km au compteur, il est temps de rentrer.
Il nous reste huit bon km et deux bosses à passer. La fatigue commence à travailler tout le monde.


Bon alors on est où là ?
Eh bien avant de repasser sous l'A20, il faut se farcir une belle bugne que j'avais un peu oublié. Ça couine un peu et on fait de la poussette vu que les jambes sont plus trop gaillardes pour appuyer.
Dans la petite descente sympa qui suit, on trouve encore un autre chien (chienne plutôt) type Basset Columbo (pour ceux qui connaissent le flic à la 403 Peugeot) et du coup Jépéïx qui commençait à fatiguer aussi, a du faire on suppose, une pause avec sa nouvelle copine. 
Gaillard le clebs je vous disais plus haut 😀.


Sous l'autoroute, c'est dans les buses que ça passe. Quatre ou cinq longs boyaux avec du noir profond comme décor. Ça se roule bien heureusement.

Le temps est bien couvert maintenant. Il commence à tomber des gouttes même. La flotte arrive un peu plus tôt que prévu dommage, ça nous pourrit la fin du ride. 
C'est pas gênant en soi, il pleut pas suffisamment fort pour nous tremper, mais le terrain se mouille vite, la terre s'envole des roues et ça devient pas top. 
On poursuit malgré tout sur le circuit car la route nous rallongeait encore certainement la trace par rapport au parcours direct.  


La dernière bosse est rude en sous-bois. Par temps sec, c'est bon à faire mais là le temps et la lassitude la rend plus longue encore.
En haut on oublie la dernière descente qui était bien bonne, pour shunter un peu et gagner la bagnole plus rapidement.
Le chemin à descendre achève de nous crépir et les fringues et les lunettes. On finit en aveugle, mais l'arrivée est pas loin après un peu de goudron.

Belle balade malgré le final pluvieux. Toujours très bon de rouler dans le Lot. 
51 km au total et 1500 m de D+. On comprend vu le dénivelé, pourquoi on était bien entamé en cette saison festive.


Les vtt rangé, on profite du petit abri contre la salle des fêtes pour changer de tenue et engloutir les dégustations habituelles. Et pour couronner le tout j'ai choppé la fève de la galette.

Belle journée pour faire du vtt. Le terrain un peu humide se prête bien encore au vtt hivernal. On peut pas rouler que sur du sec de toute façon, faut varier les sensations et les plaisirs.


Merci à mes compagnons pour le roulage. On a bien fait d'y aller malgré l'incertitude du temps.
A la prochaine.

Meilleurs Vœux au fait. 
Santé... et Vtt bien entendu.




Jean Luc




Sur la plaine lotoise





Gaël



Nico




Avant la pause



Au Mont-Saint-Cyr 




Cahors vu d'en haut





Grand bonheur Nico !





Jépéïx sait où sont les points d'eau. Pas besoin de trace gps





Igue d'Arcambal





Chacun sa buse





Space Mountain ! 😃





Jérôme





Un peu de sérieux pour finir !

5 commentaires:

  1. Ravi de vous accompagnés sur cette balade hivernale ! Encore un bien beau CR ( en version "courte" )
    À bientôt sur les singles!

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    1. j'ai merdé pour la signature!

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    2. Put'1 !! et aussi sur la syntaxe!! il manque "avoir"!!

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    3. C'était sympa ce ride ouais. Et y en aura d'autres Gaël.
      A ++
      ________
      Yves

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    4. voila comment démarrer 2016 de la plus belle des manières.
      meilleurs voeux à tous.

      A++

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