23 septembre 2017

WE Caroux

Du vtt en Orb massif.
C'est du côté de cette petite rivière tranquille qu'on est reparti pour un grand et bon weekend de ride.
Exploration vtt en plein cœur du Caroux.


 Strava - Caroux - Jour 1    -     Caroux - Jour 2

  Les Photos de Thierry                Les Photos de Patrick (Pédestre)

Des parcours sans concessions, qu'on peut qualifier de très rudes, et en même temps splendides à découvrir, à travers des paysages qui cadrent parfaitement avec la rigueur des traces empruntées.

Comme à chaque fois, on s'y régale. Et pas que sur le vtt. Les deux jours complets partagés en groupe font la part belle à la bonne ambiance, à des délires divers et à de superbes soirées.

Vendredi en fin d'après midi qu'est ce qui s'passe ?
Ça débarque d'un peu partout au Gite du Château à Colombières-Sur-Orb. 23 personnes au total, ça fait un bien joli groupe.
On n'est pas dépaysés, c'est la deuxième fois qu'on s'y retrouve.
Sympa, pratique on est au pied des pistes, accueillant, confortable, savoureux pour le côté restau de terroir, bref tout ce qu'il faut pour être bien.

Une fois installé dans les chaumières, il faut se mettre au charbon pour dresser la grande table d'apéro repas.
Les bons produits sont vite déballés, et pour passer de l'apéro punch avec quelques autres alcools variés et arriver au café, il ne va rien manquer ! Entre les pizzas, tartes salées, cochonnailles, salades xxl, aligot, fromage, desserts et délices niçois. 
Pour la cave, c'est bien garni aussi, sans compter que notre caviste préféré est là.
Sympa le festin pour bien commencer le séjour !



Samedi au petit matin tout le monde est en forme. Et comme le beau temps s'affirme pour les deux jours à venir, ça s'annonce au top quoi !
Un gros programme pour ce premier volet de découverte du Caroux. 60 km et 2400 m de D+.
Et 11 vaillants prêts au départ.
JeanMi, Guy, Michel, Jérôme, Stéphane, Thierry, Daniel, Arnaud, Yvan, Cyril et moi.

Un peu après 8h00, c'est parti pour une longue et belle journée.
On a le temps ça monte pas tout de suite. Laissez passer trois ou quatre km en groupe compact, avant d'attaquer les premières pentes pas trop compliquées pour atteindre un premier palier au village du Vernet. Bon ça monte quand même pas mal par moments. Plutôt pistes larges.
Le groupe se disperse au fil de la montée, et se reforme parfois au gré des arrêts.
Après le village, ça devient un peu plus étroit et plus coriace surtout, avec de belles rampes dans les bois de châtaigners.
10 km pour arriver au dolmen en haut de la première bosse. Compter une bonne heure.
Et à ce niveau là, avant de poursuivre, faire quelques dizaines de mètres en pédestre sur un promontoire rocheux pour zieuter les décors de la Vallée de l'Orb.

Le profil s'inverse, et on engage une petite descente en sentier à peine remuante.
Ça débouche sur une piste qui poursuit un peu la descente vers le petit Col de Jaquet.
Juste après on engage un monotrace excellent qui se transforme rapidement en vieille voie romaine qui continue sa course en balcon un peu plus loin, avant de descendre plus franchement et bien plus excitante. Superbe petite trace joueuse.



Un bout de piste à remonter à peine, et hop on se met vraiment à descendre cette fois.
La descente vers Cours est costaud quand même ! Ça nous met en petit chantier technique.
Les traces du Caroux vont vous secouer copieusement, et celle-là commence bien.
Un seul passage trop délicat pour passer en selle, mais pour le reste ça se descend quasiment partout à condition de maîtriser la rocaille.
Une belle traversée de ruisseau asséché, qui vous laisse imaginer visuellement la situation en cas de fortes pluies. Ça doit descendre très fort la flotte.
Sur le final, en plus d'être encore très bonne et toujours bien technique, la trace défile entre de splendides murets de pierres plutôt étroits où il vaut mieux ne pas trop laisser traîner les mains à l'extérieur du cintre. La pierre ciselée est du genre revêche et se laisse pas caresser.
Deux km à se régaler. Superbe cette perte d'altitude !

La suite vite, pendant que la température se réchauffe de plus en plus au fur et à mesure de la progression.
On poursuit au calme sur la route pour rejoindre Saint Gervais Sur Mare et continuer encore jusqu'au vieux Pont des Trois Dents, qui enjambe la Mare justement. Ça tombe bien quoi ! 
20 km au compteur, on entame la remontée vers le Col de la Fontasse. De la piste roulante et toujours des efforts plus ou moins denses à faire pendant une demi-heure environ.

Pour descendre ensuite c'est le GR653. Les parties rapides sont vite avalées alors que le final fait bien plus de tapage sous les roues dans les parties techniques.
Cette belle petite plongée nous dépose au hameau de Mècle.
Juste après superbe insertion dans un single. Une entame très physique sur des franchissements rocailleux pendant quelques dizaines de mètres. C'est très bon ouai, mais ça calme aussi !
Un peu plus haut le sentier redevient lisse pour atteindre rapidement le Col de las Couchas, et en suivant encore un bout, on arrive aux premières ruines de Neyran.
Pif paf, la trace nous fait plonger enfin sur une petite descente vibrante en zigzaguant deux ou trois virages en épingles.
Nous revoilà à Saint Gervais Sur Mare qu'on a quitté une heure avant. 
On peut remplir les camelback par ici, c'est plus prudent pour éviter les pannes sèches plus tard.



30 km au compteur, un peu plus de 3h00 de roulage. On est à mi parcours à quelque chose près.
Il va falloir bosser un peu pour la suite du programme.
Le GR poursuit sa piste en montant. Le dénivelé augmente, les efforts aussi. Tant qu'on reste sur le chemin ça peut aller c'est gérable sur trois km environ, mais dès qu'on enquille un superbe sentier sauvage ça se corse fermement. Sur quelques centaines de mètres c'est très dur à passer. Ce single est parfaitement entretenu et débroussaillé.
Une fois qu'on a passé la partie la plus raide, on se remet quasiment à plat sur la courbe de niveau et là maintenant qu'on peut souffler, il faut profiter de la vue splendide sur la vallée de la Mare qui s'étend à droite sur le versant. En prolongeant le regard, les montagnes du Haut Languedoc offrent aussi un grand panorama. 
Un beau visuel profond et vaste ! 
Et c'est pas finit ! Le monotrace devenu facile maintenant, amplifie encore le plaisir pendant un long km en balcons, et s'ouvre sur le Portail de Roquendouire. L'endroit rêvé pour la pause repas !
Une large brèche naturelle ouverte entre deux amas rocheux du genre mastodonte de pierre. C'est superbe !
On y passe un bon petit moment.

Avant de s'endormir, on remet en mouvement, il en reste un peu encore 😊.
Le bonheur pour les yeux va de pair avec le plaisir de rouler sur ces sentiers de pierre, figés dans les travers rocheux.
Jusqu'au refuge de Caissenols, c'est excellent partout sur environ trois km. Bien sur il faut aimer le sentier technique, mais ça se passe globalement partout avec quelques efforts parfois pour faire bondir le vtt d'une caillasse sur l'autre. Le Yeti ça bondit tout seul d'ailleurs 😊.



A partir de là, mettez le mode éco en mouvement de sorte de garder du jus tout le long de la bosse qui va suivre. C'est pas long en linéaire si on veut car il n'y a qu'un km et demi de piste forestière dans les châtaigners, mais en temps et en efforts ça passe pas vite.
Et en montant au début de la piste, on croit rêver en croisant un groupe de cinq jeunes ados en balade pédestre descendant vers le refuge. Des sacs et diverses affaires en bandoulières. Mais bon ça passe encore, c'est banal. Le truc c'est que à quelques mètres derrière les 4 mecs, une jeune fille transporte une caisse de bière Grinmbergen. Et c'est pas une hallucination ou un mirage.
Pfff en pleine bosse, il fait chaud et la bière est là à portée de main. Balèze cette organisation 😀!
Bon il va falloir patienter encore pour la boire, on n'allait pas dépouiller les jeunes.

Alors donc, on en est toujours à trimer dans les bois, et ça monte haut et dur la grimpette. Deux cents et quelques mètres de dénivelé. C'est une belle boucherie pour les guibolles.
Et plus vous progressez, plus les pourcentages augmentent jusqu'au final infernal. Sans aucun répit, ça fait mal je dois dire. Ça passe sur le vélo mais au prix d'une surdose d'efforts et en ayant un développement montagnard ou des jambes affûtées. Violent le bazar !

En haut tout le monde respire. On est au Col de la Plane. Km 38.
Pour la suite, le groupe diminue un peu. Stéphane et Cyril prenne la route pour rentrer tranquillement.
Le reste de la troupe continue le périple.
Une petite route permet de dérouler un peu avant de reprendre des petits chemins pour continuer sur les hauteurs des Monts du Caroux.
On est sur une altitude de 1000 m environ, et la trace va onduler en crête sur la Montagne d'Aret pendant quelques km jusqu'au Col de Tirandel. On n'est jamais trop à l'économie sur ces plateaux arides et rocailleux.



Passé le petit col, descente sur Douch. Pas très longue mais bien coriace sur certains passages. Une marche impressionnante et une série de gros rondins de bois, se laissent pas faire sans vous faire des misères si vous insistez trop pour forcer le passage.
Le village en contrebas tout comme la plupart des villages qu'on a pu traverser est typique est plein de charme. Un robinet de flotte est dispo pour refaire le niveau.
On peut y trouver aussi pas mal de monde qui fait de la balade pédestre. Les sentiers du Caroux sont très fréquentés par les promeneurs.

Km 44, on reprend la partie de manivelles. Toujours sur le haut du Caroux entre 900 et 1000 m, on va se diriger vers le sommet. Sans trop de surprise, ça monte encore un peu sur une petite piste rugueuse pendant deux bornes environ. C'est pas méchant méchant comme pente mais bon on a déjà donné, et ça va pas en s'améliorant la fraîcheur physique.
Passé la difficulté, la plaine d'altitude se traverse sur un chemin roulant et on accède ainsi peu après au clou du spectacle du jour en quelque sorte. Le belvédère du sommet du Caroux.
Une magnifique vue sur la Vallée de l'Orb et un panorama géant un peu partout.
Un passage obligé si vous êtes dans le coin.

Une petite pause, quelques photos, et on repart pour la partie finale. 13 km à parcourir.
La trace s'élève à peine dans le bois et reste bien sympa sur de petits chemins étroits en passant autour de quelques cairn et file ensuite à l'horizontale. La végétation se fait plus rare et le chemin bascule en sentier.
Alors qu'on est depuis le matin dans la sécheresse complète sur ces hauts plateaux, on va trouver là un poil plus loin un marécage encore bien humide avec quelques canaux de flotte qui circulent sans faire de vagues. 
Une large passerelle en bois sur quelques dizaines de mètres permet de survoler la zone. Très bon ce petit ponton volant !
Côté visuel et coloré, c'est sensass sur le Caroux. Les bruyères, les genets, et la flore locale passent aux couleurs de l'automne. Ajoutez à ça une vue toujours géante tout azimuts et vous avez un tableau éblouissant.



Le sentier se fait ensuite plus agressif sous les roues. Les genets gênent la progression, les pavés pavanent en travers pour t'envoyer en l'air, et les bourrins bourinnent pardi là-dessus. Bon tout ça c'est pas des plus simples à négocier, mais on s'en sort quand même, on en a vu d'autres.
Ça descend pas encore vraiment, et il faut jouer du cintre et des coups de reins là-dedans pour arriver à passer.
On quitte un peu plus loin ce sentier coriace en obliquant un peu à gauche sur la pampa.
C'est mieux et la descente commence dès qu'on remet les roues dans les parties boisées. Aucune difficulté, c'est des matelas de feuilles à descendre rapidement.

On débouche sur une route pour quelques moments de calme bienvenus. Sans forcer sur le bitume, on approche le Col des Avels. A ce niveau là, le groupe s'amenuise un peu plus encore. 5 d'un côté pour le final tapageur, et 4 par l'autre versant où on est monté ce matin qui présente une perte d'altitude plus facile.
On se retrouve en bas pour l'apéro 😊

8 km pour la binouze.
Petit cheminement tranquille sur une piste, et bien vite on enquille un sentier très technique. C'est parfois plus du pédestre que du vtt, mais malgré tout on s'emploie au mieux pour rester en selle. Un profil très accidenté sur une paire de km à peine, pour passer deux ou trois monticules. C'est très bon, bien que ça reste difficile quand même.

Enfin on bascule dans la descente finale, au dessus des Gorges de Colombières.
Ah les Fleisses ! La dernière fois en semi rigide 26 pouces j'avais pas franchement aimé du tout. Là avec des suspensions partout et des grandes roues, c'est nettement mieux. Mais ça reste très chaotique comme descente, et loin de celles que je préfère. Trop de secousses et pas assez de ludique.

La vue est là encore admirable sur le haut de cette vielle voie romaine. Sur le vtt, tout le long c'est du matraquage épais, la séance marteau piqueur dure longtemps pour dévaler toutes les épingles. Cherchez pas la terre y en a pas. C'est du pavé, du pavé et rien que du pavé. Et planté sur la tranche en plus pour bien pilonner tout le corps.
Sur la longueur c'est costaud avec quasiment 5 km à se faire agiter copieusement.



Le hameau des Seilhols marque la fin de la descente. De là vous pouvez finir d'arriver en bas par la route ou emprunter un final vtt pas très heureux avec des escaliers qui descendent un étroit goulet entre deux murets de pierre. Sans trop d'intérêt si ce n'est de faire la trace prévue. C'est plus du pédestre que du vtt sur ce court passage pour arriver à Colombières.
Et ensuite, un km de route pour rentrer au gite.
Vers 17h00 on rentre au bercail. 
Longue et belle journée !

Quelle trace encore !
62 km et 2400 m de positif. 9h00 de temps total et environ 6h00 de roulage et du portage je sais pas.
Grosse première journée avec un parcours très physique. Le Caroux aime les cailloux et il faut être prêt pour faire du long de ce niveau.
Mais si vous êtes en condition, c'est des traces qui marquent ! Les descentes sont typées costaud, bien techniques, mais ça reste faisable malgré la difficulté.
Le plaisir pour les yeux est situé un peu partout, et c'est du très bon.
Une superbe découverte de la montagne !

Sans transition, on s'installe à l'apéro dès qu'on lâche les vtt. La table est déjà mise par les copains arrivés avant (et les copines aussi oui). La bière on en a un peu rêvé tout au long de la journée, on l'a même croisé dans une bosse, donc là ça écluse gentiment.
Les provisions du ravito de la veille sont pas toutes épuisées et on peut déjà faire passer la faim, en attendant la soirée.



Vers 20h00 on se retrouve tous à la salle à manger du restau pour le repas du soir. Une belle table et des produits locaux cuisinés sur place, une belle série de dégustation avant de poursuivre la soirée au coin du feu dans l'ambiance habituelle.
D'un côté les châtaignes sont en train de griller, de l'autre les petits verres de liqueur de raisin tournent et retournent pour certains.
Les dernières consignes du coach pour les couche tard, c'est rendez-vous en selle demain matin pour un départ 8h00.
Bonne nuit.

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Dimanche matin dès l'aube les candidats au roulage matinal sont attablés pour le petit dèj. Le soleil est déjà lumineux, il va faire chaud comme prévu.
Un peu moins nombreux que la veille, on est huit avec Guy, Michel, JeanMi, Stéphane, Jérôme, Thierry, Arnaud et moi. 
Programme allégé et calé pour être de retour à 12h30. 40 km seulement 😊. Allégé mais pas trop on s'en doute. La distance est courte certes, mais avec 1700 m de positif, on est sur un topo qui présente autant de difficulté que la veille.
Je sais pas si on peut faire des programmes allégés dans le Caroux et ses alentours en fait.

A la bonne heure ça bouge. 8h00 du mat on descend quelques mètres pour attraper la Voie Verte.
Échauffement à plat sur 6 km. RAS ça roule tout seul pour le moment.
Entre Mons et Olargues, on aperçoit d'en bas le haut de la première bosse. Les deux grands amas rocheux neuf cents mètres au dessus, c'est Montahut. Huit km et quelques, bien plus haut.
Sympa la première montée. Le plus gros morceau du WE. Assez indigeste on va dire sur la deuxième partie, mais faut bien y aller une fois au moins pour goûter la descente qui va avec.



D'abord c'est soft sur cinq bornes de route quasiment. Les secousses de la veille sont bien présentes dans les jambes, et c'est un peu poussif le démarrage.
La route serpente jusqu'au village d'Auziale, où on s'élève déjà par rapport à la vallée.
Passé le village on enquille la piste défoncée pour trois km de misère. Portage poussage roulage, on alterne tout ça pendant pas loin d'une petite heure. Long et physique cette passe.
Je l'ai monté quatre ou cinq fois celle là, et cette fois c'est là où je suis le mieux passé en étant sur le vtt le plus longtemps possible. Le Yeti est excellent là dedans. La motricité et le gros développement font merveille. Bien sûr ça fatigue le bazar.

Plus haut sur la piste on passe les virages et le paysage se découvre. C'est toujours plus agréable.
Enfin au bout de longs efforts, on voit le bout de la piste en arrivant près du Col de Peyre Azent.
La piste c'était long et rude, maintenant juste à gauche pour continuer dans la bonne humeur, c'est une petite échelle qui arrive sur cent cinquante mètres environ. 50 m de D+ quand même ! Montahut t'en à plein le ?  Mais souriez bon sang, vous êtes photographié par Jéjé 😊

On laisse de côté cette vacherie intermédiaire pour se retrouver dans la pampa proche du sommet. Sur le GR7, c'est une ligne horizontale qui se roule un peu... ou pas. La vue est splendide vers le bas et au-delà.
Ultime portage enfin, dans une série de virages et vous pouvez vous remettre en selle pour entamer la descente. 
On n'est pas monté tout à fait au sommet de Montahut, entre les blocs rocheux pour faire la première partie de la descente qui se jette directement dans la pente. Ça ajoute encore une bonne dizaine de minutes de portage plutôt raide.



Début de la DH ça va bien sur le single durant quelques centaines de mètres. Au delà c'est une piste chemin qui plonge rapidement sur le Col d'Ourliades. Et ensuite sauve qui peut !
Le monotrace rentre dans les parties boisées. L'automne affiche ses couleurs. Une bonne et longue séquence enfile les virages en épingles plus ou moins techniques.
Si les épingles ne sont pas simples à négocier à cause des petites dalles de pierres en travers qui servent de drains, entre les virages ça roule bien. C'est un peu remuant, mais ça permet de s'amuser.
Plus bas on retrouve des parties qui tabassent un peu plus.
Le passage de la grosse marche sur les derniers virages, a été modifié avec un zigzag hyper serré. C'est bien dommage. Y a que les experts qui passent là-dedans maintenant, alors qu'avant on pouvait passer tout droit en étant suffisamment technique.

La trace passe par une traversée de piste pour reprendre la dernière partie qui est assez compliquée. Outre le fait que ce soit rude, avec quelques gros passages d'entrée, les fougères masquent pas mal la trace tout le long, et c'est parfois tendu sur les pavés qui sortent devant les roues. Je connais un peu la descente donc c'est moins pénalisant.
Le final vous dépose au petit hameau du Cros. 

Montahut, c'est très dur en montant, et c'est aussi bien corsé en descendant.
Malgré ça, j'ai toujours bien apprécié cette boucle rugueuse. Mais il faut savoir où on va, sinon ça peut devenir un cauchemar.
La montée et la descente, ça représente en moyenne deux heures de temps pour 13 km en mode balade sportive.



On poursuit sur la route qui descend vite fait jusqu'à Olargues.
Depuis quelques temps, Stéphane et Guy nous ont laissé continuer pour renter plus facilement.
Pas le temps de faire du tourisme, alors que ce village est splendide.
On attaque la bosse suivante avec la super variante voie romaine qui shunte la piste. C'est dur, mais ça passe sur la selle et c'est extra dans ce sentier de roches. Bien mieux que la piste. 1 km et 200 m de positif, ça pique !

On ressort sur la piste principale pour gagner le Col de la Bacoulette trois bornes plus haut. Ça chauffe au soleil !
Regroupement au col et gaz dans la super descente du versant sud du Naudech. Une classique très bonne. Rapide, sans piège, ludique, et un final qui remue bien comme il faut. 
Tout le monde se régale par ici. On est loin des pavasses hostiles des Fleisses ou de Montahut. 

On est impec dans le timing, donc tout en bas on remonte à peine un peu sur deux km pour aller taquiner la dernière petite merveille. C'est une partie de la descente des Crêtes. 
Excellent pour finir sur une belle note. Elle envoie de la pente très raide au début avec la terre fuyante qui rend la stabilité hasardeuse parfois, et puis passé ces quelques courbes de niveaux ça dépote à Mach II dans une belle sente très rapide, avant de finir tout en bas par une série d'épingles relativement faciles. 
Bon ben ça c'est du très bon. 
Les boucles du Naudech sont très bien pour se régaler sans trop de difficultés.



Fin de la descente sur piste pour traverser l'Orb, attraper la route principale et rentrer dare dare. Il reste six km. Ça passe vite même si les organismes ont bien donné pendant deux jours.

Retour au gite. Il est 12h45. On est encore bien dans le timing à quelque chose près.
5h00 de promenade pas de tout repos. 40 km 1750 m de D+
Une petite bière peut-être ? C'est pas de refus. Il fait chaud aujourd'hui.

Le temps d'enlever la poussière, on est juste à l'heure pour le repas du midi.
Et encore de bons moments pour tout le groupe autour de la table. Merci à Sandrine la cuisinière de nous avoir régalé de ses plats savoureux.
L'après midi, c'est détente, piscine, avant le retour en soirée.

Un splendide weekend ! 
Faut bien que ça se termine.
C'est toujours le top ces formules groupes pour passer un séjour juste parfait.
Merci à tous pour ce partage.
Et merci à JeanMi qui chapeaute tout ça depuis un moment. 

Le Mont Caroux est géant pour ce genre de plan. 
On en a fait une superbe exploration. C'est rude certes, mais le plaisir en retour est bien plus grand que la montagne. 
Et parcourir ces reliefs quand on fait du pur vtt, ça mérite vraiment de s'y intéresser.

Il reste encore de belles choses à voir certainement.
A la prochaine donc... 😊



Profil Jour 1





Profil Jour 2




Installation du petit apéro




Deux Aveyronnais dans la troupe - Donc l'aligot est pas loin 😊





Le vététiste tourne à l'eau claire - Merci Michel





Samedi - La troupe au départ. Ça va démarrer pour un long WE
et une longue journée. Pour le meilleur et pour le rire !





Première bosse





Fin de la première ascension du côté du Dolmen 





Chui d'accord c'est top !





Col de la Fontasse au dessus de Saint Gervais





Jérôme





Thierry





Arnaud





Daniel





Yvan





Guy





JeanMi





Michel





Cyril





Stéphane





Le Yeti aime le Caroux





Vallée de la Mare sur le versant ouest de Saint Gervais






Portail de Roquandouire




La pause repas à Roquandouire





Sur la tête du Caroux





C'est le signal pour la photo





Petite pause avant les turbulences des Fleisses





La réhydratation doit être sérieuse. C'est les consignes du Coach





Arnaud est assoiffé. "- 2 bières vite svp"






Au repas du soir





Démo de Bachata - Par Stéphane et Jérôme





Le groupe pédestre





Dimanche - Début de Montahut





Au dessus d'Auziale, les portages poussages commencent. Et c'est pas finit !





Les spécialistes de la TransV cavalent devant





Très longue et guerrière la piste défoncée






Sur le portage final
Superbe endroit malgré le côté physique





La vieille voie romaine au dessus d'Olargues - Bien mieux que la piste





Du charme, sur et autour de la table





Le côté masculin...





Le côté féminin





Marie - Bonne Anniversaire !
Et Muriel





En pause avant le retour





Panoramas depuis le Caroux


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