18 août 2017

Sorèze - La Calvetout

Le jeudi c'est permis ! Alors va pour une petite sortie de plus au compteur vtt.
La remise en forme se poursuit. 
Une journée bien chaude est prévue, donc Guy nous établie un plan de roulage avec un max de fraîcheur.

 Strava - Sorèze - La Calvetout

Le Tarn au nord de la Montagne Noire, sera notre point de départ.

Un trajet rapide vers Sorèze, nous voilà à pied d'œuvre.
4 vaillants au départ. JeanMi, Guy, Jérôme et moi.
Parcours qui reprend une partie de la rando la Calvetout. 55 km avec environ 1700 m de dénivelé (sans compter l'excédent à la fin 😊)
Une journée sous le signe de l'aventure comme d'hab, mais avec quelques moments épiques et intenses du genre inhabituel, qui viennent après coup embellir et enrichir les souvenirs.

Bien bon on verra ça plus tard.
Pour l'heure faut mettre le short court, les godasses, le casque, les batteries pour certains, prendre le casse croûte, le mobile, brancher le gps etc etc.



De bon matin il fait déjà une belle température. 
En selle ! 
Ça débute tranquille sur un bout de route pour rejoindre Durfort. 
Après le bled, la piste prend de l'altitude gentiment. On y reste pas, vu qu'un sentier se présente entre deux fougères. 
Les singles en montant, c'est bien souvent une variante pour couper court à la piste plus longue et moins dure.
Celui-là pour un bon réveil musculaire, je vous le conseille 😊. Un gros km avec un passage hyper pentu à mandonné. Chaud bouillant ce talus à froid.

On retrouve la piste cool un peu plus haut qui continue de monter peinard quelques km.
Le long de la grosse conduite d'eau, c'est facile pour commencer la progression du circuit.
Le terrain est impec, sec et souple partout.
Pour le temps, c'est tout bon comme prévu. Bien chaud, mais comme on est quand même à l'ombre la plupart du temps, la chaleur gène pas.

8 ème km, on quitte la piste. Le chemin se rétrécit pour descendre un peu.
Un peu plus loin sur la gauche on pique du nez dans une petite descente pour rejoindre le ruisseau le Sor.
Pour passer pas de problème, y a un vieux pont en béton en travers. On se retrouve au-delà dans un petit bosquet abrité. Bien sympa ce passage !



Allez on y va gaiement pour un joli single qui part direct vers en haut. C'est pas fainéant le bazar !
En plus de la pente, les pavés rocailleux et les épingles se chargent de bien te faire comprendre que t'en bave.
Quelques centaines de mètres plus loin, on se retrouve un peu plus à l'horizontale, ça va mieux mais ça dure pas en repartant de plus belle dans la difficulté. 
Wahou ça grimpe costaud, jusqu'à la Tour en ruine de Roquefort. 
La trace poursuit son effort vers le haut. Toujours dans le dur et même très dur sur certains talus de quelques dizaines de mètres qui persécutent les guibolles et affolent la pompe tant qu'on y est.
Très coriace la bosse sur les parties les plus pentues qui durent un bon gros km environ.

C'est le genre de truc une fois là-haut, où tu te dis que t'as pas envie de redescendre pour la refaire. 
Eviter de penser intérieurement la prochaine fois, car tu peux même pas imaginer la prémonition que tu viens de fabriquer ! 
T'en as pas envie, c'est pas prévu, faudrait être jobard et insensé, mais tu vas quand même le faire. C'est dingue ça ! 
Y a un truc ? C'est écrit ? Donc y a bien une force supérieure qui manœuvre 😀!

Alors donc à partir de là c'est hors sujet, mais ça fait partie de l'aventure quand même.
Séquence hallucinante, cocasse, une vraie pièce de théâtre peut-être, où quand ça veut pas, ça veut pas 😊
Pour situer le décor, on vient d'arriver deux bornes plus loin et plus haut, après avoir passé quelques beaux secteurs boisés plus cools.
On se retrouve à trois avec Jérôme et Guy, et oups pas de JeanMi.

Nouvelle alerte comme il y a deux jours en Ariège. 
En ce moment c'est simple, on perd un senior à chaque sortie ! 
En VTTAE il monte plus rapide que nous et logiquement comme d'hab on s'attend en haut des bosses. 
Deux ou trois changements de direction sans le voir c'est curieux !
Personne pendant un bon moment. La bosse qu'on vient de faire, plus le reste c'est vingt minutes au moins. 
On est pour le moins interrogatif, et presque inquiet.

Allez je fais demi tour, je redescends. 
Belle descente faut le dire, c'est rapide je me régale, ça chahute un peu sur la pierraille, mais put... va falloir remonter ensuite.
Arrivé au plus bas, avec quelques arrêts parfois pour lancer des appels, personne. ??!!!
On est au 10 éme km, mais surtout au 21 ème siècle. On a tous un mobile. Même JeanMi si si. Et qui marche bien, il est chargé et tout. Mais il sonne dans le sac dans la bagnole 😀, il le prend jamais. Pfff !! 
Bon je remonte. 
Trop fort cette bosse de la mort, deux fois !



Arrivé à moitié JeanMi et sa mobylette apparaisse. 
Bon il est là tout va bien. Et tout s'éclaire. 
Flash back de trente minutes au moins, parce que ça dure un moment l'histoire.
Un petit besoin urgent dans les fougères, en avance sur nous il s'arrête plus haut sur la trace, laisse le vélo bien en vue pour qu'on passe à côté et tout sera bon.
Sauf que l'arrêt se fait hors trace juste après une petite bifurcation qu'il a manqué, au contraire de nous. 
Et voilà le tour est joué. Ni vu ni connu, disparition corps et biens, on est pas près de le trouver.

Pendant ce temps nous on grimpe, on grimpe, et là haut à force d'attente je redescends.
Dans le même temps où on patiente, JeanMi de là où il attendait à mi bosse environ (où on était sensé passer, suivez bien), nous voyant pas il redescend aussi et forcément on est pas en bas, et hop il remonte fissa en Bosh power. Tout ça juste avant que je redescende bien sûr, sinon c'est pas marrant ! 
Un coup de boost le moteur Bosh se joue de la bosse, et le voilà qui se replace dans son petit coin tranquille pour nous attendre. 
Après la bifurcation s'il vous plait, toujours hors trace tant qu'il s'en est pas aperçu.

Donc moi je descends plein pot, c'est top y a du vent, mais je risque pas de voir JeanMi. Qui s'aperçoit de l'erreur d'aiguillage un peu après mon passage surement. On est en plein burlesque je vous dis !
Et le voilà parti sur la bonne trace en montant, pendant que je continue ma petite descente joyeuse. 
Là-haut tout va bien, il retrouve Guy et Jérôme qui lui mettent à jour les infos en live.

Bon ben moi j'ai pas le choix, faut que je m'y recolle !
Bordel j'ai moins de jus qu'au premier passage. Pourquoi j'ai pas une batterie, un Bosh et des watts en pagaille ?!!

Allez ça finit par passer, et tout va bien on est quatre à nouveau. 
Quelle aventure !



On file sur les pistes et chemins pour aller chercher la première très bonne descente sur Durfort. 
Ah c'est bon celle là ! Plutôt lisse au début avec deux ou trois virages serrés, ça roule tout seul, faut juste pédaler sur ce monotrace parfois.
La partie finale est plus joueuse et remuante. 
Ça fait du bien tout ça !

En bas attention le gros câble en travers. On le voit juste quand on y arrive dessus.
On a trouvé en tout deux ou trois fermetures dans ce genre qui se voient qu'au dernier moment sur des endroits rapides. Rester vigilant toujours en fin de descente.
Une rubalise, une ficelle de couleur, ou tout autre marque bien visible permet de sécuriser tout le monde. Je pige pas trop qu'un minimum de bon sens soit absent des proprios qui posent ces clôtures.

Village de Durfort, la première boucle est terminée.
Km 22 environ, on entame la deuxième en repassant tout près de Sorèze.
Il faut commencer à remonter peinard vers les hauteurs, le long du ruisseau d'Orival. 
Sur cette seconde partie, c'est les pistes qui sont là pour parcourir l'essentiel de la trace. 
Peu de sentiers certainement, et ceux qui pourraient être exploités sont surement trop raides pour pouvoir les passer en vtt.

On navigue sur les hauteurs, en pistes sur un profil toujours grimpant. Un joli petit sentier montant au km 27. En bordure de champ, ça apporte une belle cassure entre les longues pistes.
Juste après, c'est le secteur fougères. Un single presque bouché par ces plantes qui vous recouvrent quasiment complètement. Heureusement pas d'orties, de ronces, de buissons blancs ou d'autres épineux problèmes. 



On sort de là pour le top visuel du jour sur un monticule rocheux. La table d'orientation à la Pierre Plantée. Autant en profiter pour faire la pause casse croûte.
Joli panorama nord nord-ouest.

Reprise de la trace. C'est à peu près la mi parcours on va dire.
On reprend les pistes boisées, ça monte un peu, ça redescend et ainsi de suite sur quelques km de plus.
A la Fontaine de Vaquiès, un beau monotrace qui descend. Mmmh c'est bon ça ! C'est pas longu, on progresse dans la végétation, quelques tourniquets à droite à gauche.
On ressort au lieu dit La Croix des Fangasses.
La descente de Dourgne tarde pas à se pointer devant les roues.
Elle s'est faite attendre depuis un moment, et on va l'apprécier grandement.
Aménagée avec des tremplins, si vous vous sentez l'âme légère vous pouvez opter pour quelques sauts avec élan tout au long de cette bonne DH.
On s'est contenté de passer à côté nous, mais déjà c'est du très bon. 
Ça descend jusqu'au ruisseau de la Vialette. Excellent ! Un vrai régal. A refaire et à bûcher aussi pour s'y régaler encore plus.
Deuxième descente au top !

Km 38, on reprend la piste pour la suite. Deux km de plus, et on a un beau visuel sur la Chapelle Saint Ferréol.
Isolée sur un plateau rocailleux, elle domine Dourgne. Une belle approche sur un sentier plus ou moins large, et vous pouvez admirer le paysage qui se découvre de l'autre côté.



On y devine aussi la descente à suivre jusqu'au village en contre bas. Miam 😉 ! 
Un bon petit remue ménage tout le long. J'adore ! Les sensations en vtt, c'est extra quand ça descend.
Elle se descend bien, plutôt technique et vibrante. Quelques passages un peu flous ou incertains au niveau de la trajectoire car il y a quelques ornières. Une paire ou deux de marchottes à sauter et c'est bon encore de se faire secouer la pulpe. 
Une belle de mieux !
Deux barrières à passer et à refermer sur cette descente.

Village de Dourgne, on remarque encore une autre église sur la hauteur. On y est passé bien en dessous durant la descente.
Pour continuer c'est cool pendant cinq bornes jusqu'à Saint Amancet. Tout plat ou presque.
Le profil gps indique malgré tout une ultime bosse à passer. 

Elle débute à la carrière.
Cinq km pour arriver au point haut. Ça pouvait paraître rude d'en bas, avec le cagnard qui assomme en plein soleil maintenant, mais en fait non. Déjà c'est ombragé, et puis c'est une montée relativement facile. Même si en fin de balade on est pas fringuant, ça passe pas trop mal. La pente est pas forte, elle s'étire en longueur.



Tiens au fait, JeanMi nous refait le coup de disparaître. Mais par l'arrière cette fois. 
On monte tranquille avec Guy et Jérôme et puis plus personne derrière. 
??! On se dit qu'il patiente un peu pour ensuite mettre les watts à fond et nous rattraper vers le haut.
En fait non, au bout de la bosse toujours pas de VTTAE.
Bon cette fois pas question que je redescende. On attend en haut. 
Le temps passe, c'est long, ça revient pas. ??... ???
Non non et non, je redescends pas 😀.

Au bout d'un moment ça y est ça rentre. Ouf ! Sauvés !
En fait là c'était un ennui au dérailleur qui l'a obligé à bricoler pendant un petit moment, et qui l'a contraint à monter pas trop vite, avec un dérailleur bancal et la chaîne détendue.

Allez tout va bien encore. 
Avant que j'oublie, je me note en mémo pour la prochaine balade avec JeanMi, de lui scotcher le mobile sur la batterie ou sous la selle.

Garder le meilleur ou presque pour la fin du circuit, c'est impec.
Dernière descente sur Sorèze.
Le profil commence à descendre gentiment à découvert et dès qu'on rentre dans le bois, c'est parti pour deux km superbes.
Une sente rapide, qui zigzague furtivement. Pas de piège, on y voit à peu près bien, malgré les herbes qui masquent parfois un peu le single, mais on se fait pas surprendre nulle part par des difficultés cachées.
Très bonne encore ! 



Arrivé en bas, on fait quelques moulinets dans les ruelles. Sympa ce village de Sorèze !
La voiture est pas loin. C'est finit pour aujourd'hui.
60 km - 2100 m de positif. 6h00 de temps total.
Waarf ! Une petite balade copieuse. C'est pas de tout repos et bien gaillard cette escapade tarnaise !

Posons les montures et sortons les boissons au plus tôt.
Le soleil cogne sur la plaine, et depuis de longs moments on avait des kronenbourg devant les yeux je pense.
Le Kangoo sait se mettre à l'ombre de bon matin, et le capot moteur déballe vite quelques quilles de bière et d'autres marchandises gourmandes.
Après le vélo, le restau. Classique et sérieux. On a nos habitudes. 
Pas la peine de téléphoner, on répond plus à ce stade là. 

En milieu d'après midi on se replie vers la ville. 
Une de plus au compteur, comme je disais plus haut. Toujours impec et agréable les sorties vtt ! 
Le compteur plaisir tourne à plein régime, tant qu'on pédale.
Merci à tous. On remet ça sous peu certainement.

A++



Grosse courbe !




Départ de Sorèze




Le Pont du Sor




Un Yeti - Une belle bête !




Semi rigide pour Jérôme




Un Lapierre qui joue à cache cache parfois ! 😊




Avec JeanMi, Guy, Jérôme - A table vers midi




Un joli coin du côté de la Chapelle de Saint Ferréol




Guy distille le houblon




Recup classique




Dourgne et la vue cap au nord


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